Physiologie neuromusculaire
Physiologie neuromusculaire
INTRODUCTION
1-RAPPEL SUR LES ELEMENTS DE L’APPAREIL
MANDUCATEUR
1-1-L'organe dentaire (complexe odonto-parodontal)
1-2-Les os maxillaires
1-3-L’articulation temporo-mandibulaire
1-4-Les muscles
1-5-Le complexe vasculo-nerveux
2- ANATOMO-PHYSIOLOGIE DU SYSTÈME NEURO-
MUSCULAIRE
2-1-Le système nerveux
2-1-1-L’organisation du système nerveux
2-1-2-Le neurone
2-1-3-Les récepteurs
2-1-4-Le nerf trijumeau
2-1-5-Les centres nerveux
2-1-6-Fonctions du système nerveux
L’Information
L’intégration
La réponse
2-1-7-Les voies nerveuses
Voies ascendantes (afférentes)
Voies descendantes (efférentes)
2-2-Le système musculaire
2-2-1-Définition
2-2-2-Différents type de muscles
2-2-3-La synapse neuro-musculaire ou la plaque motrice
2-2-4-La fonction musculaire (la contraction musculaire)
2-2-4-1-Définition
2-2-4-2-Types
Contraction isotonique
*Concentrique
*Excentrique
Contraction isométrique
2-2-4-3-Mécanisme de contraction
3-LA PHYSIOLOGIE NEURO-MUSCULAIRE DE L’APPAREIL
MANDUCATEUR
3-1- Rôles des récepteurs sensoriels
3-1-1-Les récepteurs musculaires et tendineux
3-1-2-Les récepteurs de la muqueuse buccale
3-1-3-Les récepteurs parodontaux
3-1-4-Les récepteurs de l’articulation temporo- mandibulaire
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-1- L’arc réflexe simple
3-2-2- Réflexe myotatique
3-2-3- Réflexe myotatique inverse
3-2-4- Réflexe d’inhibition réciproque
3-2-5- Réflexe d’ouverture buccale
3-2-6-Le réflexe de fermeture
3-2-7- Réflexe paradoxal du muscle ptérygoïdien latéral
3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire
3-3-1-Les positions fondamentales de la mandibule
Position de la RC
Position d’ICM
Position de repos ou de posture
*Force passive
*Force active
3-3-2- Les mouvements mandibulaires
3-3-2-1- Mouvements combinés
*Ouverture buccale
*Fermeture buccale
*Propulsion
*Rétropulsion
*Latéralité
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-1-Mastication
*Définition
*Neurophysiologie de la mastication
*Étapes de la mastication
*Le cycle masticatoire
3-3-2-2-2-Déglutition
*Définition
*Neurophysiologie de la déglutition
*Etapes de la déglutition
3-3-2-2-3- La respiration
*Définition
*Mécanisme de la respiration
3-3-2-2-4-Phonation
*Définition
*Contrôle nerveux de la phonation
*Mécanisme de la phonation
3-3-2-2-5-Autres mouvements complexes
*Bâillement
4-ADAPTATION DU SYSTEME NEURO-MUSCULAIRE
5-CONCLUSION
6-BIBLIOGRAPHIE
Physiologie neuromusculaire
L’appareil manducateur ou appareil stomatognathique est
un complexe polystructurel et polyfonctionnel. Il est constitué
de trois systèmes : le système ostéoarticulaire
(maxillaire,mandibule, ATM), le système neuromusculaire
(muscles masticateurs, système nerveux) et le système
dentaire (occlusion).
Sans le système nerveux qui déclenche et régularise
l’activité musculaire la fonction n’existerait pas. Le système
neuro-musculaire représente en effet un tout indissociable
qui en assurant les activités sensitivomotrices va permettre la
dynamique occlusale.
Physiologie neuromusculaire
L’appareil manducateur est un système de pétrissage
schématiquement constitué :
D’éléments passifs : Les dents et leur parodonte, les os maxillaires,
mandibulaire et les ATMs
D’éléments moteurs : système musculaire
D’éléments de commande et de contrôle : système nerveux
D’éléments énergétiques : le système vasculaire
La dent est constituée d’une couronne et d’une
racine les deux sont séparées par le collet, les
tissus qui l’entourent constituent le parodonte,
ce dernier est divisé en parodonte superficiel
(la gencive) et parodonte profond (os
alvéolaire, cément et desmodonte)
1-1-L'organe dentaire (complexe odonto-parodontal)
NANCI, A. Ten cate’s oral histology: development
structure and function. 8ème édition. Mosby: Elsevier,
2008. 398p.
Parmi ces éléments le desmodonte participe activement à la
dynamique fonctionnelle par son rôle sensoriel qui est assuré par
les organes récepteurs qu'il contient : les terminaisons nerveuses
proprioceptives.
1-1-L'organe dentaire (complexe odonto-parodontal)
Maxillaire supérieur:
Situé au-dessous de la cavité orbitaire et au-
dessus de la cavité buccale, en dehors des
fosses nasales. Il forme la plus grande partie de
la mâchoire supérieure.
1-2-Os maxillaires
http://jmhebting.free.fr/article6_2.php
Maxillaire inférieur:
La mandibule est située à la partie inférieure
de la face. On lui distingue trois parties:
moyenne, le corps et deux parties latérales:
les branches montantes.
1-2-Os maxillaires
HANSEN, J.T. Mémo fiches Anatomie Netter :
Tête et cou. 3ème édition. Paris : Masson,
2011.175p.
Paires et symétriques, les ATM relient la
mandibule au crâne. Elles sont
considérées comme les seules
articulations mobiles de la face. L’ATM est
constituée de surfaces osseuses
(temporales et mandibulaires), d’un
disque, système suspenseur (capsule,
synoviale et ligaments)
1-3-L’articulation temporo-mandibulaire
OKESON, J. P. Management of Temporomandibular
Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier,
2013.632p.
Le système musculaire manducateur
se compose de muscles élévateurs,
abaisseurs et de muscles cervicaux
qui sont indispensables au maintien de
la tête et à la dynamique mandibulaire.
1-4-Les muscles
OKESON, J. P. Management of Temporomandibular
Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier,
2013.632p.
-Muscle Temporal : Large, aplati,
rayonnant en éventail, Il est composé
de trois faisceaux : antérieur, moyen et
postérieur.
1-4-Les muscles
Muscles élévateurs
OKESON, J. P. Management of Temporomandibular
Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier,
2013.632p.
Muscle masséter : court, épais
et rectangulaire. Il est formé de
deux faisceaux superficiel et
profond.
1-4-Les muscles
Muscles élévateurs
OKESON, J. P. Management of Temporomandibular
Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier,
2013.632p.
Muscle ptérygoïdien latéral : Court,
épais et triangulaire. Il présente deux
faisceaux l’un supérieur sphéno-
ptérygoidien et l’autre inférieur
ptérygoïdien plus volumineux.
1-4-Les muscles
Muscles élévateurs
OKESON, J. P. Management of Temporomandibular
Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier,
2013.632p.
Muscle ptérygoïdien médial : Épais et
quadrilatère. Il se compose de deux
faisceaux accolés antérieur et
postérieur.
1-4-Les muscles
Muscles élévateurs
OKESON, J. P. Management of Temporomandibular
Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier,
2013.632p.
Muscles sus-hyoïdiens
abaisseurs directs (Digastrique,
Mylo-hyoïdien, Génio-hyoïdien,
Stylo-hyoïdien).
1-4-Les muscles
Muscles abaisseurs
http://slideplayer.fr/slide/1293962/
Muscles sous-hyoidiens
abaisseurs indirects (Stérno-
thyroïdien, Thyro-
hyoïdien,Stérno-hyoïdien, Omo-
hyoïdien).
1-4-Les muscles
Muscles abaisseurs
http://slideplayer.fr/slide/1293962/
Peaucier, Sterno-cléido-mastoïdien,
Trapèze, Scalène, Splénius, le petit et
grand complexus.
1-4-Les muscles
Muscles cervicaux
http://slideplayer.fr/slide/1293962/
La vascularisation provient essentiellement des rameaux de
l’artère carotide externe ainsi que l’artère faciale, tandis que
l’innervation de l’A.T.M ainsi que des maxillaires et des
muscles est en grande partie fournie par un nerf crânien mixte
: le trijumeau (V).
1-5-Complexe vasculo-nerveux
Physiologie neuromusculaire
Physiologie neuromusculaire
Le système nerveux est représenté par l’ensemble
d’organes ou de structures qui assurent la régulation
des principales fonctions de l’organisme.
2-1-1-L’organisation du système nerveux
Système nerveux
Système nerveux central (SNC) Système nerveux périphérique
Encéphal
e
Moelle épinière Voie sensitive
(afférente)
Voie motrice
(efférente)
Neurones
sensitifs
somatiques
Neurones
sensitifs
viscéraux
Système nerveux
somatique
Division sympathique Division parasympathique
Système
nerveux
autonomehttp://slideplayer.
fr/slide/485770/
2-1-1-L’organisation du système nerveux
•Traitement de
l’information
•Lien entre les fonctions
sensorielles et motrices
•Achemine l’information au
SNC et envoie l’information
en provenance du SNC
(nerfs)
Le neurone est l'unité structurelle et
fonctionnelle du système nerveux.
Typiquement, un neurone présente un
corps cellulaire (soma) muni de deux
types de prolongements:
2-1-2-Le neurone
http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-neurone-
209/
-l'axone : conduisant les influx à
partir du corps cellulaire et ;
-les dendrites : transmettent les
influx nerveux d’une cellule nerveuse
à une autre.
2-1-2-Le neurone
http://www.futurasciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-neurone-
209/
conduisent les influx à la moelle
épinière et à l’encéphale ;
2-1-2-Le neurone
Sensitifs
Neurone
Motrices
intercalaires (interneurone)
permettent des liaisons
successives, réciproques et
lointaines avec beaucoup de
cellules du système nerveux.
Le motoneurone représente la voie de sortie
du SNC
Les motoneurones sont situés dans la corne
ventrale de la moelle épinière
Motoneurone α (MNα):Innerve les
fibres extrafusales
Motoneurone ɣ(MN ɣ):Innerve le fibres
intrafusales
2-1-2-Le neurone
OKESON, J. P. Management of Temporomandibular
Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier,
2013.632p.
Les terminions nerveuses sensitives ou récepteurs sont des organes
disséminés dans tout le corps ; ils sont spécialisés dans la
transformation des stimuli internes et externes en influx nerveux et sa
transmission au système nerveux central. Ces récepteurs ont été
divisés en trois catégories
2-1-3-Les récepteurs
3-1-3-Les récepteurs
RÉCEPTEURS
Intérocepteurs Extérocepteurs Propriocepteurs
Perception de la
posture et de
l’équilibre
Détection des
stimulus
provenant de
l’extérieur
Détection des
stimulus provenant
de l’intérieur
(viscères et
vaisseaux sanguins)
3-1-3-Les récepteurs
Nom du récepteur Fonction (s)
Chimiorécepteurs
Détection de molécules
chimiques présents dans
l’environnement immédiat.
Photorécepteurs
Détection des rayons
lumineux.
Mécanorécepteurs
Détection des forces
mécaniques: pression,
vibration, étirement et
démangeaison.
Thermorécepteurs
Détection des changement de
température
Nocicepteurs Détection de la douleur
LA CLASSIFICATION DES
RÉCEPTEURS
3-1-3-1-Extérocepteurs
Ils répondent aux stimuli en provenance du milieu externe, le contact, la
température, la pression. Ils sont situés par exemple dans la peau et les
muqueuses. Ils interviennent lors de la mastication par le contact et
la saveur.
3-1-3-Les récepteurs
http://slideplayer.fr/slide/1319422/
3-1-3-2-Intérocepteurs
Ils concernent les viscères et sont en relation avec la perception de la faim,
de la soif et de la douleur viscérale ;( assurent les grandes fonctions
organiques de digestion, de circulation et de respiration).
3-1-3-Les récepteurs
3-1-3-3-Propriocepteurs
Ils fournissent au système nerveux central toutes les informations sur les
positions, les mouvements, les pressions, sur les efforts demandés
à chacun de nous groupes musculaires et sur la position de notre corps
dans l’espace (régulation des activités musculaires), situés dans les
muscles, les tendons, les ligaments et le périoste.
3-1-3-Les récepteurs
3-1-3-3-Propriocepteurs
Il existe quatre groupes de propriocepteurs :
• Les fiseaux neuro-musculaires
situés au sein des muscles, entre les fibres
musculaires. Ils sont stimulés par
l'étirement de celles-ci ;
3-1-3-Les récepteurs
http://www.sfar.org/acta/dossier/archives/ca07/html/ca07_26/ca07_26.h
tm
3-1-3-3-Propriocepteurs
• Les corpuscules de Golgi se
trouvent dans les tendons et les fibres
tendineux qui attachent ceux-ci aux
muscles. Ils réagissent à la tension
produite par la contraction du
muscle
3-1-3-Les récepteurs
http://www.sfar.org/acta/dossier/archives/ca07/html/ca07_26/ca07_26.h
tm
3-1-3-3-Propriocepteurs
• Les corpuscules de Pacini existent
dans les articulations, les tendons, les
insertions tendineuses, les aponévroses,
le périoste. Ils répondent à la
pression;
3-1-3-Les récepteurs
http://www.sfar.org/acta/dossier/archives/ca07/html/ca07_26/ca07_26.h
tm
3-1-3-3-Propriocepteurs
• Les terminaisons nerveuses libres non capsulées
réagissent aux sensations douloureuses dans la
profondeur des muscles, dans les tendons et les articulations.
3-1-3-Les récepteurs
Organisation périphérique:
il est constitué de deux racines, sensitive et
motrice, naissant à la face antérieure de la
protubérance. La racine sensitive présente peu
après son émergence un volumineux renflement
ganglionnaire : le ganglion de Gasser. Les trois
terminaisons du nerf trijumeau émerge à ce
niveau: le nerf ophtalmique (V1 ), le nerf
maxillaire ( V2 ) et le nerf mandibulaire ( V3 ).
3-1-4-Le nerf trijumeau
LESTON, J.M. Anatomie fonctionnelle du nerf trijumeau. Neuro chirurgie, 2009, vol 55, 15p.
Organisation périphérique:
La racine motrice contourne la racine sensitive et
s’unit au contingent sensitif du nerf ophtalmique
pour former le nerf mixte qu’est le nerf
mandibulaire. Les fibres motrices issues de la
racine motrice innervent les muscles
ptérygoïdiens, temporal, masséter, tenseur du
voile, mylo-hyoïdien et ventre antérieur du
digastrique.
3-1-4-Le nerf trijumeau
LESTON, J.M. Anatomie fonctionnelle du nerf trijumeau. Neuro chirurgie, 2009, vol 55, 15p.
