CNRS à Paris-Saclay

❄️ Le réchauffement de la planète permettra-t-il d'économiser sur l'énergie dépensée en hiver ? 🌡️ Avec le changement climatique, les hivers deviennent plus chauds, ce qui réduit la demande de chauffage en globalité. Cependant, un équipe de scientifiques du Laboratoire de météorologie dynamique (LMD - CNRS/École polytechnique/ENS-PSL/Sorbonne Université/École nationale des ponts et chaussées, à Palaiseau), alerte sur un point qui forcerait à revoir le réseau électrique français : l'augmentation de la fréquence des évènements extrêmes. 📈 Parmi ces évènements d'amplitude forte qui deviendraient plus communs, les vagues de froid intense ont été étudiées par ces scientifiques. Elles entraîneraient une augmentation forte de la consommation d'énergie, jusqu'à +35% par rapport à la norme. ⚡ Ce surplus de demande serait très ponctuel, mais nécessiterait un réseau électrique plus robuste que celui actuel. En réponse, les scientifiques appellent à revoir le réseau pour qu'il soit plus robuste, en adaptant les mécanismes de financement de la flexibilité, par l'offre, la demande et le stockage. Plus d'informations sur cette étude ▶ https://lnkd.in/eQ3UvMjt Energy4Climate (E4C)

📢 Jeu-concours #CNRSinsolite : tentez de remporter votre place à l’une des quatre visites insolites organisées par le CNRS, en Essonne !   L’objectif ? Découvrir des installations ou expériences exceptionnelles dans différents laboratoires de recherche CNRS du territoire, en petit comité.   Chaque année, partout en France, les Visites insolites du CNRS permettent à des centaines de personnes de se glisser dans la peau de scientifiques pour quelques heures, de vivre une immersion au cœur de la recherche publique, d’en découvrir les enjeux et les toutes dernières avancées.   Pour l’édition 2025 à Paris-Saclay, le CNRS vous propose les Visites insolites suivantes : 🔹 « Observer l’invisible : la peau et le cheveu à l’échelle nanométrique », le vendredi 3 octobre, à l’Institut de Chimie Physique (ICP) (CNRS/Université Paris-Saclay) à Orsay 🔹 « Dans les coulisses de l’intelligence artificielle », les vendredi 3 octobre à 17h30 et samedi 4 octobre, à l’Institut du développement et des ressources en informatique scientifique - IDRIS (CNRS) à Orsay 🔹 « Science de la matière au cœur du développement de nouveaux composants LED et cellules solaires », dimanche 5 octobre, au C2N - Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies (CNRS/Université Paris-Saclay/Université Paris Cité) à Palaiseau. 🔹 « Sous la loupe du laboratoire, secrets et défis des antibiotiques », les mercredi 8 octobre et jeudi 9 octobre, à l’Institut de Biologie Intégrative de la Cellule - I2BC - (CNRS/CEA/Université Paris-Saclay/Inserm/INRAE) à Gif-sur-Yvette.   Vous avez jusqu’au 17 septembre 2025 pour tenter votre chance en répondant à trois questions scientifiques accessibles au plus grand nombre. Les lauréats seront sélectionnés aléatoirement parmi les personnes ayant répondu correctement afin de constituer des groupes d’une dizaine de personnes au maximum.   Retrouvez le détail des Visites insolites du CNRS organisées en Essonne ⤵ https://lnkd.in/eJ248tjr   Mairie de Palaiseau / Ville d'Orsay / Agglomération Paris-Saclay / Département de l'Essonne / Établissement public d'aménagement Paris-Saclay

