ED n◦ 432 : Sciences des M´tiers de l’Ing´nieur
                                            e              e



                                     `
                                   THESE

                          Pour obtenir le grade de
     Docteur de l’Ecole Nationale Sup´rieure des Mines de Paris
                                          e
               Sp´cialit´ : Sciences & G´nie des Mat´riaux
                  e     e                e          e

                     Pr´sent´e et soutenue publiquement par
                       e    e

                              Florian VIVIER
      Ing´nieur de l’Institut National des Sciences Appliqu´es de Lyon (INSA)
         e                                                 e



Fluage a 500◦C d’un joint soude d’un acier 9Cr-1Mo modifie
       `                      ´                          ´

 Evolution de la microstructure & Comportement m´canique
                                                e



                                  23 Mars 2009

Directeurs de th`se :
                e       Jacques BESSON, Anne-Fran¸oise GOURGUES-LORENZON
                                                 c

                                       Jury

Andr´ PINEAU
     e                        Pr´sident
                                e             Professeur, Mines ParisTech
Suzanne DEGALLAIX             Rapporteur      Professeur, Ecole Centrale Lille
Ivan GUILLOT                  Rapporteur      Professeur, Universit´ Paris XII
                                                                   e
Anne-Fran¸oise GOURGUES
          c                   Examinateur     Professeur, Mines ParisTech
Jacques BESSON                Examinateur     Directeur de Recherches, Mines ParisTech
Yann de CARLAN                Examinateur     Chercheur, CEA Saclay
Charles PETRY                 Examinateur     Ing´nieur-Docteur, EDF Les Renardi`res
                                                 e                                e
Yves LEJEAIL                  Examinateur     Chercheur, CEA Cadarache
Andr´ PINEAU
     e                        Examinateur     Professeur, Mines ParisTech
Sophie DUBIEZ-LE GOFF         Invit´e
                                   e          Ing´nieur-Docteur, AREVA Lyon
                                                 e

       MINES ParisTech, Centre des Mat´riaux, CNRS UMR 7633
                                      e
                 B.P. 87, 91003 Evry Cedex, France
                        —————————–
2
R´sum´
 e   e



A
a
             vec la demande croissante en ´nergie, la fili`re du nucl´aire de fission se po-


                          e
                                    e
                                           e
                                             e



                                              e
                                                   a
                                                           e        e
               sitionne comme une r´ponse fiable ` ce besoin mondial. Dans le cadre de la
             mise au point des nouveaux r´acteurs dits de la G´n´ration IV et parmi les six
                                                                e e
            syst`mes de r´acteurs retenus, la France s’attache notamment ` la conception
                e
                                                                     e
                                                                           a
du Very High Temperature Reactor, qui pr´voit l’utilisation de mat´riaux devant r´sister
` plus hautes temp´ratures et plus longtemps. Parmi les mat´riaux existants, AREVA a
                   e
                     e
                                                 e
                                                                 e
fait le choix de d´terminer le comportement m´canique du Grade 91 (Fe-9Cr-1Mo-Nb-V)
                                                                                    e


pour ´quiper les gros composants. Ces gros composants sont des structures soud´es, si bien
      e                                                                         e
que les soudures, points faibles potentiels, doivent ˆtre ´tudi´es.
                                                     e    e    e

    Les trois partenaires industriels (AREVA, CEA, EDF) ont lanc´ une ´tude commune en
                                                                 e      e
octobre 2005 avec le Centre des Mat´riaux de l’Ecole des Mines de Paris sur le fluage d’un
                                       e
joint soud´ de Grade 91. L’objectif de cette ´tude est de compl´ter les donn´es existantes
           e                                 e                 e            e
sur le comportement du Grade 91, m´tal de base et joint soud´, sous une sollicitation de
                                         e                     e
fluage ` 500◦C pour des dur´es d’exposition allant jusqu’` 4500 h.
       a                     e                            a

    Des essais de vieillissement thermique, de traction et de fluage ` 450◦C et 500◦C, sur
                                                                       a
du m´tal de base et du joint soud´ ont ´t´ r´alis´s. Diff´rentes g´om´tries d’´prouvettes
      e                             e    ee e e           e          e e       e
de fluage de joint soud´ ont ´t´ test´es. Aucune ´volution significative de la microstruc-
                         e     ee     e           e
ture n’a ´t´ constat´e en termes de nature et de taille de pr´cipit´s et de dimension de la
         ee         e                                        e       e
sous-structure par rapport ` la microstructure avant essai. Peu d’endommagement par ca-
                             a
vitation a pu ˆtre mis en ´vidence. Le m´canisme qui conduit ` la ruine finale du mat´riau
              e            e            e                      a                      e
apr`s fluage est de type viscoplastique ` 500◦C, contrairement ` 625◦C o` l’endommage-
    e                                   a                          a        u
ment par cavitation est la cause principale de la rupture des ´prouvettes de fluage pour
                                                                 e
les temps d’exposition les plus longs.

    A partir des courbes exp´rimentales de fluage du m´tal de base et du joint soud´
                                 e                          e                             e
entier, un mod`le ph´nom´nologique de comportement de type Norton ` 500
                e     e     e                                           a   ◦C est propos´.
                                                                                         e
L’exposant de Norton du m´tal de base est de 19, alors que celui du joint soud´ entier
                               e                                                    e
est de 18. Ces valeurs sugg`rent la pr´sence de contraintes internes et indiquent que le
                              e           e
glissement des dislocations peut ˆtre le m´canisme qui contrˆle la d´formation par fluage.
                                     e       e                o      e
Les ´prouvettes de joint soud´ cassent dans le m´tal fondu en fluage et dans le m´tal de
     e                           e                  e                                e
base en traction. La zone affect´e thermiquement n’a pas de rˆle visible dans la r´sistance
                                   e                            o                 e
de la structure ` 500◦C, du moins jusqu’` 4500 h. De ce fait, une d´composition en s´rie
                  a                          a                        e                e
du comportement en fluage du joint soud´ entier peut ˆtre faite ` l’aide de ceux du m´tal
                                             e           e        a                    e
fondu et du m´tal de base. Connaissant le comportement du m´tal de base et du joint
                 e                                                 e
soud´ entier, il est possible d’ajuster les param`tres du mod`le au m´tal fondu. Une autre
     e                                           e            e       e
m´thode d’ajustement des param`tres du m´tal fondu est ´galement propos´e ` partir des
  e                                   e        e            e                e a
essais sur une g´om´trie amincie contenant uniquement du m´tal fondu. Les r´sultats de
                  e e                                           e               e
4



ces mod`les sont coh´rents avec les donn´es de la litt´rature. Ce mod`le permet de pr´dire
         e          e                   e             e              e               e
le temps ` rupture ` plus long terme, en bon accord avec des r´sultats du CEA, avec des
           a       a                                             e
outils simples de mod´lisation.
                      e
Abstract



W               ith the increase in worldwide energy demand, the nuclear industry is a way
                  of producing electricity on a large scale and to answer to this need. For
                the design of a new generation of fission nuclear reactors and among six
               chosen fission reactor systems, France develops in particularly the Very High
Temperature Reactor (VHTR) concept. This implies the use of materials that are more
and more resistant to high temperature for long-term exposure. AREVA focuses on ma-
terials already used in fossil-fuel power plant, so that the mechanical behaviour of Grade
91 (Fe-9Cr-1Mo-Nb-V) has to be investigated. This ferritic-martensitic steel is considered
to be a potential candidate for welded components. Such structures are combined with
welded joints, which have to be studied.

    Three industrial partners (AREVA, CEA, EDF) have launched a study with the Centre
des Mat´riaux in order to investigate the creep of welded joint of Grade 91. The aim of this
        e
work is to complete the available database about the mechanical behaviour of Grade 91,
base metal and welded joint, during creep tests performed at 500◦C up to 4500h exposure.

    Thermal aging tests, tensile tests, and creep tests were performed at 450◦C and 500◦C
using both base metal and cross-weld samples. Several geometries of cross-weld creep spe-
cimens were tested. The microstructure has not remarkably changed after tests concerning
both nature and size of precipitates, and the characteristic size of the matrix sub-structure.
The creep damage is not developed in the ruptured specimens after creep tests. Only little
damage by cavity nucleation and growth was found in the creep specimens. Creep fracture
at 500◦C takes places by viscoplastic flow, contrary to tests performed at 625◦C where the
creep-induced damage governs the creep rupture at least for long-term lifetime.

    From creep curves of base metal and cross-weld specimens, a phenomenological model
is proposed. The flow rule is a Norton power law with a stress exponent of 19 in the case of
base metal and 18 in the case of welded joint. These high values of Norton exponent indicate
the existence of internal stress and suggest that the mechanism which governs the creep
deformation might be dislocation glide. The rupture of cross-weld creep specimens takes
place in the weld metal, whereas it takes place in the base metal after tensile tests. The
heat-affected zone has no obvious role in the mechanical strength of cross-weld specimens
at 500◦C. In this case, the creep behaviour of the weld metal can be deduced from a
combination of the welded joint behaviour and the base metal behaviour. These were
identified from experimental creep curves. Another method to determine the weld metal
behaviour is to fit the model parameters on creep curves obtained from modified specimens
used to test only the weld metal. These results are consistent with open literature data.
The proposed model allows determination of a rupture time for longer-term exposure with
6



simple equations and with a good agreement with recent results from CEA.
Table des mati`res
              e

partie A      Introduction G´n´rale
                            e e                                                             1

I Contexte industriel
I                                                                                           3
I.1 Contexte ´nerg´tique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
             e    e                                                                         4
I.2 VHTR, un des six r´acteurs du futur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                       e                                                                    5
I.3 Programme ANTARES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .           6

II
II   Contexte scientifique et d´marche adopt´e
                              e            e                                                11


 partie B Microstructure et Comportement du M´tal de Base Grade
                                             e
91 ` 450-500◦C
   a                                                            17

III Caract´risation des mat´riaux de base
III          e                   e                                                          19
III.1 M´tallurgie des aciers ` 9-12% de Chrome . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
        e                    a                                                              21
      III.1.1 Objectif principal du d´veloppement de ces aciers . . . . . . . . . .
                                          e                                                 21
      III.1.2 Choix du mat´riau d’´tude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                              e         e                                                   23
      III.1.3 Composition chimique du Grade 91 . . . . . . . . . . . . . . . . . .          26
      III.1.4 Structure martensitique du Grade 91 . . . . . . . . . . . . . . . . .         32
III.2 Traitements thermiques des mat´riaux ´tudi´s . . . . . . . . . . . . . . . . .
                                          e      e    e                                     34
      III.2.1 La normalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .      35
      III.2.2 Le revenu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .     35
      III.2.3 Cas des mat´riaux de l’´tude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                            e              e                                                36
III.3 Diagramme de stabilit´ des phases ` l’´quilibre . . . . . . . . . . . . . . . . .
                             e               a e                                            36
III.4 Simulation de la pr´cipitation dans un Grade 91 MBND et MBD . . . . . .
                          e                                                                 38
      III.4.1 Rˆle des principaux pr´cipit´s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                 o                        e    e                                            38
      III.4.2 Composition des phases principales ` l’´quilibre . . . . . . . . . . .
                                                       a e                                  40
      III.4.3 Pr´diction de la pr´cipitation apr`s traitements thermiques . . . . .
                  e                e                e                                       43
III.5 Techniques exp´rimentales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                      e                                                                     50
III.6 Caract´risation m´tallurgique du MBND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
             e          e                                                                   53
      III.6.1 Structure martensitique en lattes (Microscope Optique) . . . . . . .          53
      III.6.2 Sous-structure et Pr´cipit´s (Microscope Electronique ` Balayage) .
                                      e      e                            a                 57
      III.6.3 Types de MX (Microscope Electronique en Transmission) . . . . .               60
      III.6.4 Quantification en ´l´ments chimiques des diff´rents pr´cipit´s . . .
                                   ee                          e         e     e            64
      III.6.5 Analyses EBSD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .       65
      III.6.6 A l’´chelle des dislocations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                    e                                                                       71
      III.6.7 Duret´ du mat´riau de base ` l’´tat de r´ception . . . . . . . . . .
                      e        e                a e        e                                74
      III.6.8 Conclusions sur la microstructure du M´tal de Base Non D´tensionn´
                                                         e                   e          e   77
      III.6.9 Ce qu’il faut retenir sur le MBND ... . . . . . . . . . . . . . . . . .       78
III.7 Caract´risation m´tallurgique du MBD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
             e          e                                                                   79
      III.7.1 Tˆle de Joint Soud´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                 o                  e                                                       79
ii                                                                                 `
                                                                     TABLE DES MATIERES