Organisation centrale:
L’organisation centrale du trijumeau
comprend plusieurs noyaux répartis des
pédoncules cérébraux à la moelle
cervicale:
3-1-4-Le nerf trijumeau
LESTON, J.M. Anatomie fonctionnelle du nerf trijumeau. Neuro chirurgie, 2009, vol 55, 15p.
Organisation centrale:
-Le noyau mésencéphalique du V au niveau
des pédoncules cérébraux : il reçoit les fibres
proprioceptives issues de la plupart des muscles
masticateurs. Ces fibres serviront à établir les
réflexes myotatiques.
3-1-4-Le nerf trijumeau
1.noyau mésencéphalique 2. noyau moteur 3. Complexe sensitif du
trijumeau
4. Noyau principal, 5. noyau spinal, 6.sous noyau oral, 7. Sous noyau
interpolaire
8. sous noyau caudal 9. ganglion de Gasser 10. V1fente sphéno
maxillaire ;
11. V2 foramen rond; 12. V3 foramen ovale ;13. racine motrice
DEVOISE, L; DALLEL, R. Examen neurologique orofacial. EMC, médecine buccale. Aout 2014, 23-725-A-15, 13p.
Organisation centrale:
- Le noyau moteur du V au niveau de la
protubérance
- Le noyau sensitif: il reçoit les prolongements
courts des fibres ascendantes véhiculant la
sensibilité tactile et proprioceptive.
3-1-4-Le nerf trijumeau
1.noyau mésencéphalique 2. noyau moteur 3. Complexe sensitif du
trijumeau
4. Noyau principal, 5. noyau spinal, 6.sous noyau oral, 7. Sous noyau
interpolaire
8. sous noyau caudal 9. ganglion de Gasser 10. V1fente sphéno
maxillaire ;
11. V2 foramen rond; 12. V3 foramen ovale ;13. racine motrice
DEVOISE, L; DALLEL, R. Examen neurologique orofacial. EMC, médecine buccale. Aout 2014, 23-725-A-15, 13p.
Organisation centrale:
- Le noyau spinal du V: subdivisé en 3 noyaux
(nucleus oralis, interpolaris et caudalis). Les
nucleus interpolaris et caudalis reçoivent les
prolongements longs descendants des fibres
véhiculant la sensibilité tactile et proprioceptive.
3-1-4-Le nerf trijumeau
1.noyau mésencéphalique 2. noyau moteur 3. Complexe sensitif du
trijumeau
4. Noyau principal, 5. noyau spinal, 6.sous noyau oral, 7. Sous noyau
interpolaire
8. sous noyau caudal 9. ganglion de Gasser 10. V1fente sphéno
maxillaire ;
11. V2 foramen rond; 12. V3 foramen ovale ;13. racine motrice
DEVOISE, L; DALLEL, R. Examen neurologique orofacial. EMC, médecine buccale. Aout 2014, 23-725-A-15, 13p.
-La substance grise de la
moelle épinière : se comporte
comme un centre réflexe alors que la
substance blanche joue un rôle
conducteur.
3-1-5-Les centres nerveux
http://slideplayer.fr/slide/1319422/
-Le bulbe : centre de la
mastication, déglutition et salivation.
3-1-5-Les centres nerveux
http://slideplayer.fr/slide/1319422/
-La protubérance annulaire : joue
un rôle dans la production des
mécanismes complexes de la
mastication.
3-1-5-Les centres nerveux
http://slideplayer.fr/slide/1319422/
-L’hypothalamus : cerveau de la vie
végétative.
-Le rhinencéphale : ou système
limbique, intervient dans les réactions
émotionnelles.
3-1-5-Les centres nerveux
http://www.sfar.org/acta/dossier/archives/ca07/html/ca07_26/ca07_26.h
tm
-Le cortex : joue un rôle important
dans le reflexe, son influence transforme
l’activité primitivement et purement réflexe
en automatisme (mouvement volontaire)
3-1-5-Les centres nerveux
http://www.sfar.org/acta/dossier/archives/ca07/html/ca07_26/ca07_26.ht
m
La réponse: C'est sa fonction motrice
représenté par la contraction musculaire
2-1-6-Fonctions du système nerveux
Perception : C’est la phase d’acquisition
de l’information, à l'aide de récepteurs
L’intégration (traitement de l’information)
Il analyse et intègre les informations au
niveau du système nerveux central, ensuite
il décide d'une réponse appropriée
http://slideplayer.fr/slide/1204565 /
2-1-6-Fonctions du système nerveux
Organes
SNP
SNC
Stimulus
Récepteurs
Transmission de
l’influx nerveux
par des voies
sensitives
Analyse et intégration de l’information qui permet
l’élaboration et l’initiation d’une réponse.
Transmission des influx nerveux par les
voies motrices
Système nerveux
somatique
Système nerveux
autonome (para-
et sympa-)
Muscles
squelettiques
Muscle
cardiaques,
muscles lisses et
glandes
Réponse
Voies ascendantes (afférentes)
-Allant des récepteurs au cortex.
-L’information est véhiculée au thalamus par
des fibres sensitives ou afférentes, qui
proviennent :
2-1-7-Les voies nerveuses
http://slideplayer.fr/slide/1293962/
-De la surface cutanée : c’est une sensibilité extéroceptive.
-Des tissus profonds (muscles, articulations) : c’est une sensibilité
proprioceptive.
-Des organes internes comme les viscères, les vaisseaux : c’est une
sensibilité intéroceptive.
2-1-7-Les voies nerveuses
Voies descendantes (efférentes)
-Allant du cortex aux effecteurs.
-L’information se distribue dans trois étages du
système nerveux ; en conséquence on
distingue les mouvements suivants :
2-1-7-Les voies nerveuses
http://slideplayer.fr/slide/1293962/
*Mouvement réflexe : au niveau segmentaire, les motoneurones se
rendent directement aux muscles striés, ou par l’intermédiaire du système
nerveux végétatif, vers les glandes, les muscles lisses ou le cœur.
2-1-7-Les voies nerveuses
*Mouvement automatique et semi-automatique : qui résulte de
l’activation des centres supra segmentaires sous corticaux. Elle permet des
activités motrices complexes (déglutition, mastication).
*Mouvement volontaire (pyramidale) : qui résulte de l’activation du
cortex.
2-1-7-Les voies nerveuses
Physiologie neuromusculaire
Muscle
C'est un organe doué de propriétés contractiles, fait de cellules
spécialisées aptes à transformer l'énergie chimique (ATP) en énergie
mécanique.
Grace à cette propriété les muscles sont capables d’exercer une
force.
Le tissu musculaire représente presque la moitié de notre masse
corporelle.
2-2-1-Définition
-Tissu musculaire cardiaque
-Tissu musculaire lisse
-Tissu musculaire squelettique
2-2-2-Différents type de muscles
http://science-011.blogspot.com/2013/12/le-tissu-musculaire-et-le-mecanisme-
de.html
2-2-2-Différents type de muscles
La plaque motrice désigne la jonction entre
un neurone et une cellule musculaire.
Chaque muscle est innervé par au moins
un nerf moteur (motoneurone), qui est
constitué de centaines d’axones de
neurones moteurs, à l’intérieur du muscle,
chaque axone se ramifie en plusieurs
terminaisons axonales dont chacune va
établir une jonction neuromusculaire avec
une seule fibre musculaire.
2-2-3-La synapse neuro-musculaire ou plaque motrice
http://www.kartable.fr/terminale-s/svt/1047/cours/le-
reflexe-myotatique-et-le-message-nerveux,TS07056
-L’unité motrice comprend un neurone
et toutes les fibres musculaires qu’il
rejoint. En moyenne, le nombre de
fibres musculaires par unité motrice
est de 150, mais il peut varier de 4 à
plusieurs centaines.
Elle présente trois points importants :
2-2-3-La synapse neuro-musculaire ou plaque motrice
http://staff.fcps.net/cverdecc/adv%20a&p/notes/muscle%2
0unit/contration%20of%20motor/contraction_of_motor_uni
ts.htm
-L’élément pré-synaptique = bouton
synaptique, qui renferme de nombreuses
vésicules de neurotransmetteurs (ex :
acétylcholine). C’est la terminaison du
neurone.
2-2-3-La synapse neuro-musculaire ou plaque motrice
http://staff.fcps.net/cverdecc/adv%20a&p/notes/muscle%2
0unit/contration%20of%20motor/contraction_of_motor_uni
ts.htm
-La fente synaptique : espace de 20
à 30 nm rempli de liquide interstitiel
2-2-3-La synapse neuro-musculaire ou plaque motrice
http://staff.fcps.net/cverdecc/adv%20a&p/notes/muscle%2
0unit/contration%20of%20motor/contraction_of_motor_uni
ts.htm
-L’élément post-synaptique (la fibre
musculaire) : elle porte des récepteurs
spécifiques du neurotransmetteur (ex : Ach)
2-2-3-La synapse neuro-musculaire ou plaque motrice
http://staff.fcps.net/cverdecc/adv%20a&p/notes/muscle%2
0unit/contration%20of%20motor/contraction_of_motor_uni
ts.htm
La contraction est un raccourcissement ou mise sous tension
d'un muscle permettant à celui-ci d'assurer son rôle mécanique
ou statique.
2-2-4-Contraction musculaire
2-2-4-1-Définition
-Contraction isotonique :
La contraction musculaire est dite isotonique
lorsque le muscle change de longueur tout en
gardant une tension constante. Elle est
produite lorsqu’un grand nombre d'unités
motrices dans le muscle sont stimulées. On
cite deux types de contraction
2-2-4-Contraction musculaire
2-2-4-1-Types
http://kravmaga-systeme.com/2011/10/24/quest-ce-une-
contraction-isometrique/
La contraction concentrique : Elle
aboutit à un raccourcissement actif du
corps musculaire
Elle est particulièrement présente au
niveau des muscles élévateurs.
2-2-4-Contraction musculaire
2-2-4-2-Types
http://kravmaga-systeme.com/2011/10/24/quest-ce-une-
contraction-isometrique/
La contraction excentrique : Elle
se traduit par un allongement actif d’un
muscle sous tension. Ce type de
contraction se trouve tout particulièrement
au niveau du chef supérieur du
ptérygoïdien latéral.
2-2-4-Contraction musculaire
2-2-4-2-Types
http://kravmaga-systeme.com/2011/10/24/quest-ce-une-
contraction-isometrique/
Contraction isométrique :
Elle correspond au maintien de la longueur des
fibres musculaires, avec une tension variable. Quand
un nombre approprié d’unités motrices se contractent
en opposition à une force donnée (en opposition à
une contraction dynamique).
2-2-4-Contraction musculaire
2-2-4-2-Types
http://kravmaga-systeme.com/2011/10/24/quest-ce-une-
contraction-isometrique/
Lors de la contraction, les sarcomères se raccourcit par un glissement des
filaments minces le long des filaments épais
Les filaments minces glissent vers le centre (zone H), les stries Z sont tirés
vers les filaments
2-2-4-Contraction musculaire
2-2-4-3-Mécanisme
http://kravmaga-systeme.com/2011/10/24/quest-ce-une-contraction-
isometrique/
Physiologie neuromusculaire
Les fuseaux neuro-musculaires:
Ce sont des mécanorécepteurs sensibles aux
états et aux variations de longueur du muscle.
Ils sont constitués d’une capsule fibreuse
contenant de fibres musculaires spécialisées,
dites intrafusales.
Ils s’insèrent sur une ou deux terminaisons de
la gaine d’une grande fibre musculaire striée
dite extrafusale.
3-1- Rôles de récepteurs sensoriels
3-1-1-Les récepteurs musculaires et tendineux
http://www.sfar.org/acta/dossier/archives/ca07/html/
ca07_26/ca07_26.htm
Les fuseaux neuro-musculaires:
Ces fuseaux ont plusieurs rôles:
- Informent sur l’état d’allongement des fibres musculaires.
- Ils informent sur la vitesse de l’étirement ou de raccourcissements
des fibres « intrafusales ».
- Ils règlent le niveau zéro d’activation du motoneurone, et devient
donc le responsable du tonus musculaire involontaire.
3-1- Rôles de récepteurs sensoriels
3-1-1-Les récepteurs musculaires et tendineux
Les organes tendineux de Golgi :
Ils sont situés au niveau des jonctions musculo-
névrotiques ou musculo- tendineuses.
Rôles:
-Rendent compte de l’état de tension du muscle.
-Provoque une inhibition protectrice du muscle lors
de tensions trop importantes, par un réflexe
myotatique .
3-1- Rôles de récepteurs sensoriels
3-1-1-Les récepteurs musculaires et tendineux
http://www.sfar.org/acta/dossier/archives/ca07/html/
ca07_26/ca07_26.htm
La muqueuse buccale est richement innervée et présente une grande
sensibilité tactile
Physiologie des récepteurs de la muqueuse buccale:
Au niveau des lèvres supérieures, ou elle atteint un maximum, l’appréciation
de la forme d’un objet introduit dans la bouche est également bien
développée, elle met en évidence la fonction sensorielle des récepteurs
buccaux. Ces récepteurs sont par ailleurs le point de départ d’une régulation
des fonctions en cours.
3-1- Rôles de récepteurs sensoriels
3-1-2-Les récepteurs de la muqueuse buccale
L’innervation sensitive se fait par deux voies différentes :
-Le paquet vasculo-nerveux dentaire avant son entrée
dans la pulpe.
-Les petites branches des nerfs inter dentaires ou inter
radiculaires, issus du plexus dentaire ou de la division
d’un nerf apical.
-Les récepteurs parodontaux existent dans le
desmodonte, la gencive et le périoste.
3-1- Rôles de récepteurs sensoriels
3-1-3-Les récepteurs parodontaux
HERBET, F.W. L’atlas de parodontologie.
3ème édition. Paris: MASSON, 2004.529p.
On peut décrire dans le parodonte :
Des récepteurs à adaptation rapide
Des récepteurs à adaptation lente
Des récepteurs à activité spontanée
3-1- Rôles de récepteurs sensoriels
3-1-3-Les récepteurs parodontaux
Physiologie des récepteurs parodontaux :Ils rendent compte :
-De l’intensité de la force exercée par le nombre de récepteurs activés.
-De la direction et du sens de la stimulation.
-De la durée et la vitesse d’application de la stimulation.
3-1- Rôles de récepteurs sensoriels
3-1-3-Les récepteurs parodontaux
Les sensations issues du parodonte sont de deux types extéroceptives et
proprioceptives :
La sensation extéroceptive : selon son intensité, une stimulation mécanique du
parodonte évoque une sensation tactile, de pression ou de douleur .
La sensation proprioceptive : les récepteurs parodontaux participent à la
perception de position de la mandibule, les propriocepteurs sont sensibles aux
déplacements
3-1- Rôles de récepteurs sensoriels
3-1-3-Les récepteurs parodontaux
4 types de récepteurs sont généralement décrits :
-Les terminaisons libres : Abondantes dans toutes
les zones innervées, viennent ensuite par ordre de
fréquence .
-Les organes de Golgi : Situés dans les ligaments,
ils informent sur la position de l’articulation.