🦠 Les petits ARN qui murmurent à l’oreille des bactéries Staphylococcus aureus, alias le staphylocoque doré, est l’une des principales causes d’infections bactériennes dans le monde. Sa botte secrète ? Une capacité d’adaptation hors norme, qui lui permet de déjouer aussi bien notre système immunitaire que les antibiotiques les plus coriaces. 🔬 Pour percer ses secrets, le projet RRARE, piloté par l’équipe de Philippe Bouloc à l’Institut de Biologie Intégrative de la Cellule - I2BC - (CEA/CNRS/Université Paris-Saclay/Inrae/Inserm, à Gif-sur-Yvette) et financé par l’ANR, s’est attaqué à une classe de régulateurs encore méconnue : les petits ARN non codants, les sRNA. Véritables chefs d’orchestre de l’expression génétique, ces ARN n’ont pas besoin de produire des protéines pour influencer le comportement de la bactérie. 👉 En supprimant certains de ces sRNA et en observant les mutants en compétition dans différents milieux (avec ou sans antibiotiques, pauvre en fer…), les scientifiques ont mis au jour des ARN clés et la façon dont ils contribuent à l’adaptation du staphylocoque doré, à savoir : ●      Un sRNA qui protège contre un antibiotique : la rifampicine. ●      Un autre qui ajuste la production des pompes à efflux, des protéines bactériennes expulsant les toxines. ●      Et même un sRNA qui empêche la bactérie de gaspiller son fer en changeant de mode respiratoire, lorsque l’hôte crée une carence en fer pour tenter de limiter la prolifération bactérienne. 💡 En comprenant mieux ces circuits subtils, RRARE ouvre la voie à de nouvelles stratégies pour affaiblir ces bactéries. Car en ciblant ces sRNA ou leurs interactions, il serait possible d’accroître la vulnérabilité de S. aureus … et déjouer son antibiorésistance. Plus d'informations sur ce projet ▶ https://lnkd.in/ePUWS5yf

🖥️ Découvrez les coulisses de Jean Zay, le supercalculateur le plus puissant de France, avec le reportage photo portant sur sa dernière extension qui multiplie par 4 sa puissance de calcul ! Inaugurée en mai 2025, cette extension a été conçue par Eviden, et permet à Jean Zay d'atteindre 125,9 millions de milliards d’opérations par seconde. Jean Zay est hébergé et opéré par l’Institut du développement et des ressources en informatique scientifique (IDRIS (CNRS), à Orsay), et acquis par GENCI (Grand équipement national de calcul intensif). Plusieurs milliers de projets de recherche ont déjà utilisé gratuitement les ressources de Jean Zay, très demandé au sein de la communauté scientifique. C'est le supercalculateur le plus utilisé en Europe pour les recherches sur l'intelligence artificielle, mais de nombreux autres domaines bénéficient de sa puissance de calcul : recherche biomédicale, astronomie, physique des matériaux, culture, énergie, agriculture... Plus d'informations sur Jean Zay et cette extension ▶ https://lnkd.in/e-GC7i4m Découvrez l'intégralité du reportage photo ▶ https://lnkd.in/eje2tU9F

🌍 2024 a dépassé de 1,52 degrés Celsius la fin du 19e siècle, l'objectif de 1,5°C nécessiterait des changements imminents. 🔍 Pour la troisième année consécutive, un consortium international de soixante chercheurs, impliquant principalement en France des scientifiques de Météo-France, du CEA, du CNRS et de Mercator Ocean International, a actualisé les indicateurs géophysiques clés du changement climatique planétaire. Points à retenir : 🪫 Le budget carbone restant pour limiter le réchauffement planétaire à moins de 1,5 °C sera épuisé d’ici 3 ans, si aucun changement n'est fait. ☂︎ la diminution des émissions de dioxyde de soufre (SO2), pour améliorer la qualité de l’air, a réduit l’effet “parasol” refroidissant des particules soufrées. 🌡️ À l’échelle de cette dernière décennie (2015-2024), la température moyenne à la surface de la Terre a dépassé de 1,24°C la valeur préindustrielle (1850-1900), dont 1,22°C dus aux activités humaines. 🌊 La montée du niveau de la mer, causée par le réchauffement de l’océan et la fonte des glaces continentales, atteint 22,7cm depuis 1901 et voit son rythme s’accélérer. 📍 Au sein du cluster scientifique et technologique de Paris-Saclay, ces travaux ont notamment impliqué le Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE - CEA/CNRS/UVSQ Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, à Gif-sur-Yvette), le Laboratoire de météorologie dynamique (LMD - CNRS/École Polytechnique/École normale supérieure/Sorbonne Université/École nationale des ponts et chaussées, à Palaiseau), et l'IPSL-Institut Pierre-Simon Laplace. Plus d'informations ▶ https://lnkd.in/e2nsU2Nk

