France Culture

☀️ Plus de béton, moins d’arbres… Et des vagues de chaleur qui durent. Mais à la place de la clim, certains misent sur… des idées. Une “abrise” inspirée de l’Égypte des années 1940, des murs qui respirent comme des termitières… Bienvenue dans le monde du design climatique. ➡️ https://lnkd.in/ekJczgNp

🕊️ "Nous y sommes rentrés, nous n'étions que des matricules, nous en sortions redevenus des citoyens." La résistante Gisèle Guillemot évoquait ainsi le passage au Lutetia des survivants des camps de la mort. 🏨 🔍 De fin avril à fin août 1945, cet emblématique palace parisien a accueilli environ 20 000 déportés, y compris des enfants. Français et étrangers. Occupé précédemment par les nazis, le Lutetia a joué un rôle crucial dans le processus de réintégration des survivants, devenant un symbole d'espoir et de résilience. 🌍 Réquisitionné par le général de Gaulle, l'hôtel de la rive gauche a permis la prise de conscience collective de la barbarie nazie. Les rescapés y ont révélé l'ampleur de ce que le monde découvrait. Un choc pour la société française face à la réalité des horreurs de la déportation. Comme Simone Veil, alors 17 ans, paraissant le double, moins de 35 kilos, les cheveux infestés de poux. 📚 Malgré l'importance de ce moment clé, il reste curieusement peu documenté. Dans un entretien pour la rédaction de France Culture, l'historienne Marie-Jo Bonnet précise : "Aucun historien n'a fait une thèse sur le Lutetia ! Il est quand même sidérant que les profs n'aient pas donné ce sujet là à étudier à leurs étudiants. Pourtant, vous avez des cartons d'archives et toutes les listes d'arrivées de déportés." 💬 Celle qui a conçu une exposition et coordonné un livre richement illustré raconte la prise en charge et comment les services secrets français devaient aussi sur place éviter la fuite de nazis déguisés. "Un deuxième choc pour les déportés, qui se disaient : 'Oh, c'est comme ça qu'on nous accueille ! Mais ils ne nous font pas confiance, ils nous posent des questions. Moi, je ne m'en souviens plus'. Pour eux, c'était insupportable. Comme une agression." 🗣️ "C'était effrayant par le silence qui régnait" raconte Marie-Jo Bonnet. Mais aussi par les interrogations et l'angoisse des familles, en quête de leurs proches, brandissant photos et questions : avez-vous vu mon mari, mon fils, ma fille ? Avec des issues heureuses, comme pour Juliette Gréco : "Ce lieu est sacré. Il m'a rendu ce que j'avais de plus cher. J'y ai retrouvé ma mère et ma sœur, rescapés des camps de concentration. C'est à la fois le bonheur et la matérialisation du malheur. Voir tous ces visages qui, comme moi, cherchaient les leurs. On venait tous les jours dans l'espoir de retrouver nos proches. Et cette odeur, c'était celle, fade, de la mort. Ils l'a portaient tous, dans leurs robes rayées, sans rien en dessous. C'était très étrange, bouleversant et anormal. Une approche tellement profonde de l'horreur que cela en est poétique." 🎧 Plongez dans cette page d'histoire via aussi d'autres témoignages et des photos ⤵️ https://lnkd.in/eWq3Ybcg #Histoire #Déportation #Lutetia #Mémoire #SecondeGuerreMondiale #Culture #Éducation

📚 Découvrez les coups de cœur de France Culture de la rentrée littéraire ! Nos productrices et producteurs ont sélectionné leurs pépites parmi près de 500 romans. 💜 Les coups de cœur de Marie Richeux, productrice du "Book Club" 📖 "Au grand jamais" de Jakuta Alikavazovic (Editions Gallimard) « Une ode au poème secret et au temps, pour laquelle sa langue s’orne de toujours plus de mystère. » 📖 "Tambora" d'Hélène Laurain (Verdier) « Ici, délicatesse et détails sont définitivement politiques. » 💜 Les coups de cœur d'Arnaud Laporte, producteur de "Comme un samedi" 📖 "Finistère" d'Anne Berest (Albin Michel) « Avec ce livre sur son père, les lignées se frôlent, se perdent et parfois se retrouvent. » 📖 "Toutes les vies" de Rebeka Warrior (Éditions Stock) « Pour son premier livre, Rebeka Warrior réussit l’impensable : glisser des éclats de vie, des éclats de rire, dans un roman de deuil tragique.» 💜 Les coups de cœur de marie labory, productrice des "Midis de Culture" 📖 "Jouer le jeu" de Fatima Daas (L’Olivier) « De quel jeu nous parle Fatima Daas avec ce deuxième roman ? Celui de la course à la reconnaissance et au mérite, celui du pouvoir que vous offre ou vous refuse le savoir académique, » 📖 "Perpétuité" de Guillaume Poix (Editions Gallimard) « Une nuit dans un quasi huis clos où un système à l’agonie produit du malheur à la chaîne. » 💜Les coups de cœur de Lucile Commeaux, productrice du "Regard culturel" 📖 "La maison vide" de Laurent Mauvignier (Minuit) « Dans un récit ample et bouleversant, Laurent Mauvignier donne corps, âme, et destin singulier à des femmes de sa famille dont la vie n'a pas été racontée, trouée par les secrets et les hontes transmises. » 📖 "Les Crédits" de Damien Peynaud (Noir sur Blanc) « Un récit hybride qui explore notre rapport à l’argent et à l’angoisse. » 🎧 (Ré)écoutez le détail de la sélection de France Culture dans l'émission spéciale des "Matins" de Guillaume Erner ➡️ https://lnkd.in/esUK49au 🎙️ La rentrée littéraire est à vivre tout au long du mois de septembre sur France Culture➡️ https://lnkd.in/eqbWwb58 👉 Et vous, lequel de ces romans avez-vous envie de lire ? #RentréeLittéraire #FranceCulture #CoupsDeCœur Emelie de Jong florian delorme Thomas Hercouët Carole Bur Elodie Vazeix Mehdi Hariri