        III.7.2   Evolution de la composition chimique dans le sens travers du joint         82
        III.7.3   Quantification de la composition chimique des pr´cipit´s . . . . . .
                                                                     e     e                 84
        III.7.4   Observation de la microstructure . . . . . . . . . . . . . . . . . . .     86
        III.7.5   Evolution de la duret´ dans le sens de l’´paisseur . . . . . . . . . .
                                         e                 e                                 93
        III.7.6   Essais de flexion par choc sur M´tal de Base MBD . . . . . . . . .
                                                   e                                         94
        III.7.7   Conclusions sur la microstructure du M´tal de Base D´tensionn´ .
                                                           e               e          e      98
        III.7.8   Ce qu’il faut retenir sur le MBD ... . . . . . . . . . . . . . . . . . .   99

IV Comportement et microstructure du M´tal de Base
IV                                                e                                       101
IV.1 Vieillissement thermique du MBND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .        . 103
     IV.1.1 Causes et effets sur l’´volution m´tallurgique . . . . . . . . . . . .
                                     e          e                                        . 103
     IV.1.2 A l’´chelle du grain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                    e                                                                    . 104
     IV.1.3 A l’´chelle du sous-grain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                    e                                                                    . 104
     IV.1.4 A l’´chelle de la dislocation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                    e                                                                    . 106
     IV.1.5 Analyses EBSD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .        . 107
     IV.1.6 Pr´cipitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                  e                                                                      . 111
     IV.1.7 Evolution de la duret´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                                     e                                                   . 115
     IV.1.8 Conclusions sur le vieillissement thermique du MBND . . . . . .              . 115
IV.2 Comportement m´canique en traction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                          e                                                              . 115
     IV.2.1 Propri´t´s m´caniques du M´tal de Base Non D´tensionn´ . . . .
                       ee     e              e                   e         e             . 115
     IV.2.2 Propri´t´s m´caniques du M´tal de Base D´tensionn´ . . . . . . .
                       ee     e              e             e          e                  . 116
     IV.2.3 Conclusions sur le comportement en traction . . . . . . . . . . . .          . 128
IV.3 Comportement m´canique en fluage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                          e                                                              . 129
     IV.3.1 Fluage n´gligeable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                          e                                                              . 129
     IV.3.2 Etat de l’art sur l’´volution de la microstructure . . . . . . . . . .
                                 e                                                       . 129
     IV.3.3 Courbes de fluage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .       . 131
     IV.3.4 Propri´t´s m´caniques li´es au fluage . . . . . . . . . . . . . . . .
                       ee     e          e                                               . 136
     IV.3.5 Observation des faci`s de rupture . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                                   e                                                     . 137
     IV.3.6 Observations de la microstructure . . . . . . . . . . . . . . . . . .        . 142
     IV.3.7 Profil de microduret´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                                   e                                                     . 152
     IV.3.8 Conclusions sur le comportement en fluage . . . . . . . . . . . . .           . 152
IV.4 Mod´lisation du comportement en fluage . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
          e                                                                              . 154
     IV.4.1 Etapes du d´pouillement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                             e                                                           . 154
     IV.4.2 Hypoth`ses et Limites de la mod´lisation . . . . . . . . . . . . . .
                        e                       e                                        . 154
     IV.4.3 Loi de comportement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .        . 154
     IV.4.4 Loi d’´coulement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                      e                                                                  . 155
     IV.4.5 Temps ` rupture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                        a                                                                . 157
     IV.4.6 Conclusions sur le mod`le ph´nom´nologique du Grade 91 flu´ . .
                                       e      e   e                             e        . 158
IV.5 Conclusions sur le comportement m´canique et l’´volution de la microstruc-
                                           e           e
     ture du M´tal de Base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                e                                                                        . 159
IV.6 Ce qu’il faut retenir sur le comportement m´canique et l’´volution de la
                                                    e               e
     microstructure du M´tal de Base ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                            e                                                            . 160


 partie C Microstructure et Comportement du Joint Soud´ Grade
                                                      e
        ◦
91 ` 500 C
   a                                                        161

V Caract´risation du mat´riau de l’´tude
V        e                e          e                                             163
V.1 Macrographie du Joint Soud´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
                              e
    V.1.1   G´om´trie et dimensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
              e e
`
TABLE DES MATIERES                                                                                  iii


        V.1.2     Zones d’extraction des ´prouvettes de fluage . . . . . . . . . . .
                                          e                                                .   .   166
V.2     Effet du soudage sur la microstructure . . . . . . . . . . . . . . . . . . .        .   .   167
        V.2.1     D’apr`s des observations macroscopiques . . . . . . . . . . . . .
                        e                                                                  .   .   167
        V.2.2     Une diversit´ de microstructures . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                               e                                                           .   .   167
        V.2.3     D’apr`s des observations au microscope optique . . . . . . . . .
                        e                                                                  .   .   168
        V.2.4     D’apr`s des observations au microscope ´lectronique ` balayage
                        e                                     e             a              .   .   169
V.3     D´tails sur la microstructure du Joint Soud´ . . . . . . . . . . . . . . . .
          e                                            e                                   .   .   170
        V.3.1     Zone Affect´e Thermiquement . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                              e                                                            .   .   170
        V.3.2     M´tal Fondu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                    e                                                                      .   .   180
V.4     Simulation de la microstructure du Joint Soud´ . . . . . . . . . . . . . .
                                                          e                                .   .   188
V.5     Profil de duret´ dans le sens travers du Joint Soud´ . . . . . . . . . . . .
                       e                                        e                          .   .   189
V.6     Essai de flexion par choc sur M´tal Fondu . . . . . . . . . . . . . . . . .
                                         e                                                 .   .   194
        V.6.1     R´sistance des joints d’un acier 9Cr . . . . . . . . . . . . . . . .
                   e                                                                       .   .   194
        V.6.2     Essai de choc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .    .   .   194
V.7     Conclusions sur la microstructure du Joint Soud´ . . . . . . . . . . . . .
                                                            e                              .   .   197
V.8     Ce qu’il faut retenir sur le Joint Soud´ ... . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                                               e                                           .   .   198

VI Comportement et microstructure du Joint Soud´
VI                                                          e                                   199
VI.1 Comportement m´canique en traction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                       e                                                                       . 201
     VI.1.1 G´om´trie de l’´prouvette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                e e           e                                                                . 201
     VI.1.2 Lieu de rupture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .            . 201
     VI.1.3 Courbe de traction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .             . 201
     VI.1.4 Propri´t´s m´caniques du Joint Soud´ . . . . . . . . . . . . . . .
                     ee    e                        e                                          . 202
     VI.1.5 Conclusions sur le comportement en traction du Joint Soud´ . . . e                 . 203
VI.2 Comportement m´canique en fluage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                       e                                                                       . 205
     VI.2.1 G´om´trie des ´prouvettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                e e          e                                                                 . 205
     VI.2.2 Fluage sur les ´prouvettes lisses ZU80 . . . . . . . . . . . . . . .
                             e                                                                 . 206
     VI.2.3 Fluage sur les ´prouvettes entaill´es ZU40 . . . . . . . . . . . . .
                             e                 e                                               . 210
     VI.2.4 Fluage sur les ´prouvettes amincies ZU20 . . . . . . . . . . . . . .
                             e                                                                 . 214
     VI.2.5 Bilan des essais de fluage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .            . 215
     VI.2.6 Observations des faci`s de rupture des ´prouvettes ZU80 . . . . .
                                    e                 e                                        . 216
     VI.2.7 Quantification de l’endommagement . . . . . . . . . . . . . . . .                   . 216
     VI.2.8 Profil de microduret´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                                   e                                                           . 219
     VI.2.9 Observation EBSD sur le Grade 91 Joint Soud´ flu´ . . . . . . . .
                                                              e e                              . 221
     VI.2.10 Conclusions sur le comportement en fluage du Joint Soud´ . . . .
                                                                           e                   . 223
VI.3 Mod´lisation du comportement en fluage du Joint Soud´ . . . . . . . . . .
         e                                                    e                                . 223
     VI.3.1 Comportement du Joint Soud´ entier . . . . . . . . . . . . . . . .
                                           e                                                   . 223
     VI.3.2 Comportement du m´tal fondu - D´duction . . . . . . . . . . . .
                                    e            e                                             . 226
     VI.3.3 Comportement du m´tal fondu - V´rification . . . . . . . . . . . .
                                    e            e                                             . 229
     VI.3.4 Synth`se des mod´lisations sur le Joint Soud´ . . . . . . . . . . .
                    e           e                           e                                  . 233
VI.4 Conclusions sur le comportement m´canique du Joint Soud´ . . . . . . . .
                                        e                         e                            . 235
VI.5 Ce qu’il faut retenir sur le comportement m´canique et l’´volution de la
                                                   e               e
     microstructure du Joint Soud´ ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                                   e                                                           . 237

VII Conclusions & Perspectives
VII                                                                                        239
VII.1 Conclusions g´n´rales de cette ´tude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 240
                    e e                e
VII.2 Pour la suite ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242
iv                                                                                    `
                                                                        TABLE DES MATIERES


 partie D     Annexes                                                                                               257

A Annexe A : M´tal de Base Non D´tensionn´
A                e                       e          e                                                               259
A.1 G´n´ration des ´prouvettes Gleeble . . . . . . . . .
     e e            e                                       .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   260
A.2 D´termination de la taille de grains aust´nitiques .
     e                                       e              .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   260
A.3 Diff´rents outils d’observations de la microstructure
       e                                                    .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   262
A.4 Analyses EBSD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   264

B Annexe B : Joint Soud´ entier
B                          e                                                         269
B.1 Evolution de la microstructure dans le sens travers du joint . . . . . . . . . . 270
B.2 Les zones du joint aux ´lectrons r´trodiffus´s . . . . . . . . . . . . . . . . . . 276
                           e          e        e
B.3 Analyses EBSD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 278

C Annexe C : Les ´prouvettes
C                  e                                                                                                281
C.1 Eprouvettes de M´tal de Base D´tensionn´ (MBD) . . . .
                     e             e         e                              . . .       . . . .         .   .   .   282
    C.1.1   Eprouvette de traction . . . . . . . . . . . . . . .            . . .       . . . .         .   .   .   282
    C.1.2   Eprouvette de fluage . . . . . . . . . . . . . . . .             . . .       . . . .         .   .   .   283
    C.1.3   Zones d’extraction des ´prouvettes dans la tˆle de
                                   e                      o                 joint       soud´e          .   .   .   285
Table des figures

  I.1      Part de march´ europ´en de l’´nergie nucl´aire en 2007 (VON LENSA,
                         e        e        e            e
           2007) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   .   4
  I.2      Evolution de la consommation en ´nergie primaire (CARRE, 2007;
                                                  e
           MARLAY, 2008; COZZI, 2008) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .            .   5
  I.3      Calendrier des g´n´rations de r´acteur nucl´aire (CARRE, 2007) . . .
                            e e              e            e                                .   6
  I.4      Sch´ma du batiment contenant les principaux ´l´ments d’un HTR
               e                                                 ee
           (GTMHR) (SHABER et al., 2003) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .           .   7
  I.5      Partie     g´n´ratrice
                       e e              de      chaleur      dans       un       VHTR
           (http ://www2.ing.unipi.it/∼d0728) . . . . . . . . . . . . . . . . . . .        .   7
  I.6      Temp´rature maximale d’utilisation de diverses nuances d’aciers soumis
                 e
           a
           ` une contrainte de 100 MPa pendant 100 000h (temps ` rupture)   a
           (ENNIS and QUADAKKERS, 2000) . . . . . . . . . . . . . . . . . .                . 8
  I.7      Diagramme de GANTT du programme ANTARES (CARRE, 2006) .                         . 10

