The Road to Net Zero | La route vers la carboneutralité

The Road to Net Zero | La route vers la carboneutralité

Originally published on the FinDev Canada blog. **La version française suivra**

The Road to Net Zero 

By Lori Kerr , FinDev Canada CEO

At the beginning of the month, I had the opportunity to speak on a panel at McGill University’s Desautels Faculty of Management. The subject was “The Road to Net Zero” and joining me on the panel were Fanny Doucet, CFA from Scotiabank, and our moderator Sebastien Betermier from Desautels.  You can view the panel here: The Road to Net Zero - YouTube

Climate change is the existential crisis.  As its effects are felt more broadly, we increasingly see how all aspects of society are being impacted: the environment, the economy, health care, transportation, immigration & migration.  It is touching everything already and the effects will only get more pronounced.  

This is why the growing number of pledges towards net zero are important.  Commitments to net zero are being across all sectors of the economy.  But are we going as far, deep and fast we need to? 

During the panel I talked about what building a credible path to net zero requires and gave my own assessment as to how I think we are doing. 

Goal setting is the all-important first step.  This means more than saying “we most slow the effects of climate change”.  It means being specific as to what that will look like.  Here we have the clarity of the Paris agreement (1.5 degrees), backed by the monitoring and assessment of the International Panel on Climate Change (IPCC).  The commitments made in Paris are then translated into nationally determined contributions, or NDCs which articulate the specific goals for a particular country.  Finally, we have goals being set by various sectors of the economy. 

The second step relates to information – what is the pathway to decarbonization.  How will we achieve our goals?  This is work that is furiously underway, with some progress and but also many gaps.   

The third step revolves around the use of incentives to drive behaviour in support of the pathway and overall goal.  We need sticks and carrots, and if we are honest there are major gaps here in many important and determinative parts of the world. 

 Lastly, we have measurement and accountability – being public with progress (or lack thereof) through things like The Task-force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD) and reporting under various NDC reporting commitments.   Progress here, however, has been limited in terms of overall impact. 

Clearly we have a ways to go to get further, faster and deeper, and to respect the mantra from Glasgow last year and “keep 1.5 alive.”  Yet, while my overall assessment of progress under these four areas is somewhat critical, I remain optimistic that with the right will and engagement from groups like the students we spoke with during the panel and our own personal commitments to effect change that we can get there. 

Thank you, Sebastien and Fanny for an excellent discussion on this important topic.  The road is indeed a long one, but it is critical we push forward together. 


La route vers la carboneutralité 

Par Lori Kerr , PDG FinDev Canada

La semaine dernière, j’ai eu l’occasion de prendre la parole dans un groupe de discussion à la Faculté de gestion Desautels de l’Université McGill. Le sujet était « La route vers la carboneutralité », et avec moi dans le groupe de discussion se trouvaient Fanny Doucet, CFA de la Banque Scotia et notre modérateur Sebastien Betermier de Desautels. Vous pouvez voir le groupe de discussion ici : La route vers la carboneutralité – YouTube

Les changements climatiques sont la crise existentielle. Comme leurs effets se font sentir de façon générale, nous voyons de plus en plus comment tous les aspects de la société sont affectés : l’environnement, l’économie, les soins de santé, les transports, l’immigration et la migration. Les changements climatiques affectent déjà tout et les effets ne feront que s’aggraver. 

Pour cette raison, le nombre croissant d’engagements en faveur de la carboneutralité est important. Tous les secteurs de l’économie se sont engagés à maintenir la carboneutralité. En faisons-nous assez, et suffisamment profondément et rapidement qu’il le faut? 

Au cours du groupe de discussion, j’ai parlé de ce qu’il faut faire pour construire une voie crédible vers la carboneutralité et j’ai fait ma propre évaluation de notre progrès. 

L’établissement des objectifs est la première étape importante. Cela signifie plus que dire « nous devons ralentir les effets des changements climatiques ». Il faut être précis quant à ce à quoi cela va ressembler. Nous avons ici la clarté de l’Accord de Paris (1,5 degré), soutenue par la surveillance et l’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Les engagements pris à Paris se traduisent ensuite par des contributions déterminées au niveau national, ou CDNN, qui énoncent les objectifs précis d’un pays donné. Enfin, nous avons des objectifs fixés par divers secteurs de l’économie. 

La deuxième étape concerne l’information – quelle est la voie vers la décarbonisation. Comment atteindrons-nous nos objectifs? Il s’agit d’un travail furieusement en cours, avec quelques progrès, mais aussi de nombreuses lacunes. 

La troisième étape consiste à recourir à des mesures incitatives pour encourager le comportement à l’appui de la voie et de l’objectif global. Nous avons besoin d’une approche « bâton et carotte », et en toute franchise, il y a ici des lacunes majeures dans de nombreuses parties importantes et déterminantes du monde. 

Enfin, nous avons la mesure et la reddition de comptes, le progrès (ou l’absence de progrès) étant public par des éléments comme le Groupe de travail sur la divulgation de l’information financière relative aux changements climatiques (GTDFC) et la présentation de rapports en vertu de divers engagements de déclaration des CDNN. Toutefois, les progrès réalisés dans ce domaine ont été limités en termes d’impact global. 

Il est clair que nous avons un moyen d’aller plus loin, plus vite et plus profondément, et de respecter le mantra de Glasgow l’année dernière et de « garder 1,5 vivant ». Pourtant, bien que mon évaluation globale des progrès dans ces quatre domaines soit quelque peu critique, je reste optimiste qu’avec la bonne volonté et l’engagement de groupes comme les étudiants avec qui nous avons parlé au cours du groupe de discussion et nos engagements personnels d’apporter des changements, nous pouvons y parvenir. 

Je remercie Sébastien et Fanny pour une excellente discussion sur ce sujet important. La route est certes longue, mais il est essentiel que nous avancions ensemble. 

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