De 2025 à 2026 : après une année intense et des vacances bienvenues, la rentrée sera brûlante pour les Territoires zéro chômeur de longue durée
Avec les coupes budgétaires prévues en 2026, inédites dans leur ampleur et leur violence, tout devient plus complexe pour PAM ( Pantin Activités et Métiers) et les autres EBE : financer des projets ingénieux, développer des activités, former les équipes, trouver des clients dans une économie qui ralentit.
Sur le terrain, nous avons continué à travailler dur y compris durant ce début d'été, dépassant les 80 personnes salariées. Sans cesse, nous allons en quête de partenaires et de clients nouveaux, pour consolider notre structure. Avec parfois le sentiment que ce n'est jamais suffisant et nos collègues des autres EBE témoignent des mêmes difficulté et souvent, d'un même épuisement.
Le droit à l'emploi est déjà un sport de combat, qui se mène à moyens très resserrés au regard des défis à relever : malgré tout, nous avons grandi en 2025, tant en qualité qu'en quantité. Mais quid de la suite ? Alors que le monde associatif sous-financé est déjà en train de se casser la figure malgré déjà tous ses sacrifices, on s'interroge légitimement sur la suite.
D'autres comme Benoit Hamon sont déjà revenus sur le déséquilibre et nos collègues en réunion d'équipe partagent le même sentiment ; c'est toujours aux mêmes qu'on demande les milliards d'euros en sacrifice : pauvres, classe moyenne, services publics, associations.
Pourtant, les associations n'ont pas à pâlir de leurs apports indispensables à la société : personnes âgées aidées, insertion, formation, développement de savoir-faire, amélioration de la qualité de vie locale, écologie et économie circulaires ... les bilans qu'on nous demande constamment (contrairement à d'autres, pour le CICE et autres niches fiscales par exemple) le démontrent : nos impacts sont réels et bien identifiables.
A défaut d'avoir davantage de financements (on le mériterait), nous chercherons à créer des partenariats et trouver des clients, tant qu'il y a un peu d'argent dans l'économie réelle.
Nous continuerons donc à nous mobiliser, dans notre travail mais aussi en affirmant notre projet de société, humaniste, qui repose sur un esprit de responsabilité collective et une (bien) meilleure répartition des ressources et richesses.
Travaillons et mobilisons-nous ensemble. Mais avant, puisque les congés sont encore un droit lié à l'emploi, bonnes vacances à nous, pour celles et ceux qui en prennent.
Sophie L'Hostis Valérie DANIEL Nicolas Thomas Marianne Guyon Emilie Barrau Lewden Sylvie Elisa Lewis Vincent Müller ★ Gilles Malandrin Thierry PETONNET Ghislain De Muynck Patrick Valentin Laurent Grandguillaume Pascal Brice Henry Bayle Mathieu Garabedian Justine Evrard Anastasia Chambraud Florence Bravaccini Philippe-Didier GAUTHIER, PhD Jean-Christophe DOUBLIER Xavier Eydoux Fédération des acteurs de la solidarité La fédération des entreprises d'insertion Didier Duriez