  III.1    Courbes de Larson-Miller pour diff´rents aciers (YAGI, 2008) . . . .
                                                 e                                         . 21
  III.2    A la recherche de la performance (OLSON, 2006) . . . . . . . . . . .            . 22
  III.3    Besoin de mat´riaux de plus en plus r´sistant aux conditions de service
                          e                        e
           (Von HAGEN and BENDICK, ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .             . 22
  III.4    Concept du d´veloppement des nuances au Chrome ((MASUYAMA,
                          e
           2001) et (MIKULOVA, 2005)) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .          . 24
  III.5    Plan de d´coupe de la tˆle de Grade 91 (positions du M´tal de Base
                      e              o                                    e
           MBND et du Joint Soud´) (COUDREUSE, 2006) . . . . . . . . . . .
                                     e                                                     . 25
  III.6    Coupon de la tˆle MBND ` l’´tat brut de r´ception . . . . . . . . . .
                            o           a e               e                                . 25
  III.7    Tˆle de Joint Soud´ a l’´tat brut de r´ception . . . . . . . . . . . . .
             o                  e` e                e                                      . 26
  III.8    Diagrammes pseudo-binaires Fe-Cr-C ` 0.10%C (CRAFTS, 1939; SAN-
                                                    a
           DERSON, 1981) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .       . 27
  III.9    Diagramme pseudo-binaire Fe-Cr-C ` 5%, 12%, 20% et 30%Cr
                                                      a
           (CRAFTS, 1939) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .        . 27
  III.10   Diagramme de Schaeffler - Effet de la teneur en ´l´ments d’alliage sur
                                                                ee
           la microstructure du mat´riau (MEYRICK, 2001) . . . . . . . . . . .
                                      e                                                    . 28
  III.11   D´coupe d’un barreau en 4 morceaux suivant toute l’´paisseur du cou-
             e                                                       e
           pon MBND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .        . 30
  III.12   Evolution de la teneur en Cr et Mo suivant l’´paisseur depuis la face
                                                              e
           sup´rieure de la tˆle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
               e              o                                                            . 31
  III.13   Evolution de la teneur en Mn, Si, V, Al et Ni suivant l’´paisseur depuis
                                                                       e
           la face sup´rieure de la tˆle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                       e             o                                                     . 32
  III.14   Changements charact´ristiques dans la microstructure d’un acier T9
                                  e
           (Fe-9Cr-1Mo) apr`s fluage : GB = Prior austenite grain boundary, PB
                              e
           = Packet boundary, BB = Block boundary, LB = Lath boundary (IGA-
           RASHI et al., 2000) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .     . 34
vi                                                                     TABLE DES FIGURES



     III.15 Microstructure typique d’un 9-12%Cr martensitique revenu (MA-
            SUYAMA, 2001; ABE et al., 2007; GUPTA and WAS, 2008) . . . . . .                  35
     III.16 Diagramme de stabilit´ des phases ` l’´quilibre pour la composi-
                                       e              a e
            tion : Fe-0.1C-0.03N-0.4Mn-0.2Si-0.13Ni-8.3Cr-0.95Mo-0.2V-0.075Nb
            (MatCalc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .     38
     III.17 Illustration sch´matique d’une courbe vitesse de fluage en fonction du
                             e
            temps avec les interactions des m´canismes de r´sistance au fluage
                                                  e                 e
            (IGARASHI et al., 2000) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .       39
     III.18 Composition des M23 C6 ` l’´quilibre en fonction de la temp´rature
                                          a e                                    e
            (MatCalc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .     41
     III.19 Composition des M X ` l’´quilibre en fonction de la temp´rature (Mat-
                                     a e                                   e
            Calc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   41
     III.20 Composition des phases de Laves ` l’´quilibre en fonction de la temp´-
                                                 a e                                   e
            rature (MatCalc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .      42
     III.21 Traitement thermique de normalisation-revenu de la tˆle MBND . . . .
                                                                        o                     44
     III.22 Evolution de la fraction en ´l´ments dans les M23 C6 au cours des trai-
                                            ee
            tements thermiques (MatCalc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .        44
     III.23 Evolution de la fraction en ´l´ments dans les MX au cours des traite-
                                            ee
            ments thermiques (MatCalc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .        45
     III.24 Distribution des pr´cipit´s en termes de fraction massique, de rayon
                                 e       e
            moyen, de distance moyenne et de nombre au cours du traitement ther-
            mique (MatCalc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .       45
     III.25 Histogramme de distribution des pr´cipit´s apr`s un traitement de
                                                     e     e      e
            normalisation-revenu (MatCalc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .        46
     III.26 Histoire thermique de la tˆle de Joint Soud´ . . . . . . . . . . . . . . .
                                          o                e                                  46
     III.27 Evolution de la teneur en ´l´ments dans les M23 C6 au cours du refroi-
                                           ee
            dissement apr`s le PWHT (MatCalc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                           e                                                                  47
     III.28 Evolution de la teneur en ´l´ments dans les MX au cours du refroidis-
                                           ee
            sement apr`s le PWHT (MatCalc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                        e                                                                     47
     III.29 Distribution des pr´cipit´s au cours des traitements thermiques de
                                 e       e
            normalisation-revenu-PWHT (MatCalc) . . . . . . . . . . . . . . . . .             48
     III.30 Evolution de la r´partition du nombre de pr´cipit´s en fonction du
                               e                                e     e
            rayon moyen au cours du traitement thermique (MatCalc) . . . . . . .              49
     III.31 Microscope Optique, Metal de base Non Detensionn´, attaque Villela .
                                                                      e                       53
     III.32 Illustration sch´matique de la microstructure d’aciers ferritiques (MA-
                             e
            SUYAMA, 2001) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .       54
     III.33 Macrographie du barreau en fonction de l’´paisseur, microscope optique
                                                         e
            (´chelle 100 µm) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
             e                                                                                55
     III.35 Tˆle fine de T91 aust´nitis´e ` 1050◦C, revenue ` 675◦C. Vitesse de
              o                      e      e a                    a
            chauffage ` l’aust´nitisation : (a) 10 K.s
                       a       e                          −1 , (b) 50 K.s−1 , (DANON

            et al., 2003) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   55
     III.34 Macrographie du bord inf´rieur de chaque barreau, microscope optique
                                         e
            (´chelle 20 µm) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
             e                                                                                56
     III.36 Observation de la microstructure du M´tal de Base MBND, (SEM-BSE,
                                                      e
            polissage OPS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .    57
     III.37 Metal de base Non D´tensionn´ attaqu´ l´g`rement au r´actif de Villela)
                                   e           e       e e e              e                   57
     III.38 Sous-structure du Grade 91, attaque au Villela . . . . . . . . . . . . . .        58
     III.39 Taille moyenne d’anciens grains aust´nitiques, attaque au Villela, SEM-
                                                   e
            SE sur ´chantillons massifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                     e                                                                        58
     III.40 R´pliques extractives au carbone observ´es au SEM-FEG . . . . . . . .
              e                                         e                                     59
TABLE DES FIGURES                                                                             vii


    III.41 Analyse EDX d’un pr´cipit´ M23 C6 sur une r´plique extractive au carbone
                                   e      e                  e                                59
    III.42 Spectre EDX d’un pr´cipit´ M23 C6 (KANEKO et al., 2004) . . . . . .
                                   e      e                                                   60
    III.43 R´plique extractive au carbone observ´e au TEM, d’apr`s (MITCHELL
             e                                        e                  e
           and SULAIMAN, 2006) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .          61
    III.44 R´plique extractive au carbone observ´e au TEM du mat´riau d’´tude
             e                                         e                     e        e       62
    III.45 Observation TEM sur r´plique extractive au carbone d’un Grade 91 `
                                       e                                                  a
           l’´tat de r´ception (pas d’indications sur les traitements thermiques)
             e         e
           (FURTADO et al., 2007) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .         62
    III.46 Distribution des pr´cipit´s d’un T91 apr`s 1050◦C (aust´nitisation) et
                                e       e                 e                e
           765◦C (revenu) - Rouge (M23 C6 ), Bleu (VX), Vert (NbX) (SAWADA
           et al., 2008) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .    63
    III.47 Spectres EDX d’un V-Wing observ´ au TEM sur r´plique extractive
                                                    e                 e
           au carbone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .     63
    III.48 Spectres EDX des diff´rents types de pr´cipit´s d’un Grade 91 vers le
                                     e                    e     e
           deuxi`me quart d’´paisseur de la tˆle, TEM sur r´pliques extractives .
                   e           e                  o                e                          67
    III.49 Quantification en ´l´ments chimiques des divers pr´cipit´s du M´tal de
                               ee                                   e      e        e
           Base MBND, except´ le Carbone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                                  e                                                           68
    III.50 Cartographie EBSD d’un Grade 91 (GAFFARD, 2004) . . . . . . . . .                  68
    III.51 Orientation des grains avec superposition de la microstructure sous-
           jacente (figure de pˆle inverse suivant la normale ` l’´chantillon) . . . .
                                 o                                 a e                        69
    III.52 D´sorientation interne (en degr´s) des grains avec superposition de la
              e                                 e
           microstructure sous-jacente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .      69
    III.53 Distribution de la d´sorientation interne des grains dans le MBND . . .
                                 e                                                            70
    III.54 Clich´ TEM d’un grade 91 normalis´-revenu (1050◦C 15 min, 750◦C 1h)
                  e                                e
           (CERRI et al., 1998) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .       72
    III.55 Sous-grains d’un P91 align´s dans la direction des lattes, formation
                                            e
           de cellule de dislocations - P91 1062◦C/1.1h - air - 762◦C/2.2h - air
           (ZEMAN et al., 2007) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .       72
    III.56 Observations TEM de la sous-structure d’un Grade 91 (GUPTA and
           WAS, 2008) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .       73
    III.57 Sch´ma des empreintes de macroduret´ pour chacun des 4 ´chantillons
                e                                       e                      e              74
    III.58 Evolution de la microduret´ en fonction de l’´paisseur de la tˆle . . . .
                                           e                   e                  o           76
    III.59 (a) : Proc´d´ sch´matis´ du soudage SAW (GODIN, 2000) ; (b) : D´tail
                      e e    e        e                                                e
           de l’´lectrode (SYMOP, ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                 e                                                                            79
    III.60 M´tal de Base d’un Grade 91 normalis´ (1080◦C) - revenu (750◦C/1h)
              e                                         e
           (SIREESHA et al., 2001) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .        81
    III.61 M´tal Fondu d’un Grade 91 Joint Soud´ ` l’´tat brut de soudage (SI-
              e                                           ea e
           REESHA et al., 2001) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .       81
    III.62 Weld Metal d’un Grade 91 normalis´ (1080◦C) - revenu (750◦C/1h)
                                                      e
           apres un traitement PWHT (760◦C/6h) (SIREESHA et al., 2001) . . .                  82
    III.63 R´ception des 4 blocs de la tˆle de Joint Soud´ . . . . . . . . . . . . .
             e                                o                  e                            82
    III.64 R´p´rage des 5 zones d’analyses par microsonde de Castaing . . . . . .
             e e                                                                              83
    III.65 Quantification en ´l´ments chimiques des divers pr´cipit´s du m´tal
                                ee                                    e      e          e
           MBND et du m´tal MBD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                            e                                                                 85
    III.66 Sch´ma illustrant la microstructure d’un Joint Soud´, d’apr`s (SELI-
                e                                                      e         e
           GER and GAMPE, 2002) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .           86
    III.67 Micrographie TEM d’un Joint Soud´ de Fe-9Cr-1Mo modifi´ ayant subi
                                                   e                          e
           un PWHT ` 750 a   ◦C/1h (SHIUE et al., 2000) . . . . . . . . . . . . . . .         87
viii                                                                      TABLE DES FIGURES