3-1- Rôles de récepteurs sensoriels
3-1-4-Les récepteurs de l’articulation temporo- mandibulaire
http://www.futurasciences.com/magazines/sante/infos/dico
/d/biologie-neurone-209/
-Les corpuscules de Ruffini : Situés dans la
capsule articulaire, leur rôle est d’informer sur
les incitations de mouvement et de position.
-Les corpuscules de Pacini: Situés dans la
capsule, qui répondent uniquement sur des
mouvements.
3-1- Rôles de récepteurs sensoriels
3-1-4-Les récepteurs de l’articulation temporo- mandibulaire
DEVOIZE, L ; DALLEL, R. Examen neurologique orofacial. EMC -
Odontologie 2014;9(3):1-12.
Physiologie des récepteurs de l’A.T.M :
Les sensations issues de l’A.T.M sont uniquement proprioceptives : la perception
des positions de la mandibule.
Les récepteurs de l’A.T.M sont donc bien essentiels dans l’élaboration de cette
sensation.
3-1- Rôles de récepteurs sensoriels
3-1-4-Les récepteurs de l’articulation temporo- mandibulaire
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-1- L’arc réflexe simple
Arc réflexe: réponse d’un effecteur (muscle lisse ou strié, glande) à une
stimulation portée à distance.
Types de réflexes
*Le réflexe mono synaptique : deux synapses au niveau de la moelle
épinière et entre le nerf et le muscle. La première est appelée centrale et la
deuxième est la plaque motrice.
*Les réflexes poly synaptiques : Plus de 2 synapses
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-1- L’arc réflexe simple
L’arc réflexe simple, exige l’intervention
de 5 organes :
-Un organe récepteur qui reçoit
l’excitation.
-Un premier conducteur sensitif,
centripète ou afférent où chemine l’influx
élaboré dans l’organe récepteur.
http://schwann.free.fr/reflex_fig_arc.html
-Un centre réflexe qui reçoit l’influx sensitif et
élabore l’influx moteur.
-Un second conducteur moteur centrifuge ou
efférent où chemine l’influx moteur.
-Un organe effecteur.
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-1- L’arc réflexe simple
http://schwann.free.fr/reflex_fig_arc.html
L’arc réflexe se produit de la
manière suivante :
Sous l’action d’une excitation
périphérique, l’influx nerveux suit un
trajet centripète qui conduit à un
neurone sensitif en T dont le corps est
situé dans le ganglion spinal ; son
axone pénètre dans la moelle par sa
racine postérieure.
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-1- L’arc réflexe simple
http://slideplayer.fr/slide/1204565/
La synapse a lieu à l’intérieur de la
substance grise de la moelle entre l’axone
du nerf sensitif et la dendrite du nerf moteur
dont l’axone sort par la racine antérieure et
conduit l’influx à la plaque motrice ; ce
neurone moteur des cornes antérieures,
avec son axone et les fibres musculaires
auxquelles il se distribue, représente ce
qu’on appelle « la voie motrice terminale ».
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-1- L’arc réflexe simple
http://slideplayer.fr/slide/1204565/
Il a pour but de provoquer la contraction d’un muscle
lors de son étirement, il permet de s’opposer à un
mouvement imposé. Son organisation part du fuseau
neuromusculaire
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-2- Réflexe myotatique
Le réflexe myotatique met en jeu un arc
réflexe qui comporte 5 éléments :
-Les récepteurs que sont les fuseaux
neuromusculaires. Ils détectent
l'étirement du muscle et le convertissent
en stimulus.
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-2- Réflexe myotatique
http://www.kartable.fr/terminale-s/svt/1047/cours/le-
reflexe-myotatique-et-le-message-nerveux,TS07056
-La voie afférente, des fibres sensitives qui
partent à partir du fuseau.
-Un centre d'intégration : le motoneurone
alpha qui se trouve dans la corne
postérieure du segment médullaire
correspondant au muscle étiré.
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-2- Réflexe myotatique
http://www.kartable.fr/terminale-s/svt/1047/cours/le-
reflexe-myotatique-et-le-message-nerveux,TS07056
-La voie efférente est constituée des fibres
myélinisées et de grand diamètre qui
correspondent aux axones des motoneurone
alpha.
-L’effecteur est le même muscle qui a été étiré
au départ.
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-2- Réflexe myotatique
http://www.kartable.fr/terminale-s/svt/1047/cours/le-
reflexe-myotatique-et-le-message-nerveux,TS07056
Propriété et rôles du réflexe :
C’est un réflexe musculo-musculaire très localisé puisqu’il ne peut concerner
qu’un seul faisceau musculaire.
Il représente la régulation essentielle de la longueur du muscle en fonction de
la traction qu’il subit, cette régulation est l’un des éléments les plus importants
dans le maintien de la posture, il permet également l’ajustement en cours de
mouvement de la contraction.
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-2- Réflexe myotatique
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-2- Réflexe myotatique
Il s’agit d’un réflexe que l’on peut
facilement mettre en évidence au
niveau du masséter: la percussion du
menton vers le bas provoque un
mouvement brusque de fermeture de
la bouche.
OKESON, J. P. Management of Temporomandibular
Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier,
2013.632p.
Physiologie neuromusculaire
Il permet d’éviter la rupture tendineuse en provoquant lorsque le muscle est
trop étiré un relâchement musculaire par arrêt de toute contraction.
Au niveau des tendons existent des récepteurs sensoriels : les organes
tendineux de Golgi qui sont des capteurs sensibles à la force musculaire
développée.
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-3- Réflexe myotatique inverse
L’activité musculaire intense peut
déclencher l'apparition de potentiels post
synaptiques inhibiteurs qui inhibent le
fonctionnement des motoneurones.
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-3- Réflexe myotatique inverse
BOUDHRAA, W. Contribution à l’étude de la posture céphalique dans la
physiologie et la physiopathologie de l’appareil manducateur. Nancy :
université Henri Poincare Nancy. 153p.Th. Etat : Chir dent : Henri
poincare : 2011.
Lors d'une traction importante sur le motoneurone,
le réflexe myotatique inverse entraîne le
relâchement du muscle par inhibition des
motoneurones. C'est un réflexe de protection du
muscle contre sa propre désinsertion. Ce réflexe
myotatique inverse ne devient efficace que dans
des conditions extrêmes.
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-3- Réflexe myotatique inverse
http://slideplayer.fr/slide/1613422/
Il entraîne l’inhibition de l’activité d’un muscle ou d’un groupe musculaire (les
élévateurs par exemple) lors de la contraction d’un muscle ou d’un groupe
musculaire antagoniste (les abaisseurs par exemple).
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-4- Réflexe d’inhibition réciproque
http://slideplayer.fr/slide/1613422/
C'est à partir de la structure du réflexe myotatique que s'ajoute un
neurone intermédiaire, inhibiteur de l'antagoniste.
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-4- Réflexe d’inhibition réciproque
http://slideplayer.fr/slide/1613422/
Physiologie neuromusculaire
Il provoque une ouverture de la bouche en
réponse à un stimulus nociceptif provoqué
par la fermeture buccale.
Les caractéristiques neurophysiologiques de
ce type de réflexe sont très différentes de
celles des réflexes d’étirement.
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-5- Réflexe d’ouverture buccale
BOUDHRAA, W. Contribution à l’étude de la posture céphalique dans la
physiologie et la physiopathologie de l’appareil manducateur. Nancy :
université Henri Poincare Nancy. 153p.Th. Etat : Chir dent : Henri
poincare : 2011.
Ces réflexes d’ouverture sont plus diffus,
plus durables, car ils peuvent se
prolonger malgré l’arrêt de la stimulation
qui les a déclenché.
Ce type de réflexe, mis en jeu de façon
anormalement importante, pourrait avoir
pour résultante un spasme des muscles
élévateurs.
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-5- Réflexe d’ouverture buccale
OKESON, J. P. Management of Temporomandibular
Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier,
2013.632p.
Le réflexe de fermeture se produit lors de la déglutition et en réponse à un
léger stimulus appliqué à la face dorsale de la langue.
Il se produit aussi si une pression est appliquée par un coup sec pour abaisser
la mandibule
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-6-le réflexe de fermeture
Ce muscle participe presque à tous les mouvements mandibulaires. Son chef
inférieur se contracte lors de l’ouverture buccale en synergie avec les muscles
abaisseurs de la mandibule. Son chef supérieur se contracte pendant la fermeture
buccale en même temps que les muscles élévateurs, mais dans ce cas il intervient
seulement à la fin de l’action de fermeture buccale et pas en synergie avec les
muscles élévateurs.
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-7- Réflexe paradoxal du muscle ptérygoïdien latéral
Cette contraction agit en rôle protecteur
de la tête condylienne. Le chef supérieur
appuie l’appareil discal sur la tête
condylienne pour guider et ralentir le
positionnement de celui-ci dans la fosse
glénoïde.
3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires
3-2-7- Réflexe paradoxal du muscle ptérygoïdien latéral
BOUDHRAA, W. Contribution à l’étude de la posture céphalique dans la
physiologie et la physiopathologie de l’appareil manducateur. Nancy :
université Henri Poincare Nancy. 153p.Th. Etat : Chir dent : Henri
poincare : 2011.
Position de la RC
Il s’agit d’une relation mandibulo-crânienne
indépendante des dents.
C’est la position la plus postérieure,
symétrique, non forcée de la mandibule,
position à partir de laquelle tous les
mouvements de latéralité sont possibles
3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire
3-3-1-Les positions fondamentales de la mandibule
http://slideplayer.fr/slide/1319422/
Position de la RC
Les condyles occupent une position haute et
reculé dans leurs cavités glénoïdes.
Au niveau du muscles : contraction des
élévateurs, les fibres postérieures du temporal
exercent leur action rétrusive.
3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire
3-3-1-Les positions fondamentales de la mandibule
http://slideplayer.fr/slide/1319422/
Position d’ICM
Position mandibulaire de fermeture où les arcades dentaires présentent le
maximum de points ou de surfaces de contact.
ATM: Un léger glissement de la tête condylienne sous la face inférieure du
ménisque.
Au niveau du muscles : Un renforcement de la contraction des élévateurs
3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire
3-3-1-Les positions fondamentales de la mandibule
Position de repos ou de posture
Position de référence particulière à chaque individu
C’est dans cette position que commencent et se terminent les mouvements
mandibulaires.
Dans cette position, les dents ne sont pas en contact, la distance qui sépare leurs
faces occlusales est appelée « l’espace libre d’inocclusion ».
3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire
3-3-1-Les positions fondamentales de la mandibule
Position de repos ou de posture
Lorsque les muscles se relâchent après la fonction, la position de posture est
reprise.
Cette position est obtenue par l’interaction de différentes forces:
3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire
3-3-1-Les positions fondamentales de la mandibule
Force passive :
La musculature n’est jamais au repos même pendant le sommeil, car un
tonus de repos est entretenu par des contractions reflexes intermittentes
des fibres par relève.
3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire
3-3-1-Les positions fondamentales de la mandibule
Force passive :
De même la viscoélasticité des fibres musculaire et des tissus ligamentaires de
l’articulation temporo-mandibulaire influence considérablement la position
mandibulaire tout en contre balançant l’action de la pesanteur sur cette structure
squelettique.
3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire
3-3-1-Les positions fondamentales de la mandibule
Force active
Les impulsions qui règlent l’activité des muscles mandibulaire proviennent toute du
noyau moteur du V.
Ce noyau moteur reçoit des impulsions activatrices et des impulsions inhibitrices.
La voie efférente des noyaux moteurs du V ne déclenche des impulsions que si les
impulsions excitatrices reçus dominent les impulsions inhibitrices.
3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire
3-3-1-Les positions fondamentales de la mandibule
Force active
Les impulsions sont reçues par 2 sources principales différentes :
- Les terminaisons sensorielles proprioceptives.
- Centre nerveux du cortex.
3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire
3-3-1-Les positions fondamentales de la mandibule
Ouverture buccale
Situé entre deux positions limites l’OIM et la position d’ouverture maximale
(POM).
Le mouvement d’ouverture a une amplitude moyenne de 50,2 mm.
3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire
3-3-2- Les mouvements mandibulaires
3-3-2-1- Mouvements combinés
1ère Phase :
Sous l’influence de la contraction des muscles
abaisseurs, on a un abaissement de la mandibule
par rotation autour d’un axe charnière.
Le faisceau supérieur du muscle ptérygoïdien
externe et l’appareil tenseur se relâchent, et le
faisceau inférieur commence à se contracter.
3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire
3-3-2- Les mouvements mandibulaires
3-3-2-1- Mouvements combinés
LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une
approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
2ème Phase :
Le complexe condylo-discal glisse vers l’avant le
long du versant postérieur du condyle temporale
(translation).
Finalement, le mouvement d’ouverture s’arrête
par mise en tension des ligaments et des muscles
antagonistes.
3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire
3-3-2- Les mouvements mandibulaires
3-3-2-1- Mouvements combinés
LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une
approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
Fermeture buccale
Elle correspond à l’élévation de la mandibule.
Ce mouvement s’accomplit suivant un mécanisme symétrique et inverse
de celui du mouvement d’ouverture auquel il fait suite. Elle se déroule
en deux phases :
3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire
3-3-2- Les mouvements mandibulaires
3-3-2-1- Mouvements combinés
Fermeture buccale
1ère phase :
Est due à la contraction des fibres
antérieures du temporal qui élève la
mandibule.
3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire
3-3-2- Les mouvements mandibulaires
3-3-2-1- Mouvements combinés
LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une
approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
2ème phase :
Intervient par la contraction des muscles
rétropulseurs :
- fibres postérieurs du temporal,
- fibres profonds du masséter
- et le ventre postérieur du digastrique
3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire
3-3-2- Les mouvements mandibulaires
3-3-2-1- Mouvements combinés
LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une
approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
2ème phase :
En fin de fermeture, on assiste à : Contraction du
faisceau supérieur du PL, relâchement du
faisceau inférieur du PL.
L’arrêt du mouvement s’obtient généralement
par l’occlusion des arcades dentaires.
3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire
3-3-2- Les mouvements mandibulaires
3-3-2-1- Mouvements combinés
LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une
approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
Propulsion :Elle nécessite
-Un glissement du condyle mandibulaire le long de
l’éminence temporale, et des incisives inferieures le long
des incisives supérieures pour désengrener les arcades
dentaires.
-Une contraction symétrique des faisceaux inférieurs
des muscles ptérygoïdiens latéraux et des faisceaux
superficiels des masséters.
3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire
3-3-2- Les mouvements mandibulaires
3-3-2-1- Mouvements combinés
LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une
approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
Rétropulsion
Les mouvements de rétropulsion demandent une contraction combinée et
simultanée des fibres horizontales postérieures du temporal, des muscles
abaisseurs et du ventre postérieur du digastrique.
Pour Ackermann, le faisceau profond du masséter aurait également une action
rétropulsive.