⚕️ Des scientifiques développent un patch pour lutter contre les armes chimiques 🧠 Les armes chimiques sont le plus souvent des composés neurotoxiques, comme le gas sarin. La détoxification de ces composés à l'action rapide est encore à l'heure actuelle très complexe, car elle nécessite des conditions incompatibles avec le corps humain. Une étude scientifique impliquant notamment l’Institut de chimie moléculaire et des matériaux d'Orsay (ICMMO - CNRS/Université Paris-Saclay, à Orsay), l’Institut de Biologie Intégrative de la Cellule - I2BC - (CNRS/Université Paris-Saclay/CEA/INRAE/Inserm, à Gif-sur-Yvette), et l’Institut Lavoisier de Versailles (ILV - CNRS/UVSQ Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines), a développé un gel capable de neutraliser des composés neurotoxiques, et ce sans effets secondaires. 🏥 Les scientifiques ont couplé un détoxifiant déjà connu à base de Zirconium avec de la gélatine, et ont ainsi réussi à préserver l'activité détoxifiante au sein d'un gel au pH proche de notre peau. Ce gel est capable de rendre inoffensifs les composés neurotoxiques en moins de 5 minutes, une prouesse technologique. Ayant déjà montré l'efficacité de ce gel sur trois composés neurotoxiques distincts (le gas sarin, le soman et le VX), les scientifiques cherchent à présent à adapter leurs travaux en un patch utilisable sur le terrain. Ces travaux pourraient contribuer à sauver des vies face aux armements chimiques. Plus d'informations ▶ https://lnkd.in/ezRzaR-8

⚛ Des scientifiques présentent une méthode reconfigurable pour générer des états photoniques intriqués. #Quantique   Une équipe de physiciennes et physiciens vient de franchir une étape majeure dans la génération d’états quantiques photonique. Ces résultats proposent une méthode déterministe et reconfigurable pour produire des états photoniques intriqués reconfigurables avec une seule source de lumière quantique.   ✅ À terme, cette méthode pourrait constituer une brique fondamentale pour des architectures d’ordinateurs quantiques photoniques.   Ces recherches ont été menées au C2N - Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies (CNRS/Université Paris-Saclay/Université Paris Cité), situé à Palaiseau, en collaboration avec l’entreprise Quandela via le laboratoire commun QDlight.   Pour en savoir plus sur cette découverte, suivez ce lien ⤵ https://lnkd.in/eUxTgACx   Et pour plus d’informations sur le laboratoire QDlight ⤵ https://lnkd.in/ex7NZTFG

🔬 Découvrez, en images, des études du comportement de différents types de matériaux face à des sollicitations. Menées au Laboratoire de Mécanique Paris-Saclay (LMPS - CentraleSupélec/CNRS/ENS Paris-Saclay), situé à Gif-sur-Yvette (Essonne), ces mesures permettent de mieux prévoir la tenue des matériaux sous conditions sévère, et d'optimiser les compositions et techniques de fabrication pour les rendre plus fiables et durables.   ✅ Les scientifiques du LMPS utilisent par exemple des Barres de Hopkinson, un dispositif permettant de soumettre un matériau à une sollicitation sous impact. Pour cela, un projectile est propulsé par la barre verticale vers un mécanisme qui propage l'onde de choc dans les barres horizontales jusqu'à l'échantillon qui est maintenu au centre de celles-ci. Le matériau subit alors une déformation rapide par l'action simultanée des quatre barres.   ✅ Ils étudient également un pantographe en titane obtenu par fusion laser sur lit de poudre (technique de fabrication additive). Sa structure a été spécifiquement conçue pour répondre à un modèle de déformation complexe. Les essais mécaniques sous rayons X et traités par corrélation d'images volumiques (technique de mesure des déplacements à partir d'images 3D) permettent de confronter le comportement réel au comportement modèle du matériau.   Pour découvrir le reportage photo complet, suivez ce lien ⤵ https://lnkd.in/eupKZ3t8   Crédit image : © Cyril FRESILLON / LMPS / CNRS Images