       III.68 M´tal de Base observ´ au microscope optique, (a) : zone extraite d’un
                 e                    e
              Joint Soud´ de Grade 91 (1060◦C/6h + 770◦C/4h + 760◦C/1h) ; (b) :
                          e
              zone extraite au centre de l’´chantillon dans la zone des 30 mm du bord
                                             e
              sup´rieur (bloc 4 barreau n
                   e                         ◦2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .    88
       III.69 Microstructure du MBD observ´e au SEM-SE (au centre de l’´chan-
                                                  e                                  e
              tillon dans la zone des 30 mm du bord sup´rieur - bloc 4 barreau n◦2) .
                                                               e                                  89
       III.70 Microstructure en lattes du MBD, SEM-BSE . . . . . . . . . . . . . . .              89
       III.71 R´plique extractive au carbone (TEM, mode imagerie standard en
                e
              champ clair) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .      90
       III.72 Pr´cipit´s M23 C6 sur r´plique extractive au carbone (TEM, mode ima-
                 e     e               e
              gerie standard en champ clair) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .        90
       III.73 Observations de VX sur r´plique extractive au carbone (EFTEM) . . .
                                           e                                                      91
       III.74 Ensemble de pr´cipit´s sur r´plique extractive au carbone (STEM) . .
                               e     e         e                                                  91
       III.75 V-Wing sur r´plique extractive au carbone (STEM) . . . . . . . . . . .
                             e                                                                    91
       III.76 NbX et M23 C6 sur r´plique extractive au carbone (STEM) . . . . . . .
                                    e                                                             92
       III.77 Indice de la qualit´ (IQ) et Indice de confiance (CI) des clich´s de
                                  e                                                    e
              diffraction EBSD sur le mat´riau MBD . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                                              e                                                   92
       III.78 Cartographie IPF des orientations du mat´riau MBD . . . . . . . . . .
                                                              e                                   93
       III.79 Cartographie des d´sorientations internes du MBD avec la superposi-
                                  e
              tion du clich´ des indices de qualit´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                            e                       e                                             93
       III.80 Superposition du profil de duret´ dans le sens de l’´paisseur du m´tal
                                                  e                    e                 e
              MBND et du m´tal MBD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                               e                                                                  94
       III.81 Macrographie des faci`s de rupture apr`s essai Charpy (MBD, temp´-
                                      e                   e                                e
              rature ambiante) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .      95
       III.82 Pointe de l’entaille de l’´prouvette utilis´e pour l’essai Charpy apr`s
                                         e                  e                              e
              rupture (SEM-FEG) montrant une rupture transgranulaire par clivage                  96
       III.83 Spectres de MnS dans la zone de clivage . . . . . . . . . . . . . . . . .           97
       III.84 Spectre d’un Al2 O3 dans la zone de clivage . . . . . . . . . . . . . . . .         97

       IV.1  Faci`s de rupture d’une ´prouvette Charpy de m´tal MBND vieilli
                  e                        e                           e
             (500 ◦C, 12 208h) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .     103
       IV.2 Microstructures observ´es au SEM apr`s un vieillissement ` 500◦C pen-
                                       e                e                     a
             dant (a) 500h ; (b) 10 000h (PAUL et al., 2008) . . . . . . . . . . . . .           104
       IV.3 Microstructure observ´e au microscope optique, au SEM-SE et SEM-
                                      e
             BSE apr`s un vieillissement ` 500◦C pendant 12 208h (polissage OPS,
                       e                     a
             attaque chimique au Villela) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .        105
       IV.4 Evolution des sous-grains apr`s vieillissement statique ` 500◦C pendant
                                              e                           a
             12 208h (SEM-BSE) : (a) et (b) Mat´riau non vieilli ; (c) et (d) Mat´riau
                                                     e                                 e
             vieilli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   105
       IV.5 D´tails de la microstructure du Grade 91 MBND vieilli pendant 12
               e
             208h ` 500◦C (SEM-BSE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                    a                                                                            106
       IV.6 Microstructures observ´es au TEM (champ clair sur lames minces)
                                        e
             apr`s un vieillissement ` 500◦C pendant 10 000h : (a) Cellules de po-
                 e                      a
             lygonisation ; (b) Structures en lattes (PAUL et al., 2008) . . . . . . . .         107
       IV.7 Clich´ de rep´rage de la zone d’analyse (SEM-SE) . . . . . . . . . . . .
                    e       e                                                                    107
       IV.8 Cartographie des orientations dans le Grade 91 vieilli 12 208h ` 500◦C  a            108
       IV.9 Cartographie des orientations dans le Grade 91 non vielli et vieilli 12
             208h ` 500◦C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                    a                                                                            108
       IV.10 Cartographie des d´sorientations internes du MBND non vieilli et vieilli
                                  e
             12 208h ` 500
                       a     ◦C, superposition du clich´ IQ . . . . . . . . . . . . . . .
                                                          e                                      109
TABLE DES FIGURES                                                                              ix


    IV.11 R´partition des angles de d´sorientations internes dans le Grade 91
            e                                 e
          vieilli 12 208h ` 500
                           a       ◦C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   109
    IV.12 R´partition de la taille de grains dans le Grade 91 non vieilli et vieilli
            e
          12 208h ` 500◦C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                     a                                                                        110
    IV.13 Distribution des carbures apr`s vieillissement ` 500◦C pendant (a)
                                                 e                    a
          1000h ; (b) 5000 h ; (c) 10 000h ; (d) spectre d’une phase de Laves
          (PAUL et al., 2008) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .       111
    IV.14 Microstructure d’´chantillons massifs de m´tal MBND, MBD et MBND
                               e                             e
          vieilli ` 500
                  a    ◦C pendant 12 208h (SEM-FEG) . . . . . . . . . . . . . . .             112
    IV.15 Superposition des spectres de M23 C6 (gauche) et de MX (droite), spec-
          trom´trie en dispersion d’´nergie des rayons X (SEM-FEG) . . . . . . .
                e                          e                                                  113
    IV.16 Suspicion de phases de Laves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .        114
    IV.17 Propri´t´s en traction du Grade 91 sur des plaques, barres ou tubes `
                   ee                                                                   a
          diff´rentes temp´ratures (SIKKA et al., 1981) - Vitesse de sollicitation :
              e              e
          0.24 s−1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .      117
    IV.18 Propri´t´s en traction du Grade 91 (BOOKER et al., 1981) - pas de
                   ee
          donn´e sur la vitesse de sollicitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                e                                                                             117
    IV.19 Zone d’extraction des ´prouvettes de traction . . . . . . . . . . . . . .
                                       e                                                      118
    IV.20 Courbe de traction ` 25◦C du M´tal de Base D´tensionn´, ε = 10−3 s−1
                                   a                e               e      e ˙                119
    IV.21 Courbe de traction, M´tal de Base D´tensionn´, 450◦C, ε = 10−2 s−1 `
                                       e                 e         e       ˙            a
          10 −4 s−1 (CDM) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .       120
    IV.22 Courbe de traction, M´tal de Base D´tensionn´, 500◦C, ε = 10−2 s−1 `
                                       e                 e         e       ˙            a
          10 −5 s−1 (CDM) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .       120
    IV.23 Courbes de traction des essais EDF ` diff´rentes temp´ratures et `
                                                           a   e            e           a
          diff´rentes vitesses de sollicitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
              e                                                                               121
    IV.24 Influence de la temp´rature pour une vitesse de d´formation constante
                                    e                                  e
          ε = 10−3 s−1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
          ˙                                                                                   122
    IV.25 Superposition des propri´t´s m´caniques du Grade 91 de cette ´tude
                                          ee      e                                e
          avec les donn´es du NIMS (1060◦C (90 min) + 760◦C (60 min) + 730◦C
                         e
          (8.4 h)) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .    123
    IV.26 Observations des faci`s de rupture (CDM) . . . . . . . . . . . . . . . .
                                     e                                                        125
    IV.27 Observations des cupules ductiles sur les ´prouvettes tractionn´es au
                                                             e                    e
          CDM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .       126
    IV.28 Spectre de MnS apr`s traction ` l’ambiante, 10−3 s−1 . . . . . . . . . .
                                   e              a                                           126
    IV.29 Spectre d’Al2 O3 apres traction ` 500◦C, 10−4 s−1 . . . . . . . . . . . . .
                                                  a                                           127
    IV.30 Analyse de tailles des grosses cupules, temp´rature ambiante, ε =
                                                                   e                 ˙
          10−3 s−1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .      127
    IV.31 Eprouvettes flu´es de M´tal MBD ` 500◦C . . . . . . . . . . . . . . . .
                            e            e            a                                       131
    IV.32 Courbes de fluage ` 500◦C, M´tal de Base D´tensionn´ . . . . . . . . .
                                 a              e               e        e                    132
    IV.33 Courbes de fluage, M´tal de Base D´tensionn´, superpos´es avec celles
                                     e                 e         e         e
          du NIMS (KIMURA et al., 2008) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .             133
    IV.34 Temps ` rupture ` plus ou moins long terme d’un Grade 91 flu´ `
                    a            a                                                    e a
          500◦C ; (YAGI, 2008; YAGI, 2006; KIMURA et al., 2008; WATANABE
          et al., 2006; KIMURA, 2005; KIMURA et al., 2000; BOOKER et al.,
          1981; GUPTA and WAS, 2008; HOLDSWORTH, 2005; HANEY et al.,
          ress) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .     134
    IV.35 Contrainte appliqu´e en fonction du temps ` rupture pour un Grade
                                  e                             a
          91 flu´ ` diff´rentes temp´ratures (BOOKER et al., 1981) . . . . . . .
                 ea     e                  e                                                  135
    IV.36 Allongement ` rupture et R´duction de section pour un Grade 91 flu´
                         a                   e                                          e
          a
          ` diff´rentes temp´ratures (SIKKA et al., 1981) . . . . . . . . . . . . .
                 e              e                                                             137
x                                                                   TABLE DES FIGURES



    IV.37 Contraintes appliqu´es pour un temps ` rupture donn´ en fonction de
                                e                   a               e
          la temp´rature d’essais pour un Grade 91 . . . . . . . . . . . . . . . . 138
                     e
    IV.38 Courbe de Larson-Miller (pas d’infos sur les traitements thermiques)
          (MANNAN et al., 2003) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139
    IV.39 Evolution de la r´duction de section au cours du temps d’exposition
                              e
          (Di GIANFRANCESCO et al., 2005) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139
    IV.40 Isotropie des faci`s de rupture des ´prouvettes flu´es (SEM-SE) . . . . 140
                             e                   e               e
    IV.41 Caract`re ductile des faci`s de rupture des ´prouvettes flu´es (SEM-SE) 140
                   e                  e                   e               e
    IV.42 Inclusions sur le faci`s d’une ´prouvette de Grade 91 flu´e jusqu’` 1546
                                e        e                           e          a
          h ` 500◦C (SEM-SE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141
            a
    IV.43 Observation d’une coupe longitudinale suivant son axe d’une ´prou-    e
          vette de Grade 91 flu´e jusqu’` 1546 h ` 500◦C (SEM-SE) . . . . . . . 142
                                  e        a         a
    IV.44 Fraction surfacique maximale de porosit´ sur l’´prouvette 270 MPa
                                                        e       e
          flu´e ` 500◦C pendant 4317 h : 5.3% . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144
             e a
    IV.45 Evolution de la fraction de cavit´s le long de l’axe de l’´prouvette pour
                                             e                      e
          diff´rents param`tres de fluage (500◦C) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
              e             e
    IV.46 Clich´s des indices de qualit´ de clich´s EBSD pour diff´rentes zones
                 e                       e         e                    e
          d’´prouvette avec la superposition des joints de d´sorientation : 3◦ ` 5◦
            e                                                   e                   a
          (bleu), 5◦ ` 10◦ (rouge) et > 10◦ (noir) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146
                        a
    IV.47 Cartographie des orientations pour diff´rentes zones d’´prouvette . . . 146
                                                    e                e
    IV.48 Cartographie des d´sorientations internes pour diff´rentes zones
                                  e                                    e
          d’´prouvette : < 1◦ (bleu), 1◦ ` 2◦ (vert), 2◦ ` 3◦ (jaune), 3◦ ` 4◦ (orange)147
            e                              a               a                a
    IV.49 Spectres EDX de M23 C6 et (V,Nb)C rencontr´s dans un Grade 91 apr`s
                                                            e                         e
          fluage ` 566◦C pendant 7 308 h (175 MPa) (aucune indication sur les
                   a
          param`tres temps-contrainte) (FURTADO et al., 2003) . . . . . . . . . 147
                   e
    IV.50 Pr´cipit´s principaux d’un Grade 91 flu´ ` 500◦C pendant 4317 h (r´-
             e       e                               ea                               e
          plique extractive, STEM+EDX) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148
    IV.51 Identification de potentielles phases de Laves (STEM+EDX) . . . . . . 149
    IV.52 Identification de phases de Laves (STEM+EDX) . . . . . . . . . . . . . 150
    IV.53 Identification de phases de Laves (points 1 et 2, STEM+EDX) . . . . . 150
    IV.54 Observations en mode EFTEM sur une r´plique extractive du mat´riau
                                                      e                           e
          MBD flu´ ` 500ea  ◦C pendant 4317 h . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151

    IV.55 Observation en mode EFTEM sur une r´plique extractive du mat´riau
                                                     e                            e
          MBD flu´ ` 500ea  ◦C pendant 4317 h . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151