3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire
3-3-2- Les mouvements mandibulaires
3-3-2-1- Mouvements combinés
Latéralité
-La diduction consiste en une rotation alternative de la
mâchoire autour de chaque condyle.
-Du côté du déplacement, se produit une contraction des
fibres postérieures horizontales du muscle temporal, du
ventre postérieur du muscle digastrique, et des fibres
profondes du muscle masséter.
3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire
3-3-2- Les mouvements mandibulaires
3-3-2-1- Mouvements combinés
LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une
approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
Latéralité
-Du côté opposé au mouvement, se produit une
contraction du faisceau inférieur du muscle
ptérygoïdien latéral et accessoirement du
muscle ptérygoïdien médial et du muscle
masséter superficiel.
3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire
3-3-2- Les mouvements mandibulaires
3-3-2-1- Mouvements combinés
LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une
approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
Définition
La mastication est le résultat d’une activité extrêmement complexe du système
masticatoire et digestif. Elle comprend une série de mouvements
mandibulaires débutant par l’introduction des aliments dans la cavité buccale
et aboutissant après une préparation mécanique et physico-chimique, à la
déglutition du bol alimentaire. C’est une fonction acquise qui se développe dès
l’apparition des dents temporaires.
3-3-2-2-Mouvements
fonctionnels
3-3-2-2-1-Mastication
Neurophysiologie de la mastication
Aujourd'hui ; on admet l’existence d’un
centre de mastication situé dans le noyau
spinal du V.
3-3-2-2-Mouvements
fonctionnels
3-3-2-2-1-Mastication
DEVOISE, L; DALLEL, R. Examen neurologique orofacial.
EMC, médecine buccale. Aout 2014, 23-725-A-15, 13p
Il est structuré en 3 étages :
*L’étage d’entrée : il reçoit l’information sous
forme d’influx
*L’étage d’intégration : à son niveau
l’information est analysée, infiltrée, intégrée et
enfin selon les besoin activée ou inhibée.
*L’étage de sortie : il regroupe les moto-
neurones
3-3-2-2-Mouvements
fonctionnels
3-3-2-2-1-Mastication
LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une
approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
Les centres nerveux supérieurs:
L’existence du centre de mastication n’exclue pas la
possibilité de l’intervention de certains centres
nerveux supérieurs. Les études les plus récentes ont
démontré l’intervention du cortex.
Le cortex peut recevoir directement les informations
et agir au niveau du centre masticateur au niveau de
l’intégration et même directement sur l’étage de
sortie ceci explique que la mastication est un acte
semi-volontaire.
3-3-2-2-Mouvements
fonctionnels
3-3-2-2-1-Mastication
LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une
approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
La mastication s’effectue à son début par des mouvements volontaires puis
devient très rapidement un acte réflexe et ordonné par des impulsions sensitives
en provenance des récepteurs:
-Parodontaux,
-De la muqueuse buccale,
-Des muscles et tendons,
-Les terminaisons nerveuses sensorielles
3-3-2-2-Mouvements
fonctionnels
3-3-2-2-1-Mastication
Qui analysent les caractères de l’aliment (dureté, volume, forme, situation) au
niveau du noyau spinal du V.
Le trajet effectué par la mandibule au cours de la mastication définit
l’enveloppe fonctionnelle.
3-3-2-2-Mouvements
fonctionnels
3-3-2-2-1-Mastication
Etapes de la mastication:
L’incision : les jeux musculaires étant symétriques, le mouvement se déroule
dans le plan sagittal. On observe la contraction :
- Des masséters profonds
- Des temporaux postérieurs
- Les ptérygoïdiens latéraux supérieurs contrôlent les rapports articulaires.
3-3-2-2-Mouvements
fonctionnels
3-3-2-2-1-Mastication
Etapes de la mastication:
La mastication proprement dite
Les mouvements de mastication se situent à l’intérieur des mouvements limites.
Lors d’un cycle de mastication, les activités musculaires peuvent être divisées en 2
phases principales :
3-3-2-2-Mouvements
fonctionnels
3-3-2-2-1-Mastication
Etapes de la mastication:
→ Phase préparatoire : C’est une phase préparatoire d’ouverture et de fermeture à
distance des dents avec des contractions musculaires d’intensité moyenne.
→ Phase dento-dentaire : Subdivisée en une entrée dentaire de cycle et une
sortie dentaire de cycle, avec des contractions musculaires de forte intensité.
3-3-2-2-Mouvements
fonctionnels
3-3-2-2-1-Mastication
Le cycle masticatoire
La mastication est décrite sous forme de cycles.
Dès la fin de la déglutition qui s’effectue en PIM
en imposant une contraction importante des
muscles élévateurs, les dents mandibulaires se
déplacent en cycles dont le point de départ et la
phase terminale se situent en PIM.
3-3-2-2-Mouvements
fonctionnels
3-3-2-2-1-Mastication
Le cycle de mastication
L’amplitude des cycles est dépendante du
volume et de la consistance du bol alimentaire,
mais également de la pente des surfaces de
guidage.
Ainsi, une fonction canine présente des cycles
plus étroits qu’une fonction groupe.
3-3-2-2-Mouvements
fonctionnels
3-3-2-2-1-Mastication
Le cycle masticatoire
Plan frontal:
Un cycle masticatoire typique a une forme ellipsoïdale en goutte
d’eau.
-Phase préparatoire: le dentalé s’abaisse depuis la position
d’OIM en s’écartant légèrement de la ligne médiane, puis la
rejoint et la franchit en continuant de descendre latéralement du
coté travaillant jusqu’à ce que les bords incisifs soient écartés de
16-18 mm.
3-3-2-2-Mouvements
fonctionnels
3-3-2-2-1-Mastication
OKESON, J. P. Management of Temporomandibular
Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier,
2013.632p.
Le cycle masticatoire
- Phase d’écrasement:
Elle amène les dents en contact avec la nourriture. Le
mouvement de remontée se poursuit alors pratiquement
verticalement puis rejoint la ligne médiane de sorte que
lorsque les dents sont séparées de 03 mm le dentalé est
décalé latéralement de 03 mm par rapport à la ligne médiane.
3-3-2-2-Mouvements
fonctionnels
3-3-2-2-1-Mastication
OKESON, J. P. Management of Temporomandibular
Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier,
2013.632p.
Le cycle masticatoire
Dans le plan sagittal: Pendant un cycle masticatoire typique, on
peut noter durant la phase d’ouverture que la mandibule se déplace
légèrement vers l’avant, pendant la phase de fermeture, elle suit
une trajectoire postérieure qui revient vers l’avant jusqu’à la position
d’PIM.
3-3-2-2-Mouvements
fonctionnels
3-3-2-2-1-Mastication
Définition
C’est l’acte par lequel le contenu buccal (salive+liquide/bol
alimentaire) est propulsé de la bouche dans l’estomac.
Elle fait suite à la mastication.
La durée totale quotidienne de la mastication est d’une
vingtaine de minutes, mais on déglutit 500-2000 fois/24h,
elle augmente pendant les repas et diminue pendant le
sommeil.
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-2-Déglutition
Neurophysiologie de la déglutition
La déglutition peut être déclenchée par un simple apport d’eau et
peut même aussi être déclenchée à tout moment (volontairement).
Le Centre de déglutition est situé au niveau de la réticulé latérale
bulbaire au niveau du plancher du IVe ventricule
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-2-Déglutition
Neurophysiologie de la déglutition
Le Centre de Déglutition
*Étage d’entrée: le centre de déglutition est mis
en route par des informations venues
-Partie postérieur de la langue
-Piliers antérieurs du pharynx
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-2-Déglutition
LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une
approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
Neurophysiologie de la déglutition
*Étage d’intégration: à son niveau l’information
est intégrée et enfin selon les besoins activée ou
inhibé
*Étage de sortie: il regroupe les moto-neurones
du V, VII,IX,X,XI qui dépendent de l’activation et
de l’inhibition en provenance du centre de
déglutition (neurones de la commande motrice).
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-2-Déglutition
LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une
approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
Etapes de la déglutition:
1er temps: temps buccal: il est non réflexe, non
conscient
Préparation du bol alimentaire, nécessite
d’étanchéité de la cavité buccale avec la contraction
de l’orbiculaire, le buccinateur et les muscles sus et
sous hyoïdiens puis les muscles masticateurs.
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-2-Déglutition
OKESON, J. P. Management of Temporomandibular
Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier,
2013.632p.
Etapes de la déglutition:
2ème temps: passage de la bouche vers le pharynx:
Conscient mais non volontaire, on assiste à:
-Propulsion du bol alimentaire
-Mouvement de balayage antéro-postérieur de la langue
-Inhibition respiratoire -Trop rapide
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-2-Déglutition
OKESON, J. P. Management of Temporomandibular
Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier,
2013.632p.
Etapes de la déglutition:
3ème temps: Œsophagien
Purement réflexe, se fait une seconde après le début
de la déglutition.
La mandibule reprend sa position de repos.
La respiration recommence et les organes de l’appareil
buccal se détendent.
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-2-Déglutition
OKESON, J. P. Management of Temporomandibular
Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier,
2013.632p.
Définition
La respiration est une fonction vitale qui comprend
l'ensemble des processus fondamentaux assurant à
l'organisme l'apport d'O2 et l'élimination de CO2,
c'est la fonction primordiale à la naissance.
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-3- La respiration
http://slideplayer.fr/slide/1204565/
Mécanisme de la respiration : se fait en 2 phases :
-Une phase inspirative : pendant laquelle la cage thoracique s’élargie
pour permettre aux poumons d’absorber l’air inspiré.
-Une phase expirative : pendant laquelle les muscles du diaphragme se
contractent pour chasser l’air contenu dans les poumons.
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-3- La respiration
Mécanisme de la respiration:
Sachant que la respiration normale est la respiration par le nez.
Les conditions nécessaires à une ventilation nasale optimale sont le libre
passage de l’air par les fosses nasales et la fermeture hermétique de la
cavité buccale avec présence de contact entre le voile du palais et la base
de la langue.
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-3- La respiration
*Muscles impliqués dans la respiration:
Lors de l'inspiration, ce sont les muscles génio-hyoidiens, Mylo hyoïdiens
et le ventre antérieur du digastrique qui par la traction antérieure qu'ils
exercent, permettent le dégagement de la filière oro-pharygée.
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-3- La respiration
*Muscles impliqués dans la respiration:
Pendant l'inspiration et également l'expiration il existe une activité au niveau
des muscles linguaux (genio-glosse qui contrebalance l'action stylo-glosse)
afin de permettre une posture linguale stable empêchant d'encombrer l'oro-
pharynx, son dos affleurant le palais et ses bords affleurant les pourtours
des dents.
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-3- La respiration
Définition
C’est un acte essentiel de la vie humaine, il permet la communication entre
individus. C’est la première fonction à être développée à la naissance. Elle
est représentée par le cri de l’enfant.
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-4-Phonation
La phonation intéresse 3 étages :
− buccal
− Respiratoire
− Glottique
Durant la fonction phonatoire, il est possible d’étudier trois types de contacts :
- Dents - lèvres
- Dents - langue
- Dents – dents
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-4-Phonation
L’espace utilisé par un sujet, lors de l’élocution:
Vu dans un plan frontal, est bien plus étroit que celui de la
mastication, il n’existe presque pas de déplacement latéral et un très
petit mouvement vertical qui n’atteint jamais l’PIM.
Vu dans un plan sagittal l’espace antéro-postérieur est notable, mais
le mouvement vertical est limité.
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-4-Phonation
Contrôle nerveux de la phonation
La production de la parole nécessite une
coordination complexe de différentes zones
corticales.
Les deux régions corticales(les aires de
BROCA et de WERNICKE) peuvent être
considérées comme responsables des
fonctions associatives et interprétatives de la
phonation.
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-4-Phonation
OKESON, J. P. Management of Temporomandibular
Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier,
2013.632p.
Mécanisme de la Phonation:
Les organes participant à la modulation (transformation, variation) de l'air
qui est expulsé par les poumons, à l'origine de l'émission d'un son, sont :
le larynx, les cavités du pharynx, les cordes vocales, la cavité buccale, la
langue, les lèvres.
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-4-Phonation
Mécanisme de la Phonation:
-Le fonctionnement et la régulation ainsi que le contrôle de ces organes se
font par l'intermédiaire du système nerveux central.
- Les mouvements de la mandibule pendant la phonation se situent à l'intérieur
des limites de l’articulation.
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-4-Phonation
Mécanisme de la Phonation:
En général, il n'y a aucun contact entre les dents au cours de la phonation.
Lorsque nous toussons, que nous nous éclaircissons la voix et surtout au cours de la
déglutition, ces muscles font preuve d'une activité considérablement accrue. Les
cordes vocales semblent contrôler la hauteur des sons ; l'activité augmente lorsqu'on
élève le ton ou prononce certaines voyelles.
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-4-Phonation
Mécanisme de la Phonation:
-Il est intéressant d'apprendre que la tension des muscles commence et
atteint souvent son maximum, avant qu'aucun son ne soit prononcé.
L'intervalle de temps qui sépare le début de l'augmentation d'activité et la
production du son varie de 1/3 à 1/2 secondes
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-4-Phonation
Mécanisme de la Phonation:
-Dans la phonation à voix basse, on note une augmentation de l'activité des
muscles vocaux et mylo-hyoïdiens (par comparaison à l'activité au repos).
L'activité est plus grande lorsqu'on lit un texte dans une langue étrangère
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-4-Phonation
Bâillement :
Il associe des mouvements d’ouverture extrême et de
fermeture buccale qui s’accompagnent d’une contraction
synergique des muscles du voile du palais avec
ouverture de la trempe d’Eustache .
3-3-2-2-Mouvements fonctionnels
3-3-2-2-5-Autres Mouvements complexes
Physiologie neuromusculaire
L'adaptation se définie comme étant une altération dans la
structure ou la fonction d'un organisme pour favoriser son suivi
dans un environnement perturbé, elle peut se présenter sous la
forme d'un changement continue en réponse aux nécessités de
l'environnement.
Chez l'adulte des modifications de la position des dents, la perte
des dents, des obturations en sus occlusion ou d'autres influences
exigeant un nouvel apprentissage de mouvements masticateurs,
peuvent aussi survenir ce qui importe dans de tels changements,
c'est de savoir si les éléments de l'appareil manducateur sont
capables de s'y adapter.
Physiologie neuromusculaire
L'harmonie fonctionnelle de l'appareil manducateur dépend de
l'intégrité des éléments qui le constituent. Toute dysfonction du
complexe neuromusculaire va provoquer une perturbation des
mouvements mandibulaires et de ce fait de l’occlusion, il est donc
important de connaitre non seulement l’anatomie des muscles, mais
aussi la physiologie du complexe neuromusculaire afin de pouvoir
diagnostiquer toute dysfonction.