🔭 L’Observatoire Vera C. Rubin dévoile les premières images du ciel prises avec la plus grande caméra du monde. 🌌 L’Observatoire américain Vera C. Rubin, situé au Chili, a dévoilé fin juin ses toutes premières « méga » images du cosmos obtenues grâce aux propriétés exceptionnelles de sa caméra LSST, la plus grande caméra du monde, et de son optique à large champ. Il a ainsi immortalisé, en haute définition et dans six couleurs différentes, l’intégralité de la voûte céleste australe en seulement trois nuits de prises de vue.   ✅ La qualité exceptionnelle de ces premières images montre que le télescope est fin prêt pour démarrer sa mission : pendant 10 ans, toutes les trois nuits, en quelque 1000 prises de vues haute définition et dans six bandes de couleur, il scannera l’intégralité du ciel de l’hémisphère Sud. Mis bout à bout, ces scans fourniront un film haute définition et en quatre dimensions de l’évolution de l’Univers.   🛠 La conception de la caméra LSST aura nécessité près de deux décennies et mobilisé plusieurs centaines de scientifiques du monde entier, dont plusieurs équipes du CNRS. Parmi ces dernières figurent notamment des chercheurs et des chercheuses du Laboratoire de physique des 2 infinis - Irène Joliot-Curie (IJCLab - CNRS/Université Paris-Saclay/Université Paris Cité) situé à Orsay (Essonne). Pour en savoir plus, retrouvez le communiqué du CNRS en suivant ce lien ⤵ https://lnkd.in/ei--uXrV   Crédit image : © NSF-DOE Observatoire Vera C. Rubin / © Olivier Bonin/SLAC National Accelerator Laboratory.

👨💻 Où et comment la recherche fait-elle progresser les technologies sur le quantique au CNRS et au sein du cluster scientifique et technologique de Paris-Saclay ?   Diodes, transistors, lasers, imagerie médicale… La physique quantique se cache parmi nos technologies actuelles et notre vie quotidienne. Les travaux sur les ordinateurs quantiques et la cybersécurité associée sont au cœur des enjeux internationaux numériques, mais les recherches sur le quantique permettraient également de créer des capteurs de nouvelle génération, des transports plus efficients, ou encore des matériaux aux propriétés uniques.   🌍 Dans un contexte international de recherche et de développement industriel fortement concurrentiel, le CNRS représente l’atout français majeur pour répondre efficacement aux défis des technologies quantiques de demain et pour positionner la France au plus haut niveau de la compétition internationale.   Au sein du cluster scientifique et technologique de Paris-Saclay, retrouvez notamment : 🔹 La start-up Quandela, dont la technologie est issue du C2N - Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies (CNRS/Université Paris-Saclay/Université Paris Cité, à Palaiseau). Son objectif est de produire le premier ordinateur quantique basé sur la photonique. 🔹 Pasqal, start-up spécialisée dans la construction d’ordinateurs quantiques grâce à la technologie des « atomes neutres », issue du Laboratoire Charles Fabry (LCF - CNRS/IOGS/Université Paris-Saclay, à Palaiseau).   Découvrez un panorama des forces de recherche du CNRS en technologies quantiques ⤵