    IV.56 Profil longitudinal de microduret´ sur ´prouvettes MBD flu´es . . . . . 153
                                               e   e                        e
    IV.57 Mod´lisation des stades primaire et secondaire de fluage, 500◦C, 4317 h 155
                e
    IV.58 Vitesse minimale de fluage en fonction de la contrainte appliqu´e (MBD)156
                                                                              e
    IV.59 Exposant de Norton en fonction de la temp´rature d’essais, d’apr`s
                                                              e                       e
          (CADEK et al., 1997) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157
    IV.60 Pr´diction de la dur´e de vie du m´tal MBD ` 500◦C (CIPOLLA and
             e                  e                e            a
          GABREL, 2005; HANEY et al., ress) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158

    V.1    Macrographie du Joint Soud´ et ses dimensions caract´ristiques . . .
                                       e                           e                   . 165
    V.2    Vues dans deux directions des diff´rentes passes de soudage . . . . . .
                                            e                                          . 166
    V.3    Sch´ma illustrant la microstructure d’un Joint Soud´, d’apr`s (SELI-
              e                                                  e        e
           GER and GAMPE, 2002) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .      . 168
    V.4    Microstructure ` travers un Joint Soud´ de Grade 91 (1060◦C/6h +
                          a                        e
           770◦C/4h + 760◦C/1h) (CHANDRAVATHI et al., 2001) . . . . . . .              . 169
    V.5    Evolution de la microstructure dans le sens travers du joint, partie
           haute du second tiers d’´paisseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                                   e                                                   . 170
TABLE DES FIGURES                                                                           xi


    V.6    Evolution de la microstructure dans le sens travers du joint, partie
           basse du second tiers d’´paisseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170
                                      e
    V.7    Zone de transition entre M´tal Fondu et ZAT, microscope optique,
                                           e
           attaque Villela . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171
    V.8    D´coupes d’un barreau ZU100 usin´ dans le sens travers du joint . . . 171
             e                                   e
    V.9    Microstructures de l’ICHAZ et de la CGHAZ sur ´chantillons massifs
                                                                     e
           (SEM-SE, SEM-BSE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172
    V.10   Microstructure de l’ICHAZ et de la CGHAZ sur r´pliques extractives
                                                                     e
           (SEM-SE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173
    V.11   Tailles de quelques pr´cipit´s r´cup´r´s par r´pliques extractives (SEM-
                                  e      e e    ee           e
           SE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173
    V.12   Microstructures observ´es sur r´pliques extractives (STEM) . . . . . . 174
                                     e       e
    V.13   Analyses EDX sur quelques pr´cipit´s (r´pliques extractives,
                                                    e      e       e
           EDX+STEM) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175
    V.14   Indice de la qualit´ (IQ) et Indice de confiance (IC) des clich´s de
                               e                                                  e
           diffraction EBSD de la CGHAZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176
    V.15   Cartographie des orientations de la CGHAZ avec la superposition du
           clich´ des indices de qualit´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176
                e                        e
    V.16   Cartographie des d´sorientations internes de la CGHAZ avec la super-
                               e
           position du clich´ des indices de qualit´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177
                             e                        e
    V.17   Distribution de la d´sorientation dans la CGHAZ . . . . . . . . . . . . 177
                                e
    V.18   Indice de la qualit´ (IQ) et Indice de confiance (IC) des clich´s de
                               e                                                  e
           diffraction EBSD de l’ICHAZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178
    V.19   Cartographie des orientations de l’ICHAZ avec la superposition du cli-
           ch´ des indices de qualit´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178
              e                        e
    V.20   Cartographie des d´sorientations de l’ICHAZ avec la superposition du
                               e
           clich´ des indices de qualit´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178
                e                        e
    V.21   Distribution de la taille de grains dans l’ICHAZ . . . . . . . . . . . . . 179
    V.22   Distribution de la d´sorientation dans l’ICHAZ . . . . . . . . . . . . . 179
                                e
    V.23   Microstructure du M´tal Fondu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180
                                  e
    V.24   Microstructure du M´tal Fondu sur ´chantillons massifs . . . . . . . . . 181
                                  e                e
    V.25   R´pliques extractives observ´es au SEM sur du M´tal Fondu . . . . . . 182
             e                             e                         e
    V.26   Pr´cipit´s du M´tal Fondu sur r´plique extractive (SEM-FEG) . . . . . 182
              e     e       e                 e
    V.27   Analyses EDX sur r´pliques extractives de M´tal Fondu (` remplacer
                                 e                              e          a
           par 2 spectres seulement) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183
    V.28   Indice de la qualit´ (IQ) et Indice de confiance (IC) des clich´s de
                               e                                                  e
           diffraction EBSD du M´tal Fondu dans la zone ` gros grains colonnaires184
                                     e                            a
    V.29   Cartographie des orientations du M´tal Fondu dans la zone ` gros
                                                    e                            a
           grains colonnaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185
    V.30   Cartographie des d´sorientations du M´tal Fondu dans la zone ` gros
                               e                       e                         a
           grains colonnaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185
    V.31   Indice de la qualit´ (IQ) et Indice de confiance (IC) des clich´s de
                               e                                                  e
           diffraction EBSD du M´tal Fondu dans la zone ` petits grains . . . . . 186
                                     e                            a
    V.32   Cartographie des orientations de la zone ` petits grains . . . . . . . . . 186
                                                         a
    V.33   Cartographie des d´sorientations de la zone ` petits grains . . . . . . . 187
                               e                              a
    V.34   Evolution de la temp´rature maximale en fonction de la distance ` la
                                   e                                                a
           ligne de fusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188
    V.35   Evolution de la temp´rature en fonction du temps ` 4 mm de la ligne
                                  e                                    a
           de fusion (limite entre ICHAZ et M´tal de Base) . . . . . . . . . . . . . 189
                                                  e
xii                                                                      TABLE DES FIGURES



      V.36    Cartographie des vitesses de propagation des ondes ultrasonores dans
              le M´tal Fondu (KUMAR et al., 2003) . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                   e                                                                            189
      V.37    Profil de microduret´ HV0.5 dans le sens travers du joint . . . . . . . .
                                    e                                                           190
      V.38    Comparaison de la microduret´ du joint avec la litt´rature (RAJ et al.,
                                               e                     e
              2004; LAHA et al., 1995; SIREESHA et al., 2001; CHANDRAVATHI
              et al., 2001) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   191
      V.39    Evolution de la microduret´ dans le sens travers du joint . . . . . . . .
                                           e                                                    191
      V.40    Cartographie de la microduret´ dans le plan (T ;S) . . . . . . . . . . .
                                               e                                                192
      V.41    Evolution dans le sens de l’´paisseur et suivant la direction T de la
                                             e
              microduret´ du joint . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                           e                                                                    192
      V.42    Superposition des points de duret´ avec la microstructure et la carto-
                                                   e
              graphie de duret´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                                e                                                               193
      V.43    Eprouvette de M´tal Fondu test´e par choc, Attaque au r´actif Villela
                                e                e                           e                  194
      V.44    Porosit´s sur le faci`s de rupture (SEM) . . . . . . . . . . . . . . . . .
                       e           e                                                            195
      V.45    Mise en ´vidence de la taille caract´ristique du M´tal Fondu . . . . . .
                         e                           e              e                           196

      VI.1    Rupture dans le M´tal de Base d’une ´prouvette de Joint Soud´ (500◦C,
                                  e                    e                           e
              ε = 10−5 s−1 ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201
              ˙
      VI.2    Courbes de traction ` 500◦C du Joint Soud´ entier et du m´tal MBD
                                     a                         e                 e
              (CDM, ε = 10−5 s−1 , 500◦C) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202
                       ˙
      VI.3    Sch´mas des ´prouvettes de fluage de Joint Soud´ . . . . . . . . . . . . 206
                  e          e                                      e
      VI.4    Courbes de fluage sur Joint Soud´ entier r´alis´ sur la g´om´trie ZU80
                                                   e         e e            e e
              a
              ` 500 ◦C (EDF Les Renardi`res) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207
                                            e
      VI.5    Eprouvettes ZU80 rompues apr`s fluage ` 500◦C et 625◦C laiss´es en-
                                                 e          a                        e
              ti`res ou coup´es, polies et attaqu´es au r´actif de Villela et perchlorure
                e            e                     e       e
              de fer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207
      VI.6    Evolution dans le sens travers (direction T) de la tˆle m`re de la duret´
                                                                      o    e               e
              de l’´prouvette flu´e ` 625◦C par rapport ` celle du mat´riau avant essai208
                   e              e a                        a               e
      VI.7    Comparaison des courbes de fluage ` 500◦C et ` 625◦C pour un temps
                                                      a           a
              d’exposition d’environ 1000 h . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209
      VI.8    Courbes contrainte vs temps ` rupture de 500 ` 600◦C avec indication
                                              a                   a
              du lieu de rupture dans un joint Grade 91 (YAGI, 2006; KIMURA et al.,
              2008; WATANABE et al., 2006; KIMURA, 2005; KIMURA et al., 2000)210
      VI.9    Courbes de fluage ` 500◦C sur des ´prouvettes ` double entaille (JS-
                                   a                  e             a
              NC1.2-ZU40, CDM) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211
      VI.10   Zones de rupture des ´prouvettes JS-NC1.2-ZU40 flu´es ` 500◦C (CDM)212
                                      e                                  e a
      VI.11   Superposition sur la figure VI.8 des donn´es des ´prouvettes entaill´es . 213
                                                            e       e                    e
      VI.12   Courbes de fluage ` 500◦C avec une g´om´trie d’´prouvettes JS-ZU20
                                   a                     e e         e
              amincies dans le m´tal fondu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214
                                   e
      VI.13   Zones de rupture des ´prouvettes JS-ZU20 flu´es ` 500◦C (EDF) . . . . 215
                                      e                          e a
      VI.14   Superposition sur la figure VI.11 des donn´es des ´prouvettes amincies
                                                             e       e
              dans le m´tal fondu ZU20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215
                         e
      VI.15   Ductilit´ des faci`s de rupture, fluage ` 500◦C de Joint Soud´ sur ´prou-
                       e        e                       a                      e     e
              vettes lisses ZU80, EDF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217
      VI.16   Fraction surfacique maximale de porosit´ sur l’´prouvette de Joint
                                                             e        e
              Soud´ flu´e ` 250 MPa pendant 1796 h . . . . . . . . . . . . . . . . . . 218
                    e e a
      VI.17   Evolution de la fraction surfacique de cavit´s le long de l’axe central
                                                               e
              d’´prouvettes flu´es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219
                e               e
      VI.18   Disparition de l’overmatching apr`s fluage, ´prouvettes ZU80 . . . . . . 220
                                                    e          e
TABLE DES FIGURES                                                                                   xiii


    VI.19 Comparaison de l’´volution de duret´ dans le sens travers joint avec la
                              e                    e
          litt´rature (LAHA et al., 1995) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
              e                                                                                 . 220
    VI.20 Cartographies EBSD de diff´rentes zones de l’´prouvette flu´e ` 500◦C
                                        e                    e              e a
          jusqu’` 2911h . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                   a                                                                            . 222
    VI.21 Exemples de mod´lisation des stades primaire et secondaire pour dif-
                              e
          f´rentes contraintes appliqu´es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
           e                           e                                                        . 224
    VI.22 Comparaison des premi`res heures de fluage ` 210 MPa entre l’exp´-
                                     e                      a                        e
          rience et le mod`le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                            e                                                                   . 225
    VI.23 Vitesse minimale de fluage en fonction de la contrainte appliqu´e (Joint
                                                                               e
          Soud´ entier) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                 e                                                                              . 225
    VI.24 Pr´diction de la dure´e de vie du Joint Soud´ entier . . . . . . . . . .
             e                   e                         e                                    . 226
    VI.25 Illustration de l’hypoth`se de d´composition de la ZAT utilis´e dans la
                                    e       e                                e
          mod´lisation du comportement du m´tal fondu (MF) . . . . . . . . .
                e                                   e                                           . 227
    VI.26 Vitesse minimale de fluage en fonction de la contrainte appliqu´e -       e
          Ajustement : M´tal Fondu d´duit des essais sur Joint Soud´ entier -
                            e             e                                  e
          Experience : points du Joint Soud´ entier ZU80 . . . . . . . . . . . .
                                               e                                                . 228
    VI.27 Pr´diction de la dure´e de vie du m´tal fondu . . . . . . . . . . . . .
             e                   e                e                                             . 229
    VI.28 Sch´ma illustrant la g´om´trie des ´prouvettes ZU20 . . . . . . . . .
               e                  e e            e                                              . 229
    VI.29 Vitesse minimale de fluage en fonction de la contrainte appliqu´e dans  e
          la section minimale (M´tal Fondu, ZU20) . . . . . . . . . . . . . . . .
                                   e                                                            . 232
    VI.30 Pr´diction de la dur´e de vie du m´tal fondu . . . . . . . . . . . . . .
             e                  e               e                                               . 233
    VI.31 Vitesse de d´formation en fonction de la contrainte appliqu´e suivant
                       e                                                    e
          les ajustements effectu´s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                                   e                                                            . 234
    VI.32 Pr´diction de la dur´e de vie du m´tal fondu suivant les ajustements
             e                  e                e
          effectu´s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                   e                                                                            . 234