Physiologie neuromusculaire
1. ABOU-KHALIL, C. Traitements non-invasifs des dysfonctionnements de l’appareil
manducateur. Nante : université de Nante. 301p. Th. Etat : Chir dent : Nante : 2006.
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Physiologie neuromusculaire
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14. http://slideplayer.fr/slide/446303/
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message-nerveux,TS07056
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21. http://douleurchronique.fr/anatomie-voies.html
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24. http://tpe1s3ndb.free.fr/risques_et_dangers.htm
25. http://www.trikapalanet-fr.com/10/les-voies-motrices-du-trikapalanet-partie-1/

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Physiologie neuromusculaire

  • 3. INTRODUCTION 1-RAPPEL SUR LES ELEMENTS DE L’APPAREIL MANDUCATEUR 1-1-L'organe dentaire (complexe odonto-parodontal) 1-2-Les os maxillaires 1-3-L’articulation temporo-mandibulaire 1-4-Les muscles 1-5-Le complexe vasculo-nerveux
  • 4. 2- ANATOMO-PHYSIOLOGIE DU SYSTÈME NEURO- MUSCULAIRE 2-1-Le système nerveux 2-1-1-L’organisation du système nerveux 2-1-2-Le neurone 2-1-3-Les récepteurs 2-1-4-Le nerf trijumeau 2-1-5-Les centres nerveux
  • 5. 2-1-6-Fonctions du système nerveux L’Information L’intégration La réponse 2-1-7-Les voies nerveuses Voies ascendantes (afférentes) Voies descendantes (efférentes)
  • 6. 2-2-Le système musculaire 2-2-1-Définition 2-2-2-Différents type de muscles 2-2-3-La synapse neuro-musculaire ou la plaque motrice 2-2-4-La fonction musculaire (la contraction musculaire) 2-2-4-1-Définition 2-2-4-2-Types Contraction isotonique *Concentrique *Excentrique Contraction isométrique 2-2-4-3-Mécanisme de contraction
  • 7. 3-LA PHYSIOLOGIE NEURO-MUSCULAIRE DE L’APPAREIL MANDUCATEUR 3-1- Rôles des récepteurs sensoriels 3-1-1-Les récepteurs musculaires et tendineux 3-1-2-Les récepteurs de la muqueuse buccale 3-1-3-Les récepteurs parodontaux 3-1-4-Les récepteurs de l’articulation temporo- mandibulaire
  • 8. 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-1- L’arc réflexe simple 3-2-2- Réflexe myotatique 3-2-3- Réflexe myotatique inverse 3-2-4- Réflexe d’inhibition réciproque 3-2-5- Réflexe d’ouverture buccale 3-2-6-Le réflexe de fermeture 3-2-7- Réflexe paradoxal du muscle ptérygoïdien latéral
  • 9. 3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire 3-3-1-Les positions fondamentales de la mandibule Position de la RC Position d’ICM Position de repos ou de posture *Force passive *Force active
  • 10. 3-3-2- Les mouvements mandibulaires 3-3-2-1- Mouvements combinés *Ouverture buccale *Fermeture buccale *Propulsion *Rétropulsion *Latéralité
  • 11. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-1-Mastication *Définition *Neurophysiologie de la mastication *Étapes de la mastication *Le cycle masticatoire
  • 12. 3-3-2-2-2-Déglutition *Définition *Neurophysiologie de la déglutition *Etapes de la déglutition 3-3-2-2-3- La respiration *Définition *Mécanisme de la respiration
  • 13. 3-3-2-2-4-Phonation *Définition *Contrôle nerveux de la phonation *Mécanisme de la phonation 3-3-2-2-5-Autres mouvements complexes *Bâillement 4-ADAPTATION DU SYSTEME NEURO-MUSCULAIRE 5-CONCLUSION 6-BIBLIOGRAPHIE
  • 15. L’appareil manducateur ou appareil stomatognathique est un complexe polystructurel et polyfonctionnel. Il est constitué de trois systèmes : le système ostéoarticulaire (maxillaire,mandibule, ATM), le système neuromusculaire (muscles masticateurs, système nerveux) et le système dentaire (occlusion).
  • 16. Sans le système nerveux qui déclenche et régularise l’activité musculaire la fonction n’existerait pas. Le système neuro-musculaire représente en effet un tout indissociable qui en assurant les activités sensitivomotrices va permettre la dynamique occlusale.
  • 18. L’appareil manducateur est un système de pétrissage schématiquement constitué : D’éléments passifs : Les dents et leur parodonte, les os maxillaires, mandibulaire et les ATMs D’éléments moteurs : système musculaire D’éléments de commande et de contrôle : système nerveux D’éléments énergétiques : le système vasculaire
  • 19. La dent est constituée d’une couronne et d’une racine les deux sont séparées par le collet, les tissus qui l’entourent constituent le parodonte, ce dernier est divisé en parodonte superficiel (la gencive) et parodonte profond (os alvéolaire, cément et desmodonte) 1-1-L'organe dentaire (complexe odonto-parodontal) NANCI, A. Ten cate’s oral histology: development structure and function. 8ème édition. Mosby: Elsevier, 2008. 398p.
  • 20. Parmi ces éléments le desmodonte participe activement à la dynamique fonctionnelle par son rôle sensoriel qui est assuré par les organes récepteurs qu'il contient : les terminaisons nerveuses proprioceptives. 1-1-L'organe dentaire (complexe odonto-parodontal)
  • 21. Maxillaire supérieur: Situé au-dessous de la cavité orbitaire et au- dessus de la cavité buccale, en dehors des fosses nasales. Il forme la plus grande partie de la mâchoire supérieure. 1-2-Os maxillaires http://jmhebting.free.fr/article6_2.php
  • 22. Maxillaire inférieur: La mandibule est située à la partie inférieure de la face. On lui distingue trois parties: moyenne, le corps et deux parties latérales: les branches montantes. 1-2-Os maxillaires HANSEN, J.T. Mémo fiches Anatomie Netter : Tête et cou. 3ème édition. Paris : Masson, 2011.175p.
  • 23. Paires et symétriques, les ATM relient la mandibule au crâne. Elles sont considérées comme les seules articulations mobiles de la face. L’ATM est constituée de surfaces osseuses (temporales et mandibulaires), d’un disque, système suspenseur (capsule, synoviale et ligaments) 1-3-L’articulation temporo-mandibulaire OKESON, J. P. Management of Temporomandibular Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier, 2013.632p.
  • 24. Le système musculaire manducateur se compose de muscles élévateurs, abaisseurs et de muscles cervicaux qui sont indispensables au maintien de la tête et à la dynamique mandibulaire. 1-4-Les muscles OKESON, J. P. Management of Temporomandibular Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier, 2013.632p.
  • 25. -Muscle Temporal : Large, aplati, rayonnant en éventail, Il est composé de trois faisceaux : antérieur, moyen et postérieur. 1-4-Les muscles Muscles élévateurs OKESON, J. P. Management of Temporomandibular Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier, 2013.632p.
  • 26. Muscle masséter : court, épais et rectangulaire. Il est formé de deux faisceaux superficiel et profond. 1-4-Les muscles Muscles élévateurs OKESON, J. P. Management of Temporomandibular Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier, 2013.632p.
  • 27. Muscle ptérygoïdien latéral : Court, épais et triangulaire. Il présente deux faisceaux l’un supérieur sphéno- ptérygoidien et l’autre inférieur ptérygoïdien plus volumineux. 1-4-Les muscles Muscles élévateurs OKESON, J. P. Management of Temporomandibular Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier, 2013.632p.
  • 28. Muscle ptérygoïdien médial : Épais et quadrilatère. Il se compose de deux faisceaux accolés antérieur et postérieur. 1-4-Les muscles Muscles élévateurs OKESON, J. P. Management of Temporomandibular Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier, 2013.632p.
  • 29. Muscles sus-hyoïdiens abaisseurs directs (Digastrique, Mylo-hyoïdien, Génio-hyoïdien, Stylo-hyoïdien). 1-4-Les muscles Muscles abaisseurs http://slideplayer.fr/slide/1293962/
  • 30. Muscles sous-hyoidiens abaisseurs indirects (Stérno- thyroïdien, Thyro- hyoïdien,Stérno-hyoïdien, Omo- hyoïdien). 1-4-Les muscles Muscles abaisseurs http://slideplayer.fr/slide/1293962/
  • 31. Peaucier, Sterno-cléido-mastoïdien, Trapèze, Scalène, Splénius, le petit et grand complexus. 1-4-Les muscles Muscles cervicaux http://slideplayer.fr/slide/1293962/
  • 32. La vascularisation provient essentiellement des rameaux de l’artère carotide externe ainsi que l’artère faciale, tandis que l’innervation de l’A.T.M ainsi que des maxillaires et des muscles est en grande partie fournie par un nerf crânien mixte : le trijumeau (V). 1-5-Complexe vasculo-nerveux
  • 35. Le système nerveux est représenté par l’ensemble d’organes ou de structures qui assurent la régulation des principales fonctions de l’organisme.
  • 36. 2-1-1-L’organisation du système nerveux Système nerveux Système nerveux central (SNC) Système nerveux périphérique Encéphal e Moelle épinière Voie sensitive (afférente) Voie motrice (efférente) Neurones sensitifs somatiques Neurones sensitifs viscéraux Système nerveux somatique Division sympathique Division parasympathique Système nerveux autonomehttp://slideplayer. fr/slide/485770/
  • 37. 2-1-1-L’organisation du système nerveux •Traitement de l’information •Lien entre les fonctions sensorielles et motrices •Achemine l’information au SNC et envoie l’information en provenance du SNC (nerfs)
  • 38. Le neurone est l'unité structurelle et fonctionnelle du système nerveux. Typiquement, un neurone présente un corps cellulaire (soma) muni de deux types de prolongements: 2-1-2-Le neurone http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-neurone- 209/
  • 39. -l'axone : conduisant les influx à partir du corps cellulaire et ; -les dendrites : transmettent les influx nerveux d’une cellule nerveuse à une autre. 2-1-2-Le neurone http://www.futurasciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-neurone- 209/
  • 40. conduisent les influx à la moelle épinière et à l’encéphale ; 2-1-2-Le neurone Sensitifs Neurone Motrices intercalaires (interneurone) permettent des liaisons successives, réciproques et lointaines avec beaucoup de cellules du système nerveux.
  • 41. Le motoneurone représente la voie de sortie du SNC Les motoneurones sont situés dans la corne ventrale de la moelle épinière Motoneurone α (MNα):Innerve les fibres extrafusales Motoneurone ɣ(MN ɣ):Innerve le fibres intrafusales 2-1-2-Le neurone OKESON, J. P. Management of Temporomandibular Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier, 2013.632p.
  • 42. Les terminions nerveuses sensitives ou récepteurs sont des organes disséminés dans tout le corps ; ils sont spécialisés dans la transformation des stimuli internes et externes en influx nerveux et sa transmission au système nerveux central. Ces récepteurs ont été divisés en trois catégories 2-1-3-Les récepteurs
  • 43. 3-1-3-Les récepteurs RÉCEPTEURS Intérocepteurs Extérocepteurs Propriocepteurs Perception de la posture et de l’équilibre Détection des stimulus provenant de l’extérieur Détection des stimulus provenant de l’intérieur (viscères et vaisseaux sanguins)
  • 44. 3-1-3-Les récepteurs Nom du récepteur Fonction (s) Chimiorécepteurs Détection de molécules chimiques présents dans l’environnement immédiat. Photorécepteurs Détection des rayons lumineux. Mécanorécepteurs Détection des forces mécaniques: pression, vibration, étirement et démangeaison. Thermorécepteurs Détection des changement de température Nocicepteurs Détection de la douleur LA CLASSIFICATION DES RÉCEPTEURS
  • 45. 3-1-3-1-Extérocepteurs Ils répondent aux stimuli en provenance du milieu externe, le contact, la température, la pression. Ils sont situés par exemple dans la peau et les muqueuses. Ils interviennent lors de la mastication par le contact et la saveur. 3-1-3-Les récepteurs http://slideplayer.fr/slide/1319422/
  • 46. 3-1-3-2-Intérocepteurs Ils concernent les viscères et sont en relation avec la perception de la faim, de la soif et de la douleur viscérale ;( assurent les grandes fonctions organiques de digestion, de circulation et de respiration). 3-1-3-Les récepteurs
  • 47. 3-1-3-3-Propriocepteurs Ils fournissent au système nerveux central toutes les informations sur les positions, les mouvements, les pressions, sur les efforts demandés à chacun de nous groupes musculaires et sur la position de notre corps dans l’espace (régulation des activités musculaires), situés dans les muscles, les tendons, les ligaments et le périoste. 3-1-3-Les récepteurs
  • 48. 3-1-3-3-Propriocepteurs Il existe quatre groupes de propriocepteurs : • Les fiseaux neuro-musculaires situés au sein des muscles, entre les fibres musculaires. Ils sont stimulés par l'étirement de celles-ci ; 3-1-3-Les récepteurs http://www.sfar.org/acta/dossier/archives/ca07/html/ca07_26/ca07_26.h tm
  • 49. 3-1-3-3-Propriocepteurs • Les corpuscules de Golgi se trouvent dans les tendons et les fibres tendineux qui attachent ceux-ci aux muscles. Ils réagissent à la tension produite par la contraction du muscle 3-1-3-Les récepteurs http://www.sfar.org/acta/dossier/archives/ca07/html/ca07_26/ca07_26.h tm
  • 50. 3-1-3-3-Propriocepteurs • Les corpuscules de Pacini existent dans les articulations, les tendons, les insertions tendineuses, les aponévroses, le périoste. Ils répondent à la pression; 3-1-3-Les récepteurs http://www.sfar.org/acta/dossier/archives/ca07/html/ca07_26/ca07_26.h tm
  • 51. 3-1-3-3-Propriocepteurs • Les terminaisons nerveuses libres non capsulées réagissent aux sensations douloureuses dans la profondeur des muscles, dans les tendons et les articulations. 3-1-3-Les récepteurs
  • 52. Organisation périphérique: il est constitué de deux racines, sensitive et motrice, naissant à la face antérieure de la protubérance. La racine sensitive présente peu après son émergence un volumineux renflement ganglionnaire : le ganglion de Gasser. Les trois terminaisons du nerf trijumeau émerge à ce niveau: le nerf ophtalmique (V1 ), le nerf maxillaire ( V2 ) et le nerf mandibulaire ( V3 ). 3-1-4-Le nerf trijumeau LESTON, J.M. Anatomie fonctionnelle du nerf trijumeau. Neuro chirurgie, 2009, vol 55, 15p.
  • 53. Organisation périphérique: La racine motrice contourne la racine sensitive et s’unit au contingent sensitif du nerf ophtalmique pour former le nerf mixte qu’est le nerf mandibulaire. Les fibres motrices issues de la racine motrice innervent les muscles ptérygoïdiens, temporal, masséter, tenseur du voile, mylo-hyoïdien et ventre antérieur du digastrique. 3-1-4-Le nerf trijumeau LESTON, J.M. Anatomie fonctionnelle du nerf trijumeau. Neuro chirurgie, 2009, vol 55, 15p.
