cette présentation est fait pour introduire le protocole NFS qui permet de monter les disques en réseau, est qui est basé sur le principe de client/serveur.
2. NFS
NFS (Network File System) est un protocole permettant
de monter des disques en réseau. Ce protocole basé sur
le principe client/serveur, a été développé par Sun
Microsystems en 1984. Il peut servir à l'échange de
données entre des systèmes Linux, macOS ou Windows.
L'un de ses avantages est qu'il gère les permissions sur
les fichiers..
• Le port utilisé par NFS c'est 2049.
• NFS est compatible avec l'IPv4 et IPv6
3. Sur Fedora, normalement tous les utilitaires
permettant la mise en place d'un réseau via nfs
sont installés, vous pouvez installer nfs-utils avec
la commande :
dnf –y install nfs-utils
10. Dans ce fichier, chaque ligne est définie
comme ceci
<dossier partagé> <hôte>(<options>)
<hôte2>(<options>)
11. Dans ce fichier, chaque ligne est définie
comme ceci
<dossier partagé> <hôte>(<options>)
<hôte2>(<options>)
chemin menant au dossier partagé
12. Dans ce fichier, chaque ligne est définie
comme ceci
<dossier partagé> <hôte>(<options>)
<hôte2>(<options>)
indique quel est l'hôte qui peut accéder à ce
partage, l'hôte peut être définit de plusieurs
manières :
une IP : on indique simplement l'adresse IP
de la machine pouvant accéder à ce partage.
13. Dans ce fichier, chaque ligne est définie
comme ceci
<dossier partagé> <hôte>(<options>)
<hôte2>(<options>)
indique quel est l'hôte qui peut accéder à ce
partage, l'hôte peut être définit de plusieurs
manières :
un nom d'hôte : on indique le nom complet
de l'hôte (pour peu qu’il soit connu du
système au travers d'un DNS ou du fichier
hosts).
14. Dans ce fichier, chaque ligne est définie
comme ceci
<dossier partagé> <hôte>(<options>)
<hôte2>(<options>)
indique quel est l'hôte qui peut accéder à ce
partage, l'hôte peut être définit de plusieurs
manières :
un nom de groupe réseau NIS (NIS netgroup)
qui s'indique sous la forme @<netgroup>.
15. Dans ce fichier, chaque ligne est définie
comme ceci
<dossier partagé> <hôte>(<options>)
<hôte2>(<options>)
indique quel est l'hôte qui peut accéder à ce
partage, l'hôte peut être définit de plusieurs
manières :
un domaine avec un joker qui indique les
machines d'un domaine ou sous-domaine;
par exemple : *.ubuntu-fr.org.
16. Dans ce fichier, chaque ligne est définie
comme ceci
<dossier partagé> <hôte>(<options>)
<hôte2>(<options>)
indique quel est l'hôte qui peut accéder à ce
partage, l'hôte peut être définit de plusieurs
manières :
un intervalle d'IP avec le masque de sous-
réseau; par exemple : 192.168.0.0/24 ou
192.168.0.*
17. Dans ce fichier, chaque ligne est définie
comme ceci
<dossier partagé> <hôte>(<options>)
<hôte2>(<options>)
indique les options de partage; les plus
importantes sont:
rw : permet la lecture et l'écriture sur un partage pour
l'hôte défini (par défaut, les partages sont en mode ro;
c'est-à-dire en lecture seule).
async : permet au serveur NFS de violer le protocole NFS et
de répondre au requête avant que les changements
effectués par la requête aient été appliqués sur l'unité de
stockage. Cette option améliore les performances mais a
un coût au niveau de l'intégrité des données (données
corrompues ou perdues) en cas de redémarrage non-
propre (par exemple en cas de crash système).
18. Dans ce fichier, chaque ligne est définie
comme ceci
<dossier partagé> <hôte>(<options>)
<hôte2>(<options>)
indique les options de partage; les plus
importantes sont:
sync : est le contraire de async. Le serveur NFS respecte le
protocole NFS.
root_squash : spécifie que le root du serveure NFS n'a pas
lesdroits de root sur le répertoire partagé
no_root_squash : spécifie que le root de la machine sur
laquelle le répertoire est monté a les droits de root sur le
répertoire.
all_squash : force le mapping de tous les utilisateurs vers
l'utilisateur anonyme.
19. Dans ce fichier, chaque ligne est définie
comme ceci
<dossier partagé> <hôte>(<options>)
<hôte2>(<options>)
indique les options de partage; les plus
importantes sont:
anonuid : indique au serveur NFS l'UID de l'utilisateur
anonyme (considéré comme tel dans les précédentes
options de mapping).
anongid : indique au serveur NFS le GID de l'utilisateur
anonyme (considéré comme tel dans les précédentes
options de mapping).
20. Si Firewalld est en cours d'exécution, autoriser le
service NFS.
21. Ensuite, il ne vous reste plus qu'à relancer le
serveur NFS avec la commande :
systemctl start nfs-server.service
24. Installer le NFS sur la machine
client
dnf -y install nfs-utils
(fedora)
25. Ensuite s'offre à vous plusieurs solutions pour effectuer
votre montage selon vos besoins.
• Montage temporaire
• montage automatique au démarrage du système
• montage dynamique lorsque quelqu'un accède au
partage NFS
28. Montage temporaire
Cette méthode permet de tester plus facilement et
rapidement. Par contre au prochain démarrage le montage
NFS ne sera plus présent
mount -t nfs Adresse_ip_serveur:repserveur
<point_montage_local>
32. Montage automatique via fstab
Il est aussi possible de le monter à chaque démarrage,
pour cela il suffit d'éditer le fichier /etc/fstab, et d'y
ajouter une ligne du type :
<ip_serveur>:<rep_serveur> <point_montage_local> nfs
<options> 0 0
33. Montage automatique via fstab
@_ip_serveur:/chemin/vers/partage
/mnt/<nom_partage> nfs defaults,nfsvers=3,auto,user
0 0
fs : On précise le protocole utilisé.
defaults,user,auto : sont des options de montage, vous
pouvez ajouter ,ro à la fin pour ne pas autoriser
l'écriture.
nfsvers=3 : NFSv4 n'utilise pas le système
d'authentification par ip, il est donc utile de rétrograder
en version 3 pour que le serveur se base sur l'ip
0 0 : dit à Linux de ne pas vérifier si le disque contient
35. vous pourrez monter toutes les partitions
contenues dans /etc/fstab en tapant la
commande :
mount -a
Pour lister les informations de montage
d'un serveur NFS utiliser la commande
showmount -e <IP_serveur_NFS>
Montage automatique via fstab