    A.1     Clich´s du mat´riau MBND et ses d´coupes . . . . . . . . . . . . . . .
                  e          e                       e                                              260
    A.2     M´thode des intercepts par lignes horizontales . . . . . . . . . . . . . .
              e                                                                                     261
    A.3     Microstructure de la mˆme zone de m´tal de base MBND observ´e avec
                                     e                e                            e
            diff´rentes techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                e                                                                                   262
    A.4     Microstructure du MBND observ´e au BSE-SEM (gauche) et SE-SEM
                                                 e
            (droite) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .        263
    A.5     Exemple d’un clich´ de diffraction avec ses pseudos-bandes de Kikuchi
                                 e
            (Source : http ://www.edax.com/products/tsl.cfm) . . . . . . . . . . . .                265
    A.6     Exemple d’un clich´ d’indices de la qualit´ (IQ) et d’indices de confiance
                                e                        e
            (CI) des clich´s de diffraction du mat´riau MBD . . . . . . . . . . . . .
                           e                           e                                            265
    A.7     Exemple d’un clich´ IPF de d´sorientations internes du m´tal MBD . .
                                 e           e                               e                      266
    A.8     Exemple d’une cartographie des d´sorientations internes du m´tal
                                                     e                                e
            MBD avec la superposition du clich´ IQ . . . . . . . . . . . . . . . . .
                                                    e                                               266
    A.9     Exemple d’une cartographie EBSD, clich´ IPF, d’une observation au
                                                           e
            microscope optique et d’une observation au BSE-SEM de la mˆme zone    e                 268

    B.1     EBSD du m´tal fondu (245.4 µm × 172.5 µm avec une r´solution de
                       e                                                   e
            0.3 µm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 278
    B.2     EBSD sur le m´tal fondu, 1080 × 1080 µm2 , pas de 0.750 µm . . . . . 279
                          e

    C.1     G´om´trie
             e e        des   ´prouvettes
                              e             de   traction . . . . . . . . . . . . . . . . . .   .   282
    C.2     G´om´trie
             e e        des   ´prouvettes
                              e             de   fluage de m´tal MBD (MBD-ZU36) . .
                                                             e                                  .   283
    C.3     G´om´trie
             e e        des   ´prouvettes
                              e             de   fluage de joint soud´ entier (JS-ZU80) .
                                                                       e                        .   283
    C.4     G´om´trie
             e e        des   ´prouvettes
                              e             de   fluage de m´tal fondu (JS-ZU20) . . . .
                                                             e                                  .   284
xiv                                                                    TABLE DES FIGURES



      C.5    G´om´trie des ´prouvettes de fluage ` deux entailles : l’une dans la
               e e            e                      a
             ZAT, l’autre dans le m´tal fondu (JS-NC1.2-ZU40) . . . . . . . . . . . 284
                                     e
      C.6    Photo de la tˆle de Joint Soud´ r´ceptionn´ au Centre des Mat´riaux
                           o                 e e           e                      e
             avec ses rep`res . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 285
                         e
      C.7    Rep´rage des ´prouvettes de traction TR2, TC6 et de fluage ZU36
                 e           e
             (Bloc 4, Oreillette gauche, MBD) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 285
      C.8    Positionnement des ´prouvettes de traction TR2, TC6 et de fluage
                                   e
             ZU36 (Bloc 4, Oreillette gauche, MBD) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 286
      C.9    Rep´rage et positionnement de la premi`re s´rie d’´prouvettes de fluage
                 e                                    e e         e
             ZU80 (Bloc 4, JS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 286
      C.10   Rep´rage dans le Bloc 4 des diff´rentes ´prouvettes (1/2) . . . . . . . . 287
                 e                            e        e
      C.11   Rep´rage dans le Bloc 4 des diff´rentes ´prouvettes (2/2) . . . . . . . . 287
                 e                            e        e
      C.12   Rep´rage et positionnement de la seconde s´rie d’´prouvettes de fluage
                 e                                         e      e
             ZU80 (Bloc 3, JS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 288
      C.13   Rep´rage et positionnement des ´prouvettes de fluage NC1.2-ZU40
                 e                               e
             (Bloc 3, JS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 288
      C.14   Rep´rage et positionnement des ´prouvettes de fluage ZU20 (Bloc 3, JS)289
                 e                             e
      C.15   Rep´rage dans le Bloc 3 des diff´rentes ´prouvettes . . . . . . . . . . . 289
                 e                            e        e
Liste des tableaux

  II.1    Temp´ratures et pressions de service dans un VHTR, d’apr`s (HAY-
              e                                                            e
          NER et al., 2005) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

  III.1  Compositions fournies par le fabricant : sp´cification et coul´e r´elle
                                                         e                   e e
         (COUDREUSE, 2006; SIKKA et al., 1981; MURASE et al., 1981) . .                  .   30
  III.2 Composition moyenne massique des 4 ´chantillons not´s 10 ` 40 . . .
                                                   e                e      a             .   30
  III.3 Composition chimique moyenne des divers types de pr´cipit´s . . . .
                                                                     e     e             .   64
  III.4 Barreau 1, de la cote z = 0 ` 33 mm . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                                       a                                                 .   74
  III.5 Bareau 2, de la cote z = 33 ` 66 mm . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                                       a                                                 .   75
  III.6 Barreau 3, de la cote z = 66 ` 99 mm . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                                         a                                               .   75
  III.7 Barreau 4, de la cote z = 99 ` 140 mm . . . . . . . . . . . . . . . . .
                                         a                                               .   75
  III.8 R´sum´ des valeurs de duret´ HV0.5 et HV10 du MBND . . . . . . .
           e    e                       e                                                .   75
  III.9 Compositions chimiques du fil et de la coul´e (% massique) (PIERRON,
                                                      e
         2006) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   . 80
  III.10 Compositions chimiques d´termin´es par microsonde de Castaing dans
                                     e       e
         le sens T du Joint Soud´, Centre des Mat´riaux . . . . . . . . . . . .
                                  e                   e                                  . 83
  III.11 Energie ` rupture lors d’essais Charpy, M´tal de Base Non D´tensionn´
                  a                                  e                     e         e
         (COUDREUSE, 2006) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .           . 95

  IV.1  Composition moyenne (% massique) en ´l´ments m´talliques dans un
                                                      ee           e
        Grade 91 vieilli (500◦C, 12 208h) (cette ´tude) et extraite de la litt´-
                                                       e                              e
        rature : [1] : (HOMOLOVA et al., 2003) ; [2] : (SAWADA et al., 2008)
          . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
  IV.2 Microduret´ du Grade 91 ` l’´tat de r´ception et vieilli 12 208h ` 500◦C 115
                     e                a e          e                             a
  IV.3 Traction sur ´prouvettes usin´es dans le sens travers T - Vitesse de
                        e                 e
        chargement non communiqu´e (COUDREUSE, 2006) . . . . . . . . . . 116
                                        e
  IV.4 Propri´t´s de traction ` temp´rature ambiante d’un Grade 91, donn´es
                ee                a      e                                          e
        issues de la litt´rature : [1] : (MEGUSAR et al., 1984) ; [2] : (GUPTA
                          e
        and WAS, 2008) ; [3] (ORLOVA et al., 1998) . . . . . . . . . . . . . . . 116
  IV.5 Param`tres g´om´triques des ´prouvettes de traction . . . . . . . . . . 118
                e      e e                e
  IV.6 Mesures des longueurs ` rupture et diam`tres dans la zone strictionn´e
                                  a                   e                              e
        des ´prouvettes de traction (CDM) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
             e
  IV.7 Propri´t´s de traction d’un T91 test´ ` 450◦C (GAFFARD, 2004) . . . 123
                ee                               ea
  IV.8 Propri´t´s m´caniques du M´tal de Base D´tensionn´. Les donn´es du
                ee     e                e                 e         e           e
        fournisseur (1) concernent le M´tal de Base Non D´tensionn´. . . . . . 124
                                            e                     e          e
  IV.9 Param`tres et r´sultats des essais de fluage, M´tal de Base D´tensionn´,
                e         e                                 e              e          e
        EDF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136
  IV.10 Ajustement des param`tres E0 , Q, τ et εss en fonction des essais de
                                   e                    ˙
        fluage ` 500
                a     ◦C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155
xvi                                                                 LISTE DES TABLEAUX



      VI.1   Propri´t´s m´caniques ` 500◦C du MBD, du Joint Soud´ et des diff´-
                    ee    e          a                                   e            e
             rentes zones simul´es de la ZAT d’apr`s (LAHA et al., 1995) . . . . . . 203
                               e                     e
      VI.2   Donn´es g´om´triques des 3 types d’´prouvettes test´es de Joint Soud´ 206
                  e    e e                         e                 e                  e
      VI.3   Param`tres des essais de fluage retenus sur la g´om´trie ` double entaille211
                    e                                         e e       a
      VI.4   Param`tres des essais de fluage retenus sur la g´om´trie affin´e dans le
                    e                                         e e            e
             m´tal fondu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214
               e
      VI.5   Synth`se des donn´es de fluage sur Joint Soud´, EDF et CDM . . . . . 216
                   e            e                             e
      VI.6   Ajustement des param`tres E0 , Q, τ et εss en fonction des essais de
                                    e                    ˙
             fluage ` 500◦C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 224
                    a
      VI.7   Valeurs approch´es de In pour quelques valeurs de l’exposant de Norton
                             e
             nM F du m´tal fondu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231
                        e
      VI.8   Ajustement des param`tres E0 , Q, τ et εmes pour le comportement du
                                    e                  ˙ss
             m´tal fondu flu´ ` 500◦C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 232
               e             ea
A mes grands-parents,
                                      A mes parents,
                                           A Emma.