  • 54. Organisation centrale: L’organisation centrale du trijumeau comprend plusieurs noyaux répartis des pédoncules cérébraux à la moelle cervicale: 3-1-4-Le nerf trijumeau LESTON, J.M. Anatomie fonctionnelle du nerf trijumeau. Neuro chirurgie, 2009, vol 55, 15p.
  • 55. Organisation centrale: -Le noyau mésencéphalique du V au niveau des pédoncules cérébraux : il reçoit les fibres proprioceptives issues de la plupart des muscles masticateurs. Ces fibres serviront à établir les réflexes myotatiques. 3-1-4-Le nerf trijumeau 1.noyau mésencéphalique 2. noyau moteur 3. Complexe sensitif du trijumeau 4. Noyau principal, 5. noyau spinal, 6.sous noyau oral, 7. Sous noyau interpolaire 8. sous noyau caudal 9. ganglion de Gasser 10. V1fente sphéno maxillaire ; 11. V2 foramen rond; 12. V3 foramen ovale ;13. racine motrice DEVOISE, L; DALLEL, R. Examen neurologique orofacial. EMC, médecine buccale. Aout 2014, 23-725-A-15, 13p.
  • 56. Organisation centrale: - Le noyau moteur du V au niveau de la protubérance - Le noyau sensitif: il reçoit les prolongements courts des fibres ascendantes véhiculant la sensibilité tactile et proprioceptive. 3-1-4-Le nerf trijumeau 1.noyau mésencéphalique 2. noyau moteur 3. Complexe sensitif du trijumeau 4. Noyau principal, 5. noyau spinal, 6.sous noyau oral, 7. Sous noyau interpolaire 8. sous noyau caudal 9. ganglion de Gasser 10. V1fente sphéno maxillaire ; 11. V2 foramen rond; 12. V3 foramen ovale ;13. racine motrice DEVOISE, L; DALLEL, R. Examen neurologique orofacial. EMC, médecine buccale. Aout 2014, 23-725-A-15, 13p.
  • 57. Organisation centrale: - Le noyau spinal du V: subdivisé en 3 noyaux (nucleus oralis, interpolaris et caudalis). Les nucleus interpolaris et caudalis reçoivent les prolongements longs descendants des fibres véhiculant la sensibilité tactile et proprioceptive. 3-1-4-Le nerf trijumeau 1.noyau mésencéphalique 2. noyau moteur 3. Complexe sensitif du trijumeau 4. Noyau principal, 5. noyau spinal, 6.sous noyau oral, 7. Sous noyau interpolaire 8. sous noyau caudal 9. ganglion de Gasser 10. V1fente sphéno maxillaire ; 11. V2 foramen rond; 12. V3 foramen ovale ;13. racine motrice DEVOISE, L; DALLEL, R. Examen neurologique orofacial. EMC, médecine buccale. Aout 2014, 23-725-A-15, 13p.
  • 58. -La substance grise de la moelle épinière : se comporte comme un centre réflexe alors que la substance blanche joue un rôle conducteur. 3-1-5-Les centres nerveux http://slideplayer.fr/slide/1319422/
  • 59. -Le bulbe : centre de la mastication, déglutition et salivation. 3-1-5-Les centres nerveux http://slideplayer.fr/slide/1319422/
  • 60. -La protubérance annulaire : joue un rôle dans la production des mécanismes complexes de la mastication. 3-1-5-Les centres nerveux http://slideplayer.fr/slide/1319422/
  • 61. -L’hypothalamus : cerveau de la vie végétative. -Le rhinencéphale : ou système limbique, intervient dans les réactions émotionnelles. 3-1-5-Les centres nerveux http://www.sfar.org/acta/dossier/archives/ca07/html/ca07_26/ca07_26.h tm
  • 62. -Le cortex : joue un rôle important dans le reflexe, son influence transforme l’activité primitivement et purement réflexe en automatisme (mouvement volontaire) 3-1-5-Les centres nerveux http://www.sfar.org/acta/dossier/archives/ca07/html/ca07_26/ca07_26.ht m
  • 63. La réponse: C'est sa fonction motrice représenté par la contraction musculaire 2-1-6-Fonctions du système nerveux Perception : C’est la phase d’acquisition de l’information, à l'aide de récepteurs L’intégration (traitement de l’information) Il analyse et intègre les informations au niveau du système nerveux central, ensuite il décide d'une réponse appropriée http://slideplayer.fr/slide/1204565 /
  • 64. 2-1-6-Fonctions du système nerveux Organes SNP SNC Stimulus Récepteurs Transmission de l’influx nerveux par des voies sensitives Analyse et intégration de l’information qui permet l’élaboration et l’initiation d’une réponse. Transmission des influx nerveux par les voies motrices Système nerveux somatique Système nerveux autonome (para- et sympa-) Muscles squelettiques Muscle cardiaques, muscles lisses et glandes Réponse
  • 65. Voies ascendantes (afférentes) -Allant des récepteurs au cortex. -L’information est véhiculée au thalamus par des fibres sensitives ou afférentes, qui proviennent : 2-1-7-Les voies nerveuses http://slideplayer.fr/slide/1293962/
  • 66. -De la surface cutanée : c’est une sensibilité extéroceptive. -Des tissus profonds (muscles, articulations) : c’est une sensibilité proprioceptive. -Des organes internes comme les viscères, les vaisseaux : c’est une sensibilité intéroceptive. 2-1-7-Les voies nerveuses
  • 67. Voies descendantes (efférentes) -Allant du cortex aux effecteurs. -L’information se distribue dans trois étages du système nerveux ; en conséquence on distingue les mouvements suivants : 2-1-7-Les voies nerveuses http://slideplayer.fr/slide/1293962/
  • 68. *Mouvement réflexe : au niveau segmentaire, les motoneurones se rendent directement aux muscles striés, ou par l’intermédiaire du système nerveux végétatif, vers les glandes, les muscles lisses ou le cœur. 2-1-7-Les voies nerveuses
  • 69. *Mouvement automatique et semi-automatique : qui résulte de l’activation des centres supra segmentaires sous corticaux. Elle permet des activités motrices complexes (déglutition, mastication). *Mouvement volontaire (pyramidale) : qui résulte de l’activation du cortex. 2-1-7-Les voies nerveuses
  • 71. Muscle C'est un organe doué de propriétés contractiles, fait de cellules spécialisées aptes à transformer l'énergie chimique (ATP) en énergie mécanique. Grace à cette propriété les muscles sont capables d’exercer une force. Le tissu musculaire représente presque la moitié de notre masse corporelle. 2-2-1-Définition
  • 72. -Tissu musculaire cardiaque -Tissu musculaire lisse -Tissu musculaire squelettique 2-2-2-Différents type de muscles http://science-011.blogspot.com/2013/12/le-tissu-musculaire-et-le-mecanisme- de.html
  • 74. La plaque motrice désigne la jonction entre un neurone et une cellule musculaire. Chaque muscle est innervé par au moins un nerf moteur (motoneurone), qui est constitué de centaines d’axones de neurones moteurs, à l’intérieur du muscle, chaque axone se ramifie en plusieurs terminaisons axonales dont chacune va établir une jonction neuromusculaire avec une seule fibre musculaire. 2-2-3-La synapse neuro-musculaire ou plaque motrice http://www.kartable.fr/terminale-s/svt/1047/cours/le- reflexe-myotatique-et-le-message-nerveux,TS07056
  • 75. -L’unité motrice comprend un neurone et toutes les fibres musculaires qu’il rejoint. En moyenne, le nombre de fibres musculaires par unité motrice est de 150, mais il peut varier de 4 à plusieurs centaines. Elle présente trois points importants : 2-2-3-La synapse neuro-musculaire ou plaque motrice http://staff.fcps.net/cverdecc/adv%20a&p/notes/muscle%2 0unit/contration%20of%20motor/contraction_of_motor_uni ts.htm
  • 76. -L’élément pré-synaptique = bouton synaptique, qui renferme de nombreuses vésicules de neurotransmetteurs (ex : acétylcholine). C’est la terminaison du neurone. 2-2-3-La synapse neuro-musculaire ou plaque motrice http://staff.fcps.net/cverdecc/adv%20a&p/notes/muscle%2 0unit/contration%20of%20motor/contraction_of_motor_uni ts.htm
  • 77. -La fente synaptique : espace de 20 à 30 nm rempli de liquide interstitiel 2-2-3-La synapse neuro-musculaire ou plaque motrice http://staff.fcps.net/cverdecc/adv%20a&p/notes/muscle%2 0unit/contration%20of%20motor/contraction_of_motor_uni ts.htm
  • 78. -L’élément post-synaptique (la fibre musculaire) : elle porte des récepteurs spécifiques du neurotransmetteur (ex : Ach) 2-2-3-La synapse neuro-musculaire ou plaque motrice http://staff.fcps.net/cverdecc/adv%20a&p/notes/muscle%2 0unit/contration%20of%20motor/contraction_of_motor_uni ts.htm
  • 79. La contraction est un raccourcissement ou mise sous tension d'un muscle permettant à celui-ci d'assurer son rôle mécanique ou statique. 2-2-4-Contraction musculaire 2-2-4-1-Définition
  • 80. -Contraction isotonique : La contraction musculaire est dite isotonique lorsque le muscle change de longueur tout en gardant une tension constante. Elle est produite lorsqu’un grand nombre d'unités motrices dans le muscle sont stimulées. On cite deux types de contraction 2-2-4-Contraction musculaire 2-2-4-1-Types http://kravmaga-systeme.com/2011/10/24/quest-ce-une- contraction-isometrique/
  • 81. La contraction concentrique : Elle aboutit à un raccourcissement actif du corps musculaire Elle est particulièrement présente au niveau des muscles élévateurs. 2-2-4-Contraction musculaire 2-2-4-2-Types http://kravmaga-systeme.com/2011/10/24/quest-ce-une- contraction-isometrique/
  • 82. La contraction excentrique : Elle se traduit par un allongement actif d’un muscle sous tension. Ce type de contraction se trouve tout particulièrement au niveau du chef supérieur du ptérygoïdien latéral. 2-2-4-Contraction musculaire 2-2-4-2-Types http://kravmaga-systeme.com/2011/10/24/quest-ce-une- contraction-isometrique/
  • 83. Contraction isométrique : Elle correspond au maintien de la longueur des fibres musculaires, avec une tension variable. Quand un nombre approprié d’unités motrices se contractent en opposition à une force donnée (en opposition à une contraction dynamique). 2-2-4-Contraction musculaire 2-2-4-2-Types http://kravmaga-systeme.com/2011/10/24/quest-ce-une- contraction-isometrique/
  • 84. Lors de la contraction, les sarcomères se raccourcit par un glissement des filaments minces le long des filaments épais Les filaments minces glissent vers le centre (zone H), les stries Z sont tirés vers les filaments 2-2-4-Contraction musculaire 2-2-4-3-Mécanisme http://kravmaga-systeme.com/2011/10/24/quest-ce-une-contraction- isometrique/
  • 86. Les fuseaux neuro-musculaires: Ce sont des mécanorécepteurs sensibles aux états et aux variations de longueur du muscle. Ils sont constitués d’une capsule fibreuse contenant de fibres musculaires spécialisées, dites intrafusales. Ils s’insèrent sur une ou deux terminaisons de la gaine d’une grande fibre musculaire striée dite extrafusale. 3-1- Rôles de récepteurs sensoriels 3-1-1-Les récepteurs musculaires et tendineux http://www.sfar.org/acta/dossier/archives/ca07/html/ ca07_26/ca07_26.htm
  • 87. Les fuseaux neuro-musculaires: Ces fuseaux ont plusieurs rôles: - Informent sur l’état d’allongement des fibres musculaires. - Ils informent sur la vitesse de l’étirement ou de raccourcissements des fibres « intrafusales ». - Ils règlent le niveau zéro d’activation du motoneurone, et devient donc le responsable du tonus musculaire involontaire. 3-1- Rôles de récepteurs sensoriels 3-1-1-Les récepteurs musculaires et tendineux
  • 88. Les organes tendineux de Golgi : Ils sont situés au niveau des jonctions musculo- névrotiques ou musculo- tendineuses. Rôles: -Rendent compte de l’état de tension du muscle. -Provoque une inhibition protectrice du muscle lors de tensions trop importantes, par un réflexe myotatique . 3-1- Rôles de récepteurs sensoriels 3-1-1-Les récepteurs musculaires et tendineux http://www.sfar.org/acta/dossier/archives/ca07/html/ ca07_26/ca07_26.htm
  • 89. La muqueuse buccale est richement innervée et présente une grande sensibilité tactile Physiologie des récepteurs de la muqueuse buccale: Au niveau des lèvres supérieures, ou elle atteint un maximum, l’appréciation de la forme d’un objet introduit dans la bouche est également bien développée, elle met en évidence la fonction sensorielle des récepteurs buccaux. Ces récepteurs sont par ailleurs le point de départ d’une régulation des fonctions en cours. 3-1- Rôles de récepteurs sensoriels 3-1-2-Les récepteurs de la muqueuse buccale
  • 90. L’innervation sensitive se fait par deux voies différentes : -Le paquet vasculo-nerveux dentaire avant son entrée dans la pulpe. -Les petites branches des nerfs inter dentaires ou inter radiculaires, issus du plexus dentaire ou de la division d’un nerf apical. -Les récepteurs parodontaux existent dans le desmodonte, la gencive et le périoste. 3-1- Rôles de récepteurs sensoriels 3-1-3-Les récepteurs parodontaux HERBET, F.W. L’atlas de parodontologie. 3ème édition. Paris: MASSON, 2004.529p.
  • 91. On peut décrire dans le parodonte : Des récepteurs à adaptation rapide Des récepteurs à adaptation lente Des récepteurs à activité spontanée 3-1- Rôles de récepteurs sensoriels 3-1-3-Les récepteurs parodontaux
  • 92. Physiologie des récepteurs parodontaux :Ils rendent compte : -De l’intensité de la force exercée par le nombre de récepteurs activés. -De la direction et du sens de la stimulation. -De la durée et la vitesse d’application de la stimulation. 3-1- Rôles de récepteurs sensoriels 3-1-3-Les récepteurs parodontaux
  • 93. Les sensations issues du parodonte sont de deux types extéroceptives et proprioceptives : La sensation extéroceptive : selon son intensité, une stimulation mécanique du parodonte évoque une sensation tactile, de pression ou de douleur . La sensation proprioceptive : les récepteurs parodontaux participent à la perception de position de la mandibule, les propriocepteurs sont sensibles aux déplacements 3-1- Rôles de récepteurs sensoriels 3-1-3-Les récepteurs parodontaux
  • 94. 4 types de récepteurs sont généralement décrits : -Les terminaisons libres : Abondantes dans toutes les zones innervées, viennent ensuite par ordre de fréquence . -Les organes de Golgi : Situés dans les ligaments, ils informent sur la position de l’articulation. 3-1- Rôles de récepteurs sensoriels 3-1-4-Les récepteurs de l’articulation temporo- mandibulaire http://www.futurasciences.com/magazines/sante/infos/dico /d/biologie-neurone-209/
  • 95. -Les corpuscules de Ruffini : Situés dans la capsule articulaire, leur rôle est d’informer sur les incitations de mouvement et de position. -Les corpuscules de Pacini: Situés dans la capsule, qui répondent uniquement sur des mouvements. 3-1- Rôles de récepteurs sensoriels 3-1-4-Les récepteurs de l’articulation temporo- mandibulaire DEVOIZE, L ; DALLEL, R. Examen neurologique orofacial. EMC - Odontologie 2014;9(3):1-12.