En août 2005, Katrina, un ouragan de catégorie 5, dévastait La Nouvelle-Orléans en Louisiane. Plus de 1 500 personnes perdirent la vie tandis que 200 000 logements furent détruits. Vingt ans après, les séquelles du désastre demeurent. 🎧 Le documentaire “Katrina, la fin d’un monde”, diffusé en 2008, donne la voix aux victimes de l’ouragan et revient sur les traumatismes psychiques laissés par son passage. Un podcast à retrouver sur le site et l’application de Radio France. https://lnkd.in/edf_DnjW

Installées près des déchetteries, autoroutes ou sites Seveso, les aires d’accueil des gens du voyage illustrent une injustice environnementale méconnue. Une étude inédite cartographie leur surexposition aux nuisances, bien au-delà des autres quartiers défavorisés ➡️ https://lnkd.in/etw7e47A

Un feu de forêt ravage une commune. Les maisons en haut de la colline sont épargnées, les habitations précaires en bas du vallon partent en fumée. Même catastrophe, conséquences inégales. Le climat frappe, mais pas au hasard. Les travaux de l’économiste Mehdi Mikou, menés au sein du CIRED, montrent comment l’exposition aux événements climatiques extrêmes varie selon le niveau de revenu et le territoire. "Les Chantiers de la recherche", un nouveau rendez-vous pour entrer dans les coulisses de la recherche, aux côtés de celles et ceux qui la font vivre. Dans un laboratoire, une bibliothèque ou sur un terrain de fouilles, des chercheuses et des chercheurs partagent le fruit de leurs travaux, leurs questions, leurs méthodes, et leurs découvertes.➡️ https://lnkd.in/gS8N4-3z

En France, 1 personne sur 2 est en situation d’obésité ou de surpoids. Nos assiettes sont le reflet de nos modes de consommation et sont surtout dépendantes de l’offre proposée par l’industrie agroalimentaire qui, pour le sociologue Joan Cortinas Munoz, est composée de produits qui n’ont “aucun intérêt nutritionnel”. ➡️ Pour lui, “on ne peut pas se limiter à dire que c'est une question d'offre et de demande des prix. Il y a une hiérarchie entre la santé et l'économie.” 🎧 Peut-on faire confiance à l’alimentation industrielle ? C’est la question posée par “Questions du soir d’été”, une émission à retrouver sur le site et l’app de Radio France 👉 https://lnkd.in/eWkyajBk

Léger, pratique, durable : le plastique devait révolutionner notre quotidien. Il l’a fait. Mais aujourd’hui, cette invention est devenue une inondation. Chaque année, des millions de tonnes s’ajoutent. En 2050, ce sera peut-être un milliard. ➡️ https://lnkd.in/eSCWSpsk

Il y a quelques mois, Black Mirror (l'épisode 1 de la saison 7) imaginait un homme s’humiliant en direct jusqu’au pire. Le 18 août, le youtubeur Jean Pormanove est mort devant des milliers de spectateurs, après des années de violences en ligne. Son créateur, Charlie Brooker, “filme notre quotidien comme une dystopie déjà réalisée”, observe le sociologue Vincenzo Susca. Humiliations en live, effacement des corps, économie de l’attention : la série n’anticipe plus, elle accompagne. Le miroir noir ne déforme plus. Il reflète. Retrouvez l'intégralité de l'entretien ici ➡️ https://lnkd.in/eYBTWVh4