A tous ceux qui se reconnaitront ` travers ce manuscrit.
                                 a
ThèSe Vivier F P91 319 Pages.0001
Notations

CGHAZ : Zone Affect´e Thermiquement ` Gros Grains
                    e                   a
ICHAZ : Zone Affect´e Thermiquement chauff´e dans le domaine intercritique
                    e                        e
EDX    : Analyse par spectrom´trie d’´nergie dissip´e des rayons X
                              e       e            e
EFTEM : Microscope Electronique en Transmission, imagerie en mode ´nergie filtr´e
                                                                    e         e
HAZ    : Zone Affect´e Thermiquement
                    e
MBD    : M´tal de Base D´tensionn´
           e             e        e
MBND : M´tal de Base Non D´tensionn´
           e                  e         e
PWHT : Traitement Thermique Post Soudage
SEM    : Microscope Electronique ` Balayage
                                 a
SEM-BSE : Microscope Electronique ` Balayage, imagerie en mode ´lectrons r´trodiffus´s
                                    a                             e       e        e
SEM-FEG : Microscope Electronique ` Balayage disposant d’un canon ` ´mission de champ
                                    a                               ae
SEM-SE : Microscope Electronique ` Balayage, imagerie en mode ´lectrons secondaires
                                    a                             e
STEM     : Microscope Electronique en Transmission, imagerie en mode balayage
TEM      : Microscope Electronique en Transmission
WM       : M´tal Fondu
             e
WJ       : Joint Soud´e
ZAT      : Zone Affect´e Thermiquement
                       e


 Sauf mention contraire, les teneurs en ´l´ments chimiques sont donn´es en pourcentage
                                        ee                          e
massique.
ThèSe Vivier F P91 319 Pages.0001
Remerciements



 J          e suis convaincu qu’une th`se est une aventure humaine au mˆme titre qu’une
                                        e                                     e
           aventure scientifique. La th`se fait probablement peur dans le monde actuel, du
                                       e
          cot´ des ´tudiants ou des industriels, mais elle a l’unique avantage de former le
             e     e
         doctorant ` ce monde aussi bien en termes de comp´tences intellectuelles que de
                    a                                          e
comp´tences humaines et manag´riales. Le doctorat donne l’opportunit´ au th´sard de se
       e                          e
                                             e              e          e
                                                                            e      e
concentrer sur un sujet pendant trois ann´es avec les mˆmes imp´ratifs qu’une mission
dans l’industrie en termes de coˆts et de d´lais. Personnellement, cette th`se m’a grandit
                                 u          e                                   e
et je souhaite remercier l’ensemble de toutes les personnes que j’ai crois´ durant ces ann´es.
                                                                          e               e
Ces quelques lignes ont la volont´ de traduire un sentiment simple mais profond et sinc`re,
                                 e                                                        e
qui s’adresse ` chacun de vous qui se reconnaitra ` travers ce manuscrit.
               a                                     a

   Je souhaite, tout d’abord, t´moigner de ma reconnaissance envers M. Andr´ PINEAU
                                 e                                                e
qui a accept´ d’ˆtre membre du jury de cette th`se au titre d’examinateur et de pr´sident.
              e e                                   e                                  e
C’est avec une vive ´motion que j’ai pr´sent´ mes travaux sous votre regard afut´, expert,
                      e                  e     e                                     e
entre autres choses, des aciers 9Cr. Je remercie ´galement les deux rapporteurs qui ont
                                                       e
accept´ sans h´sitation leur rˆle : Mme Suzanne DEGALLAIX et M. Ivan GUILLOT.
        e       e                o
J’ai ´t´ heureux, M. GUILLOT, de pr´senter mon ´tude sur le Grade 91, vous qui m’avait
      ee                                e                e
suivi lors de mon stage de master II dans une ´tude microstructurale d’un acier au Chrome
                                                 e
´galement. Je tiens ` vous remercier, chers rapporteurs, pour la lecture critique de mon
e                     a
manuscrit, pour la qualit´ scientifique de vos ´crits, et pour les discussions int´ressantes
                            e                      e                                e
et passionn´es que nous avons eu en s´ance.
             e                          e
     Cette th`se ´tait en partenariat avec les trois acteurs majeurs du monde du nucl´aire :
              e e                                                                        e
AREVA, CEA et EDF. Aussi, je tiens ` remercie chacun des repr´sentants de ce partenariat
                                       a                           e
pour toutes les interactions que nous avons eu. Mˆme si Sophie tu n’as pu te joindre ` nous
                                                      e                                  a
le 23 mars 2009, merci pour les liens que nous avons tiss´s durant ces trois ans, et merci
                                                              e
de m’avoir encourag´ notamment pour participer ` une conf´rence exceptionnelle sur le
                       e                                  a      e
fluage qu’est l’ECCC. Yves, j’esp`re que le soleil de Cadarache va t’illuminer le chemin
                                    e
de l’unification des deux mod`les de comportement en fluage ` 500◦ C et 600◦ C du Grade
                                e                                a
91. Je te souhaite plein de courage, je reste ` ta disposition pour toutes questions, et c’est
                                               a
avec honneur que je te t´moigne toute ma gratitude pour le suivi dont tu as fait preuve.
                           e
Yann, j’esp`re que le synchrotron Soleil de Saclay va ´galement illuminer ton chemin vers
            e                                               e
... les ODS, puisque pour toi ` pr´sent, les 9Cr n’ont plus rien ` cacher. Tu es en fait le
                                a e                                  a
principal couplable, mais pas unique, de m’avoir transmis cette flamme des 9Cr qui brille
dans notre cœur, bien plus que celle des 12Cr ! Ce manuscrit est la preuve que tu as r´ussie
a
` me transmettre, toi, Vicky et tout le LA2M, ce taux d’exitation du quasi-infiniment
petit. Charles, toi qui m’a fait fr´mir cette matin´e du 23 mars, en me torturant l’esprit
                                   e                    e
sur le traitement de donn´es de fluage que nous avons mis en place dans cette th`se,
                              e                                                              e
toi qui m’a accueilli au d´partement MMC du site des Renardi`res, toi le m´canicien...
                             e                                        e           e
xxii                                                               LISTE DES TABLEAUX



merci du fond du cœur pour toutes les relations scientifiques qui se sont nou´es entre nous
                                                                              e
durant ces ann´es. Je suis tr`s heureux aujourd’hui de te compter parmi mes coll`gues,
                   e            e                                                     e
mˆme si tu t’´cartes du chemin royal du Grade 91 pour prendre 2% de tungst`ne en plus
   e            e                                                                e
... Aaaaah le Grade 92, comme je te comprends ! Enfin, je terminerai ce paragraphe en
remerciant mes directeurs de th`se Anne-Fran¸oise et Jacques. En arrivant au Centre des
                                   e              c
Mat´riaux, je voulais faire cette th`se avec ces directeurs, et personne d’autres. J’ai ´t´
     e                                e                                                   ee
donc tr`s heureux de partager, d’´changer ces trois ann´es avec vous. Etre th´sard, ce n’est
        e                           e                     e                   e
pas facile ; ˆtre directeur de th`se ¸a ne l’est pas moins non plus. Au final, je garderai un
              e                   e c
souvenir imperissable de deux personnes qui ont la mˆme vision de la direction de th`se,
                                                         e                               e
le mˆme dynamisme (pas facile d’en placer une en r´union) dont l’une qui se d´voue
     e                                                     e                          e
corps et ˆme ` la microstructure des mat´riaux et ` l’enseignement dans ce domaine,
            a     a                            e         a
l’autre aux comportements de ceux-ci et qui a su me transmettre le virus fou de la python
attitude. R´unis, nous avons un duo de choc avec des comp´tences scientifiques pointues ;
              e                                               e
chers th´sards, il va falloir s’accrocher ! J’esp`re que nous garderons, tous, des relations
          e                                       e
scientifiques ou amicales de premier ordre, afin de satisfaire notre d´sir commun de Savoir
                                                                      e
et Comprendre. Mesdames et Messieurs les membres du jury, Merci !

   J’ai le sentiment que le monde de la recherche n’est accessible que si on est avide de
Savoir, de savoir prendre le temps d’acc´der au Savoir, d’accepter ses erreurs pour mieux
                                         e
avancer dans la Compr´hension, d’apprendre ` partager ses acquis, donc de travailler
                          e                      a
Ensemble. Cette th`se a ´t´ r´dig´e par une personne, mais est le fruit d’un travail commun
                    e     ee e e
o` plusieurs y ont contribu´. Mais ` l’origine de la th`se, il y a l’envie d’ˆtre doctorant.
  u                          e      a                   e                    e
Cette envie, je la tiens notamment d’une personne que je souhaite remercier ici, qui a su
transmettre aux ´tudiants sa passion et sa patiente dans l’enseignement des math´matiques
                  e                                                               e
a
` l’Universit´ Claude Bernard. Merci Mme Isabelle CHALENDAR pour votre disponibilit´
              e                                                                            e
aux temps o` je suivais vos cours. Merci de m’avoir convi´ ` votre soutenance d’HDR o`
              u                                             ea                            u
j’avais r´ussi ` comprendre ` l’´poque quelques ´l´ments de d´monstration, et qui m’avait
         e      a            a e                 ee             e
ouvert les yeux sur le monde de la recherche. Merci ` vous, et bonne continuation `
                                                          a                               a
l’Institut Camille Jordan de l’UCBL !

   Dans mon cursus scolaire j’ai eu l’opportunit´ d’effectuer deux stages d’ing´nieur au
                                                 e                              e
Commissariat ` l’Energie Atomique. Le premier sous la direction de M. Christophe POUS-
                 a
SARD ; le second sous la direction de M. Yann De CARLAN. A travers eux, je souhaite
remercier int´gralement leur laboratoire de rattachement : le LCMI et le LA2M respec-
               e
tivement. La liste serait trop longue si je devais remercier chacun des membres de ces
deux ´quipes, aussi un profond merci ` vous tous traduira avec force toute l’affection que
       e                              a
j’ai ` votre ´gard, merci pour l’accueil que vous m’aviez r´serv´ ` l’´poque, merci pour
     a        e                                            e    e a e
la transmission de vos connaissances sur vos sujets de pr´dilection (ce qui m’a permis
                                                           e
de r´d´marrer l’activit´ des r´pliques au carbone au sein du CDM et d’en faire profiter
     e e               e      e
d’autres th´sards), merci de m’avoir confirm´ ma volont´ de m’orienter vers le monde du
            e                                e          e
nucl´aire. M. Claude SAINTE-CATHERINE (chef du LCMI ` l’´poque) et M. Jean-Luc
     e                                                        a e
BECHADE (chef du LA2M), ` travers vous, je remercie toutes vos ´quipes de m’avoir
                                a                                      e
permis de m’investir durant ces stages, Merci !

   Comme je l’ai ´voqu´ pr´c´demment, une th`se est un travail d’´quipe. Aussi, j’ai b´n´-
                 e    e e e                   e                  e                    e e
fici´ contractuellement de quelques moyens d’essais ` EDF Les Renardi`res mais surtout
    e                                               a                   e
j’ai b´n´fici´ des comp´tences du laboratoire de fluage dirig´ par M. Gilbert FREVILLE
      e e e           e                                     e
qui m’a permis de r´aliser mes essais. Ces essais n’ont ´t´ mis en place que grˆce ` une
                    e                                    ee                    a a
formation par un technicien remarquable, M. Gilles LINDET, qui suit encore amoureu-
sement mes essais longs. Mon int´gration au sein du d´partement MMC a ´t´ largement
                                e                      e                   ee
LISTE DES TABLEAUX                                                                          xxiii


facilit´e par M. Charles PETRY et M. Sylain LECLERCQ. Je tiens donc ` vous remercier,
       e                                                               a
tous les quatre ainsi que le d´partement MMC, pour votre d´vouement, votre implication
                              e                             e
dans cette formidable aventure et pour toute l’aide que vous m’avez apport´e. Merci !
                                                                          e

   Mˆme si cette th`se m’a permis quelques fois de me d´placer chez les partenaires indus-
      e               e                                       e
triels, le lieu de vie a ´t´ essentiellement dans le bureau B-107, le bocal, la salle calcul ou
                         ee
encore le Gemini essentiellement pour cette derni`re ann´e. Mais le Centre des Mat´riaux
                                                      e        e                           e
ne s’arrˆte pas ` ces quelques hots spots, il renferme un vivier de comp´tences. Merci `
          e        a                                                            e               a
M. Jean-Pierre TROTTIER d’une part, et M. Esteban BUSSO d’autre part, directeurs
successifs du CDM, de m’avoir fait confiance et de m’avoir donn´ les moyens de mener au
                                                                      e
mieux la mission qui m’avait ´t´ confi´e. J’ai int´gr´ avec plaisir l’´quipe de recherche M´-
                                  ee      e         e e                 e                      e
canique et Mat´riaux sous la direction de M. Andr´ PINEAU puis ensuite de M. Jacques
                  e                                     e
BESSON. Je tiens ` remercier tous les techniciens de ce groupe avec lesquels nous avons
                       a
partag´ beaucoup de moments forts (Bertrand B., Julie H., Abdennour M., Anne L.) et
        e
f´licitons nous de toutes les interactions frutueuses qui ont permis de faire avancer ce tra-
 e
vail. L’´quipe MM rassemble ´galement un certain nombre de responsables scientifiques `
         e                        e                                                             a
fortes comp´tences ce qui tr`s appr´ciable pour les th´sards (Andr´ P., Jacques B., Anne-
              e                 e       e                   e            e
Fran¸oise G., Lucien L., J´rome C.). D’autres ´quipes composent le Centre des Mat´riaux,
      c                      e                    e                                       e
comme l’´quipe administrative (en particuliers les deux V´ro, Saro, Konaly, Liliane, Ca-
            e                                                     e
therine, Dolor`s, Sylvie, Odile, ...) que je tiens ` remercier. Mais aussi l’´quipe SIP (en
                 e                                   a                            e
particuliers Alain T., Arnaud G., Mohamed S. pour m’avoir form´ et aid´ ` utiliser l’un des
                                                                      e      ea
MET du CDM), l’´quipe AMI (en particuliers Fran¸ois G., G´rard F., Maria B., Franck
                      e                                   c         e
N’G. pour leurs comp´tences et astuces du maniement des MEB, de la microsonde de
                           e
Castaing et leurs outils d’analyse d’images). Enfin, le CDM a la chance de disposer d’un
atelier aussi je tiens ` f´liciter ce berceau de l’humanit´ (Jojo, Christophe, Jean-Pierre,
                         a e                                   e
R´n´, Franck, Julien, Mimi) qui constitue la force de ce centre de recherche o` la pr´cision
  e e                                                                               u     e
des dimensions d’une ´prouvette est le maˆ mot. Merci ` toutes les autres personnes que
                         e                   ıtre               a
je ne peux citer ici qui renforcent les relations au jour le jour entre les th´sards, les techni-
                                                                              e
ciens, les responsables scientifiques, merci aux footeux et aux nombreux buts en or que j’ai
eu l’occasion de marquer. Enfin, merci sp´cialement aux habitants du bureau B-107 qui
                                              e
m’ont support´ au fil de ces ann´es, tout particuli`rement en cette derni`re ann´e : Clara,
                 e                   e                e                       e       e
Huaidong, Jianqiang. Je vous souhaite bon courage pour la fin de votre vie de th´sard.      e
Merci au CDM tout entier !