  • 96. Physiologie des récepteurs de l’A.T.M : Les sensations issues de l’A.T.M sont uniquement proprioceptives : la perception des positions de la mandibule. Les récepteurs de l’A.T.M sont donc bien essentiels dans l’élaboration de cette sensation. 3-1- Rôles de récepteurs sensoriels 3-1-4-Les récepteurs de l’articulation temporo- mandibulaire
  • 97. 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-1- L’arc réflexe simple Arc réflexe: réponse d’un effecteur (muscle lisse ou strié, glande) à une stimulation portée à distance. Types de réflexes *Le réflexe mono synaptique : deux synapses au niveau de la moelle épinière et entre le nerf et le muscle. La première est appelée centrale et la deuxième est la plaque motrice. *Les réflexes poly synaptiques : Plus de 2 synapses
  • 98. 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-1- L’arc réflexe simple L’arc réflexe simple, exige l’intervention de 5 organes : -Un organe récepteur qui reçoit l’excitation. -Un premier conducteur sensitif, centripète ou afférent où chemine l’influx élaboré dans l’organe récepteur. http://schwann.free.fr/reflex_fig_arc.html
  • 99. -Un centre réflexe qui reçoit l’influx sensitif et élabore l’influx moteur. -Un second conducteur moteur centrifuge ou efférent où chemine l’influx moteur. -Un organe effecteur. 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-1- L’arc réflexe simple http://schwann.free.fr/reflex_fig_arc.html
  • 100. L’arc réflexe se produit de la manière suivante : Sous l’action d’une excitation périphérique, l’influx nerveux suit un trajet centripète qui conduit à un neurone sensitif en T dont le corps est situé dans le ganglion spinal ; son axone pénètre dans la moelle par sa racine postérieure. 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-1- L’arc réflexe simple http://slideplayer.fr/slide/1204565/
  • 101. La synapse a lieu à l’intérieur de la substance grise de la moelle entre l’axone du nerf sensitif et la dendrite du nerf moteur dont l’axone sort par la racine antérieure et conduit l’influx à la plaque motrice ; ce neurone moteur des cornes antérieures, avec son axone et les fibres musculaires auxquelles il se distribue, représente ce qu’on appelle « la voie motrice terminale ». 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-1- L’arc réflexe simple http://slideplayer.fr/slide/1204565/
  • 102. Il a pour but de provoquer la contraction d’un muscle lors de son étirement, il permet de s’opposer à un mouvement imposé. Son organisation part du fuseau neuromusculaire 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-2- Réflexe myotatique
  • 103. Le réflexe myotatique met en jeu un arc réflexe qui comporte 5 éléments : -Les récepteurs que sont les fuseaux neuromusculaires. Ils détectent l'étirement du muscle et le convertissent en stimulus. 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-2- Réflexe myotatique http://www.kartable.fr/terminale-s/svt/1047/cours/le- reflexe-myotatique-et-le-message-nerveux,TS07056
  • 104. -La voie afférente, des fibres sensitives qui partent à partir du fuseau. -Un centre d'intégration : le motoneurone alpha qui se trouve dans la corne postérieure du segment médullaire correspondant au muscle étiré. 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-2- Réflexe myotatique http://www.kartable.fr/terminale-s/svt/1047/cours/le- reflexe-myotatique-et-le-message-nerveux,TS07056
  • 105. -La voie efférente est constituée des fibres myélinisées et de grand diamètre qui correspondent aux axones des motoneurone alpha. -L’effecteur est le même muscle qui a été étiré au départ. 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-2- Réflexe myotatique http://www.kartable.fr/terminale-s/svt/1047/cours/le- reflexe-myotatique-et-le-message-nerveux,TS07056
  • 106. Propriété et rôles du réflexe : C’est un réflexe musculo-musculaire très localisé puisqu’il ne peut concerner qu’un seul faisceau musculaire. Il représente la régulation essentielle de la longueur du muscle en fonction de la traction qu’il subit, cette régulation est l’un des éléments les plus importants dans le maintien de la posture, il permet également l’ajustement en cours de mouvement de la contraction. 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-2- Réflexe myotatique
  • 107. 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-2- Réflexe myotatique Il s’agit d’un réflexe que l’on peut facilement mettre en évidence au niveau du masséter: la percussion du menton vers le bas provoque un mouvement brusque de fermeture de la bouche. OKESON, J. P. Management of Temporomandibular Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier, 2013.632p.
  • 109. Il permet d’éviter la rupture tendineuse en provoquant lorsque le muscle est trop étiré un relâchement musculaire par arrêt de toute contraction. Au niveau des tendons existent des récepteurs sensoriels : les organes tendineux de Golgi qui sont des capteurs sensibles à la force musculaire développée. 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-3- Réflexe myotatique inverse
  • 110. L’activité musculaire intense peut déclencher l'apparition de potentiels post synaptiques inhibiteurs qui inhibent le fonctionnement des motoneurones. 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-3- Réflexe myotatique inverse BOUDHRAA, W. Contribution à l’étude de la posture céphalique dans la physiologie et la physiopathologie de l’appareil manducateur. Nancy : université Henri Poincare Nancy. 153p.Th. Etat : Chir dent : Henri poincare : 2011.
  • 111. Lors d'une traction importante sur le motoneurone, le réflexe myotatique inverse entraîne le relâchement du muscle par inhibition des motoneurones. C'est un réflexe de protection du muscle contre sa propre désinsertion. Ce réflexe myotatique inverse ne devient efficace que dans des conditions extrêmes. 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-3- Réflexe myotatique inverse http://slideplayer.fr/slide/1613422/
  • 112. Il entraîne l’inhibition de l’activité d’un muscle ou d’un groupe musculaire (les élévateurs par exemple) lors de la contraction d’un muscle ou d’un groupe musculaire antagoniste (les abaisseurs par exemple). 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-4- Réflexe d’inhibition réciproque http://slideplayer.fr/slide/1613422/
  • 113. C'est à partir de la structure du réflexe myotatique que s'ajoute un neurone intermédiaire, inhibiteur de l'antagoniste. 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-4- Réflexe d’inhibition réciproque http://slideplayer.fr/slide/1613422/
  • 115. Il provoque une ouverture de la bouche en réponse à un stimulus nociceptif provoqué par la fermeture buccale. Les caractéristiques neurophysiologiques de ce type de réflexe sont très différentes de celles des réflexes d’étirement. 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-5- Réflexe d’ouverture buccale BOUDHRAA, W. Contribution à l’étude de la posture céphalique dans la physiologie et la physiopathologie de l’appareil manducateur. Nancy : université Henri Poincare Nancy. 153p.Th. Etat : Chir dent : Henri poincare : 2011.
  • 116. Ces réflexes d’ouverture sont plus diffus, plus durables, car ils peuvent se prolonger malgré l’arrêt de la stimulation qui les a déclenché. Ce type de réflexe, mis en jeu de façon anormalement importante, pourrait avoir pour résultante un spasme des muscles élévateurs. 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-5- Réflexe d’ouverture buccale OKESON, J. P. Management of Temporomandibular Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier, 2013.632p.
  • 117. Le réflexe de fermeture se produit lors de la déglutition et en réponse à un léger stimulus appliqué à la face dorsale de la langue. Il se produit aussi si une pression est appliquée par un coup sec pour abaisser la mandibule 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-6-le réflexe de fermeture
  • 118. Ce muscle participe presque à tous les mouvements mandibulaires. Son chef inférieur se contracte lors de l’ouverture buccale en synergie avec les muscles abaisseurs de la mandibule. Son chef supérieur se contracte pendant la fermeture buccale en même temps que les muscles élévateurs, mais dans ce cas il intervient seulement à la fin de l’action de fermeture buccale et pas en synergie avec les muscles élévateurs. 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-7- Réflexe paradoxal du muscle ptérygoïdien latéral
  • 119. Cette contraction agit en rôle protecteur de la tête condylienne. Le chef supérieur appuie l’appareil discal sur la tête condylienne pour guider et ralentir le positionnement de celui-ci dans la fosse glénoïde. 3-2-Mécanismes réflexes des mouvements mandibulaires 3-2-7- Réflexe paradoxal du muscle ptérygoïdien latéral BOUDHRAA, W. Contribution à l’étude de la posture céphalique dans la physiologie et la physiopathologie de l’appareil manducateur. Nancy : université Henri Poincare Nancy. 153p.Th. Etat : Chir dent : Henri poincare : 2011.
  • 120. Position de la RC Il s’agit d’une relation mandibulo-crânienne indépendante des dents. C’est la position la plus postérieure, symétrique, non forcée de la mandibule, position à partir de laquelle tous les mouvements de latéralité sont possibles 3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire 3-3-1-Les positions fondamentales de la mandibule http://slideplayer.fr/slide/1319422/
  • 121. Position de la RC Les condyles occupent une position haute et reculé dans leurs cavités glénoïdes. Au niveau du muscles : contraction des élévateurs, les fibres postérieures du temporal exercent leur action rétrusive. 3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire 3-3-1-Les positions fondamentales de la mandibule http://slideplayer.fr/slide/1319422/
  • 122. Position d’ICM Position mandibulaire de fermeture où les arcades dentaires présentent le maximum de points ou de surfaces de contact. ATM: Un léger glissement de la tête condylienne sous la face inférieure du ménisque. Au niveau du muscles : Un renforcement de la contraction des élévateurs 3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire 3-3-1-Les positions fondamentales de la mandibule
  • 123. Position de repos ou de posture Position de référence particulière à chaque individu C’est dans cette position que commencent et se terminent les mouvements mandibulaires. Dans cette position, les dents ne sont pas en contact, la distance qui sépare leurs faces occlusales est appelée « l’espace libre d’inocclusion ». 3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire 3-3-1-Les positions fondamentales de la mandibule
  • 124. Position de repos ou de posture Lorsque les muscles se relâchent après la fonction, la position de posture est reprise. Cette position est obtenue par l’interaction de différentes forces: 3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire 3-3-1-Les positions fondamentales de la mandibule
  • 125. Force passive : La musculature n’est jamais au repos même pendant le sommeil, car un tonus de repos est entretenu par des contractions reflexes intermittentes des fibres par relève. 3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire 3-3-1-Les positions fondamentales de la mandibule
  • 126. Force passive : De même la viscoélasticité des fibres musculaire et des tissus ligamentaires de l’articulation temporo-mandibulaire influence considérablement la position mandibulaire tout en contre balançant l’action de la pesanteur sur cette structure squelettique. 3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire 3-3-1-Les positions fondamentales de la mandibule
  • 127. Force active Les impulsions qui règlent l’activité des muscles mandibulaire proviennent toute du noyau moteur du V. Ce noyau moteur reçoit des impulsions activatrices et des impulsions inhibitrices. La voie efférente des noyaux moteurs du V ne déclenche des impulsions que si les impulsions excitatrices reçus dominent les impulsions inhibitrices. 3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire 3-3-1-Les positions fondamentales de la mandibule
  • 128. Force active Les impulsions sont reçues par 2 sources principales différentes : - Les terminaisons sensorielles proprioceptives. - Centre nerveux du cortex. 3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire 3-3-1-Les positions fondamentales de la mandibule
  • 129. Ouverture buccale Situé entre deux positions limites l’OIM et la position d’ouverture maximale (POM). Le mouvement d’ouverture a une amplitude moyenne de 50,2 mm. 3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire 3-3-2- Les mouvements mandibulaires 3-3-2-1- Mouvements combinés
  • 130. 1ère Phase : Sous l’influence de la contraction des muscles abaisseurs, on a un abaissement de la mandibule par rotation autour d’un axe charnière. Le faisceau supérieur du muscle ptérygoïdien externe et l’appareil tenseur se relâchent, et le faisceau inférieur commence à se contracter. 3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire 3-3-2- Les mouvements mandibulaires 3-3-2-1- Mouvements combinés LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
  • 131. 2ème Phase : Le complexe condylo-discal glisse vers l’avant le long du versant postérieur du condyle temporale (translation). Finalement, le mouvement d’ouverture s’arrête par mise en tension des ligaments et des muscles antagonistes. 3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire 3-3-2- Les mouvements mandibulaires 3-3-2-1- Mouvements combinés LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
  • 132. Fermeture buccale Elle correspond à l’élévation de la mandibule. Ce mouvement s’accomplit suivant un mécanisme symétrique et inverse de celui du mouvement d’ouverture auquel il fait suite. Elle se déroule en deux phases : 3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire 3-3-2- Les mouvements mandibulaires 3-3-2-1- Mouvements combinés
  • 133. Fermeture buccale 1ère phase : Est due à la contraction des fibres antérieures du temporal qui élève la mandibule. 3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire 3-3-2- Les mouvements mandibulaires 3-3-2-1- Mouvements combinés LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
  • 134. 2ème phase : Intervient par la contraction des muscles rétropulseurs : - fibres postérieurs du temporal, - fibres profonds du masséter - et le ventre postérieur du digastrique 3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire 3-3-2- Les mouvements mandibulaires 3-3-2-1- Mouvements combinés LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
  • 135. 2ème phase : En fin de fermeture, on assiste à : Contraction du faisceau supérieur du PL, relâchement du faisceau inférieur du PL. L’arrêt du mouvement s’obtient généralement par l’occlusion des arcades dentaires. 3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire 3-3-2- Les mouvements mandibulaires 3-3-2-1- Mouvements combinés LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
  • 136. Propulsion :Elle nécessite -Un glissement du condyle mandibulaire le long de l’éminence temporale, et des incisives inferieures le long des incisives supérieures pour désengrener les arcades dentaires. -Une contraction symétrique des faisceaux inférieurs des muscles ptérygoïdiens latéraux et des faisceaux superficiels des masséters. 3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire 3-3-2- Les mouvements mandibulaires 3-3-2-1- Mouvements combinés LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
  • 137. Rétropulsion Les mouvements de rétropulsion demandent une contraction combinée et simultanée des fibres horizontales postérieures du temporal, des muscles abaisseurs et du ventre postérieur du digastrique. Pour Ackermann, le faisceau profond du masséter aurait également une action rétropulsive. 3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire 3-3-2- Les mouvements mandibulaires 3-3-2-1- Mouvements combinés
  • 138. Latéralité -La diduction consiste en une rotation alternative de la mâchoire autour de chaque condyle. -Du côté du déplacement, se produit une contraction des fibres postérieures horizontales du muscle temporal, du ventre postérieur du muscle digastrique, et des fibres profondes du muscle masséter. 3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire 3-3-2- Les mouvements mandibulaires 3-3-2-1- Mouvements combinés LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
  • 139. Latéralité -Du côté opposé au mouvement, se produit une contraction du faisceau inférieur du muscle ptérygoïdien latéral et accessoirement du muscle ptérygoïdien médial et du muscle masséter superficiel. 3-3- Comportement et équilibre neuromusculaire 3-3-2- Les mouvements mandibulaires 3-3-2-1- Mouvements combinés LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
  • 140. Définition La mastication est le résultat d’une activité extrêmement complexe du système masticatoire et digestif. Elle comprend une série de mouvements mandibulaires débutant par l’introduction des aliments dans la cavité buccale et aboutissant après une préparation mécanique et physico-chimique, à la déglutition du bol alimentaire. C’est une fonction acquise qui se développe dès l’apparition des dents temporaires. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-1-Mastication
  • 141. Neurophysiologie de la mastication Aujourd'hui ; on admet l’existence d’un centre de mastication situé dans le noyau spinal du V. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-1-Mastication DEVOISE, L; DALLEL, R. Examen neurologique orofacial. EMC, médecine buccale. Aout 2014, 23-725-A-15, 13p
  • 142. Il est structuré en 3 étages : *L’étage d’entrée : il reçoit l’information sous forme d’influx *L’étage d’intégration : à son niveau l’information est analysée, infiltrée, intégrée et enfin selon les besoin activée ou inhibée. *L’étage de sortie : il regroupe les moto- neurones 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-1-Mastication LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
  • 143. Les centres nerveux supérieurs: L’existence du centre de mastication n’exclue pas la possibilité de l’intervention de certains centres nerveux supérieurs. Les études les plus récentes ont démontré l’intervention du cortex. Le cortex peut recevoir directement les informations et agir au niveau du centre masticateur au niveau de l’intégration et même directement sur l’étage de sortie ceci explique que la mastication est un acte semi-volontaire. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-1-Mastication LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
  • 144. La mastication s’effectue à son début par des mouvements volontaires puis devient très rapidement un acte réflexe et ordonné par des impulsions sensitives en provenance des récepteurs: -Parodontaux, -De la muqueuse buccale, -Des muscles et tendons, -Les terminaisons nerveuses sensorielles 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-1-Mastication
  • 145. Qui analysent les caractères de l’aliment (dureté, volume, forme, situation) au niveau du noyau spinal du V. Le trajet effectué par la mandibule au cours de la mastication définit l’enveloppe fonctionnelle. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-1-Mastication
  • 146. Etapes de la mastication: L’incision : les jeux musculaires étant symétriques, le mouvement se déroule dans le plan sagittal. On observe la contraction : - Des masséters profonds - Des temporaux postérieurs - Les ptérygoïdiens latéraux supérieurs contrôlent les rapports articulaires. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-1-Mastication
  • 147. Etapes de la mastication: La mastication proprement dite Les mouvements de mastication se situent à l’intérieur des mouvements limites. Lors d’un cycle de mastication, les activités musculaires peuvent être divisées en 2 phases principales : 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-1-Mastication
  • 148. Etapes de la mastication: → Phase préparatoire : C’est une phase préparatoire d’ouverture et de fermeture à distance des dents avec des contractions musculaires d’intensité moyenne. → Phase dento-dentaire : Subdivisée en une entrée dentaire de cycle et une sortie dentaire de cycle, avec des contractions musculaires de forte intensité. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-1-Mastication
  • 149. Le cycle masticatoire La mastication est décrite sous forme de cycles. Dès la fin de la déglutition qui s’effectue en PIM en imposant une contraction importante des muscles élévateurs, les dents mandibulaires se déplacent en cycles dont le point de départ et la phase terminale se situent en PIM. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-1-Mastication
  • 150. Le cycle de mastication L’amplitude des cycles est dépendante du volume et de la consistance du bol alimentaire, mais également de la pente des surfaces de guidage. Ainsi, une fonction canine présente des cycles plus étroits qu’une fonction groupe. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-1-Mastication
  • 151. Le cycle masticatoire Plan frontal: Un cycle masticatoire typique a une forme ellipsoïdale en goutte d’eau. -Phase préparatoire: le dentalé s’abaisse depuis la position d’OIM en s’écartant légèrement de la ligne médiane, puis la rejoint et la franchit en continuant de descendre latéralement du coté travaillant jusqu’à ce que les bords incisifs soient écartés de 16-18 mm. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-1-Mastication OKESON, J. P. Management of Temporomandibular Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier, 2013.632p.
  • 152. Le cycle masticatoire - Phase d’écrasement: Elle amène les dents en contact avec la nourriture. Le mouvement de remontée se poursuit alors pratiquement verticalement puis rejoint la ligne médiane de sorte que lorsque les dents sont séparées de 03 mm le dentalé est décalé latéralement de 03 mm par rapport à la ligne médiane. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-1-Mastication OKESON, J. P. Management of Temporomandibular Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier, 2013.632p.
  • 153. Le cycle masticatoire Dans le plan sagittal: Pendant un cycle masticatoire typique, on peut noter durant la phase d’ouverture que la mandibule se déplace légèrement vers l’avant, pendant la phase de fermeture, elle suit une trajectoire postérieure qui revient vers l’avant jusqu’à la position d’PIM. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-1-Mastication
  • 154. Définition C’est l’acte par lequel le contenu buccal (salive+liquide/bol alimentaire) est propulsé de la bouche dans l’estomac. Elle fait suite à la mastication. La durée totale quotidienne de la mastication est d’une vingtaine de minutes, mais on déglutit 500-2000 fois/24h, elle augmente pendant les repas et diminue pendant le sommeil. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-2-Déglutition
  • 155. Neurophysiologie de la déglutition La déglutition peut être déclenchée par un simple apport d’eau et peut même aussi être déclenchée à tout moment (volontairement). Le Centre de déglutition est situé au niveau de la réticulé latérale bulbaire au niveau du plancher du IVe ventricule 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-2-Déglutition
  • 156. Neurophysiologie de la déglutition Le Centre de Déglutition *Étage d’entrée: le centre de déglutition est mis en route par des informations venues -Partie postérieur de la langue -Piliers antérieurs du pharynx 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-2-Déglutition LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
  • 157. Neurophysiologie de la déglutition *Étage d’intégration: à son niveau l’information est intégrée et enfin selon les besoins activée ou inhibé *Étage de sortie: il regroupe les moto-neurones du V, VII,IX,X,XI qui dépendent de l’activation et de l’inhibition en provenance du centre de déglutition (neurones de la commande motrice). 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-2-Déglutition LE GALI, M ; FLAURET, J.F. Occlusion et fonction : une approche clinique rationnelle. Paris : Cdp. 160p.
  • 158. Etapes de la déglutition: 1er temps: temps buccal: il est non réflexe, non conscient Préparation du bol alimentaire, nécessite d’étanchéité de la cavité buccale avec la contraction de l’orbiculaire, le buccinateur et les muscles sus et sous hyoïdiens puis les muscles masticateurs. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-2-Déglutition OKESON, J. P. Management of Temporomandibular Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier, 2013.632p.
  • 159. Etapes de la déglutition: 2ème temps: passage de la bouche vers le pharynx: Conscient mais non volontaire, on assiste à: -Propulsion du bol alimentaire -Mouvement de balayage antéro-postérieur de la langue -Inhibition respiratoire -Trop rapide 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-2-Déglutition OKESON, J. P. Management of Temporomandibular Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier, 2013.632p.
  • 160. Etapes de la déglutition: 3ème temps: Œsophagien Purement réflexe, se fait une seconde après le début de la déglutition. La mandibule reprend sa position de repos. La respiration recommence et les organes de l’appareil buccal se détendent. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-2-Déglutition OKESON, J. P. Management of Temporomandibular Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier, 2013.632p.
  • 161. Définition La respiration est une fonction vitale qui comprend l'ensemble des processus fondamentaux assurant à l'organisme l'apport d'O2 et l'élimination de CO2, c'est la fonction primordiale à la naissance. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-3- La respiration http://slideplayer.fr/slide/1204565/
  • 162. Mécanisme de la respiration : se fait en 2 phases : -Une phase inspirative : pendant laquelle la cage thoracique s’élargie pour permettre aux poumons d’absorber l’air inspiré. -Une phase expirative : pendant laquelle les muscles du diaphragme se contractent pour chasser l’air contenu dans les poumons. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-3- La respiration
  • 163. Mécanisme de la respiration: Sachant que la respiration normale est la respiration par le nez. Les conditions nécessaires à une ventilation nasale optimale sont le libre passage de l’air par les fosses nasales et la fermeture hermétique de la cavité buccale avec présence de contact entre le voile du palais et la base de la langue. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-3- La respiration
  • 164. *Muscles impliqués dans la respiration: Lors de l'inspiration, ce sont les muscles génio-hyoidiens, Mylo hyoïdiens et le ventre antérieur du digastrique qui par la traction antérieure qu'ils exercent, permettent le dégagement de la filière oro-pharygée. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-3- La respiration
  • 165. *Muscles impliqués dans la respiration: Pendant l'inspiration et également l'expiration il existe une activité au niveau des muscles linguaux (genio-glosse qui contrebalance l'action stylo-glosse) afin de permettre une posture linguale stable empêchant d'encombrer l'oro- pharynx, son dos affleurant le palais et ses bords affleurant les pourtours des dents. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-3- La respiration
  • 166. Définition C’est un acte essentiel de la vie humaine, il permet la communication entre individus. C’est la première fonction à être développée à la naissance. Elle est représentée par le cri de l’enfant. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-4-Phonation
  • 167. La phonation intéresse 3 étages : − buccal − Respiratoire − Glottique Durant la fonction phonatoire, il est possible d’étudier trois types de contacts : - Dents - lèvres - Dents - langue - Dents – dents 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-4-Phonation
  • 168. L’espace utilisé par un sujet, lors de l’élocution: Vu dans un plan frontal, est bien plus étroit que celui de la mastication, il n’existe presque pas de déplacement latéral et un très petit mouvement vertical qui n’atteint jamais l’PIM. Vu dans un plan sagittal l’espace antéro-postérieur est notable, mais le mouvement vertical est limité. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-4-Phonation
  • 169. Contrôle nerveux de la phonation La production de la parole nécessite une coordination complexe de différentes zones corticales. Les deux régions corticales(les aires de BROCA et de WERNICKE) peuvent être considérées comme responsables des fonctions associatives et interprétatives de la phonation. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-4-Phonation OKESON, J. P. Management of Temporomandibular Disorders and Occlusion.7th ed. Mosby: Elsevier, 2013.632p.
  • 170. Mécanisme de la Phonation: Les organes participant à la modulation (transformation, variation) de l'air qui est expulsé par les poumons, à l'origine de l'émission d'un son, sont : le larynx, les cavités du pharynx, les cordes vocales, la cavité buccale, la langue, les lèvres. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-4-Phonation
  • 171. Mécanisme de la Phonation: -Le fonctionnement et la régulation ainsi que le contrôle de ces organes se font par l'intermédiaire du système nerveux central. - Les mouvements de la mandibule pendant la phonation se situent à l'intérieur des limites de l’articulation. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-4-Phonation
  • 172. Mécanisme de la Phonation: En général, il n'y a aucun contact entre les dents au cours de la phonation. Lorsque nous toussons, que nous nous éclaircissons la voix et surtout au cours de la déglutition, ces muscles font preuve d'une activité considérablement accrue. Les cordes vocales semblent contrôler la hauteur des sons ; l'activité augmente lorsqu'on élève le ton ou prononce certaines voyelles. 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-4-Phonation
  • 173. Mécanisme de la Phonation: -Il est intéressant d'apprendre que la tension des muscles commence et atteint souvent son maximum, avant qu'aucun son ne soit prononcé. L'intervalle de temps qui sépare le début de l'augmentation d'activité et la production du son varie de 1/3 à 1/2 secondes 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-4-Phonation
  • 174. Mécanisme de la Phonation: -Dans la phonation à voix basse, on note une augmentation de l'activité des muscles vocaux et mylo-hyoïdiens (par comparaison à l'activité au repos). L'activité est plus grande lorsqu'on lit un texte dans une langue étrangère 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-4-Phonation
  • 175. Bâillement : Il associe des mouvements d’ouverture extrême et de fermeture buccale qui s’accompagnent d’une contraction synergique des muscles du voile du palais avec ouverture de la trempe d’Eustache . 3-3-2-2-Mouvements fonctionnels 3-3-2-2-5-Autres Mouvements complexes
  • 177. L'adaptation se définie comme étant une altération dans la structure ou la fonction d'un organisme pour favoriser son suivi dans un environnement perturbé, elle peut se présenter sous la forme d'un changement continue en réponse aux nécessités de l'environnement.
  • 178. Chez l'adulte des modifications de la position des dents, la perte des dents, des obturations en sus occlusion ou d'autres influences exigeant un nouvel apprentissage de mouvements masticateurs, peuvent aussi survenir ce qui importe dans de tels changements, c'est de savoir si les éléments de l'appareil manducateur sont capables de s'y adapter.
  • 180. L'harmonie fonctionnelle de l'appareil manducateur dépend de l'intégrité des éléments qui le constituent. Toute dysfonction du complexe neuromusculaire va provoquer une perturbation des mouvements mandibulaires et de ce fait de l’occlusion, il est donc important de connaitre non seulement l’anatomie des muscles, mais aussi la physiologie du complexe neuromusculaire afin de pouvoir diagnostiquer toute dysfonction.
  • 182. 1. ABOU-KHALIL, C. Traitements non-invasifs des dysfonctionnements de l’appareil manducateur. Nante : université de Nante. 301p. Th. Etat : Chir dent : Nante : 2006. 2. BOILEAU, M.J ; SAMPEUR-TARRIT, M ; BAZERT, C. Physiologie et physiopathologie de la mastication. EMC (Elsevier Masson SAS, Paris), Stomatologie, 22-008-A-15, 2006. 3. BOUDHRAA, W. Contribution à l’étude de la posture céphalique dans la physiologie et la physiopathologie de l’appareil manducateur. Nancy : université Henri Poincare Nancy. 153p.Th. Etat : Chir dent : Henri poincare : 2011. 4. DARGUAUD, et al. Étude de l’articulation temporomandibulaire. Encycl. Méd .Chir. Masson, 2008, 28-025-P-10. 5. DAWSON. Les problèmes de l’occlusion clinique : Evaluation, diagnostic et traitement. 2ème éd. Paris : Cdp, 1992. 645p. 6. DESMONS, S. Le muscle ptérygoïdien latéral : approche anatomique et neurophysiologique. Rev Odont Stomat : 2007;36:45-60.
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