    Je souhaite ´galement ´voquer la bonne ambiance au sein des th´sards, et tout particu-
                e          e                                         e
li`rement ceux de ma promotion d’une part pour la fraternit´, l’entraide, le partage qui
  e                                                              e
font la force des th´sards du CDM. Mais aussi je tiens ` remercier Aur´lie, Jean-Yves,
                      e                                    a                 e
Guillaume A. pour toutes les marques d’amiti´ qui nous lient et tous les bons moments
                                                 e
pass´s au CDM, y compris les week-ends avec Andr´ PINEAU autour d’un caf´ ` parler
      e                                               e                             ea
de l’Histoire de France... Merci M. PINEAU pour cet enrichissement. Merci ` vous chers
                                                                                a
amis pour nos encouragements mutuels, merci pour votre pr´sence, sorte d’exutoire pour
                                                               e
recharger les batteries et rebondir pour avancer ! Je boirai avec Lucien L. un bon verre de
Starobrno ` la sant´ de C´dric R. et de Guillaume B.. Bon courage pour la fin de r´daction
            a        e     e                                                         e
de vos th`ses. C´dric, je te transmets toute ma motivation. Trung, tu arrives au terme de
          e       e
ta mission. Je suis l` pour te soutenir. Courage. Merci de m’avoir fait d´couvrir le Vietnam
                     a                                                   e
a
` travers la gastronomie. J’esp`re que tu sortiras grandi de cette aventure. Merci ` vous,
                                 e                                                   a
amis de gal`re romaine !
               e

  Dans ces derni`res lignes je tiens tout particuli`rement ` remercier mon nouveau Chef de
                e                                  e       a
Service, M. Vivian DIDIER d’EDF Ceidre, de m’avoir permis une certaine souplesse dans
xxiv                                                                  LISTE DES TABLEAUX



mes nouvelles fonctions afin de pouvoir terminer la r´daction de ma th`se et de pr´parer au
                                                    e                   e        e
mieux la soutenance. Un grand merci aux membres du service ETC de m’avoir encourag´      e
et soutenu, avec une sp´ciale d´dicace ` Matthias G. d’avoir pu se lib´rer pour venir `
                         e      e       a                                 e              a
ma soutenance. Je profite de ce paragraphe pour remercier le d´partement ETUDES et
                                                                   e
les services ECE et ETC pour l’accueil dont vous avez t´moign´ ` mon ´gard afin de
                                                            e        e a     e
faciliter mon int´gration. Merci ` Marie-Pierre L., ma tutrice et Priscilia C. ma coll`gue
                 e               a                                                    e
de bureau pour vos attentions, votre soutien et pour tous les enseignements quotidiens que
vous m’apportez pour m’apprendre mon nouveau m´tier. Merci !
                                                     e

   Pour cloturer cette longue liste de remerciements, une th`se ne peut ˆtre v´cue que
                                                                 e              e     e
si elle est encourag´e de l’int´rieur. Aussi, je souhaite remercier toute ma famille pour le
                     e          e
soutien, la motivation, l’encouragement, le r´confort que vous avez manifest´. Une profonde
                                              e                                e
pens´e va vers mes parents et mes grands-parents. Et un grand merci ` Emma, mon ange
      e                                                                    a
quotidien, pour les nombreux sacrifices faits essentiellement pendant cette longue phase
de r´daction. Si j’ai r´ussi ` obtenir le Grade de Docteur avec les f´licitations du jury, c’est
     e                 e     a                                       e
aussi grˆce ` vous, et en cela je vous d´die cette th`se. En un mot : Merci !
         a a                              e           e




                                     – Science sans conscience, n’est que ruine de l’ˆme. –
                                                                                     a
                                                                          Fran¸ois Rabelais
                                                                              c
                                                                     Extrait de Pantagruel


                                    – Cherchons comme cherchent ceux qui doivent trouver
                             et trouvons comme trouvent ceux qui doivent chercher encore.
                  Car il est ´crit : celui qui est arriv´ au terme ne fait que commencer. –
                             e                          e
                                                                              Saint Augustin
                                                                          Extrait de De Ord
Premi`re partie
         e

Introduction G´n´rale
              e e
ThèSe Vivier F P91 319 Pages.0001
Chapitre -I-

                                         Contexte industriel




A            vec la croissance d´mographique et l’industrialisation des pays ´mergeants, la
                             e
                                 e




                                           e
                                               e
                                                    a
                                                        e             e
                                                                                e
               demande en ´nergie est de plus en plus forte. Pour faire face ` ce besoin,
                                                                                    a
             l’´nergie nucl´aire semble constituer une solution viable. D’autre part, les cen-
               e
                       e
                           e
           trales nucl´aires en service arrivent en fin de vie, le parc actuel doit ˆtre re-
                                                                                       e
nouvel´. Dans ce contexte, les producteurs d’´lectricit´ souhaitent d´velopper de nouveaux
       e
syst`mes de r´acteurs nucl´aires afin de r´pondre ` ces nouveaux enjeux ´nerg´tiques. Pour
    e         e             e                                             e       e
assurer un d´veloppement durable du nucl´aire, la volont´ des concepteurs est notamment
             e                              e              e
d’augmenter le rendement de la production d’´lectricit´, de renforcer la suret´ des centrales
                                               e       e                        e
jusqu’` 60 ans, d’optimiser les ressources en uranium et de r´duire les d´chets produits.
      a                                                          e            e
Parce que les objectifs de la fili`re nucl´aire de demain sont modifi´s, une nouvelle g´n´-
                                 e       e                            e                   e e
ration devait voir le jour. Treize pays se sont r´unis pour concevoir les r´acteurs du futur
                                                  e                         e
de cette G´n´ration IV, dont trois des six syst`mes retenus sont notamment ´tudi´s par la
          e e                                   e                                e    e
France.




Sommaire
     I.1      Contexte ´nerg´tique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                       e    e                                                          4
     I.2      VHTR, un des six r´acteurs du futur . . . . . . . . . . . . . . . .
                                 e                                                     5
     I.3      Programme ANTARES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .        6
4                                                            CHAPITRE I. CONTEXTE INDUSTRIEL



I.1         Contexte ´nerg´tique
                     e    e




Fig. I.1 – Part de march´ europ´en de l’´nergie nucl´aire en 2007 (VON LENSA, 2007)
                        e      e        e           e

    A l’heure actuelle (cf. figure I.1) les sources d’´nergie sont r´parties globalement en
                                                     e               e
trois composantes : la principale est gouvern´e par le p´trole ; les deux autres, ` un niveau
                                              e         e                         a
identique, sont l’´lectricit´ et le gaz.
                  e         e

    Le rapide d´veloppement d´mographique et industriel ` l’´chelle mondiale qui se d´-
                e                e                            a e                         e
roule depuis quelques ann´es engendre une croissance des besoins en ´nergie. Les fortes
                            e                                             e
tensions sur les prix des hydrocarbures, les incertitudes g´opolitiques sur l’approvisionne-
                                                            e
ment en p´trole et en gaz (KAH, 2008) et la prise en compte de nouvelles mesures face `
           e                                                                               a
l’environnement entraˆ  ınent une renaissance du nucl´aire. De Paris ` P´kin, en passant par
                                                      e               a e
Gen`ve, l’Agence Internationale de l’Energie (http ://www.iea.org) multiplie en 2008 les
    e
conf´rences pour ´tablir les actions ` mener pour d´velopper de nouvelles sources d’´nergie
     e            e                  a               e                                 e
ou modifier les proc´d´s existants pour lutter contre les ´missions de gaz ` effet de serre et
                     e e                                  e                 a
notamment de CO2 (GIELEN, 2008). Dans le cadre d’une strat´gie de s´curit´ ´nerg´tique
                                                                  e       e    ee       e
et de limitation des ´missions de CO2 , le nucl´aire de fission se pr´sente comme l’une des
                      e                         e                     e
r´ponses potentielles ` ce cahier des charges plan´taire ` l’horizon du XXIeme si`cle (CEA,
 e                     a                           e     a                        e
2007; ATW, Nuclear Espana and Revue G´n´rale Nucl´aire, 2005). Enfin, pour inscrire
                                              e e          e
le nucl´aire comme source d’´nergie sˆre, propre et durable, avec la garantie de coˆts de
       e                       e        u                                               u
production bas et stables contrairement aux ´nergies fossiles, de nouveaux syst`mes de
                                                 e                                   e
r´acteurs doivent ˆtre d´velopp´s et notamment une nouvelle g´n´ration - la G´n´ration
 e                 e      e       e                                 e e             e e
IV (GIF IV, 2002) - doit voir le jour.

    Aujourd’hui 30% de la production d’´lectricit´ europ´enne est d’origine nucl´aire. Ce
                                         e        e      e                        e
vecteur ´nerg´tique repr´sentait 17% de la production mondiale (84% en France) selon des
         e    e         e
donn´es EDF datant de 2002. La demande ´nerg´tique mondiale d’ici 2050 serait environ
     e                                      e    e
1,5 fois plus grande que la demande actuelle, alors que les ressources en ´nergie fossile
                                                                              e
commencent ` disparaitre, comme le montre la figure I.2. L’IRSN1 pr´voit un accroissement
              a                                                     e
de la part du nucl´aire dans le (( mix ) ´nerg´tique d’ici 2050 de 3,5 fois la part actuelle
                  e                    )e     e
(BRUNA, 2007).

    1
        Institut de Radioprotection et de Sˆret´ Nucl´aire
                                           u e       e
´
I.2. VHTR, UN DES SIX REACTEURS DU FUTUR                                                    5




Fig. I.2 – Evolution de la consommation en ´nergie primaire (CARRE, 2007; MARLAY,
                                           e
2008; COZZI, 2008)


    Le changement de g´n´ration des r´acteurs nucl´aires de fission est impos´ par le
                            e e               e           e                           e
changement des technologies pour r´pondre aux besoins d’un d´veloppement durable de
                                        e                           e
l’´nergie nucl´aire tout en ´conomisant les ressources, en minimisant les d´chets et en of-
  e            e              e                                               e
frant une meilleure r´sistance face aux risques en mati`re de s´curit´ et de prolif´ration
                        e                                   e      e      e             e
(CEA, 2007). Outre la production d’´lectricit´, la G´n´ration IV pr´voit ´galement des
                                          e       e      e e              e     e
applications industrielles directes de la chaleur (industries papeti`res, cimenteries, produc-
                                                                    e
tion d’hydrog`ne, unit´s de dessalement d’eau de mer...) avec un lancement de la phase
                e         e
commerciale des nouveaux r´acteurs pr´vu pour 2040 (cf. figure I.3). L’un des param`tres
                                e           e                                             e
majeurs dans la conception des nouveaux syst`mes de r´acteurs est l’augmentation du
                                                    e         e
rendement thermique lors de la conversion de la chaleur en ´nergie (ENNIS and QUA-
                                                                 e
DAKKERS, 2000). Ce rendement devrait passer ` 45% contre 33 et 35% des G´n´rations
                                                      a                             e e
II et III, ce qui signifie que les temp´ratures de service vont augmenter et donc qu’il est n´-
                                      e                                                     e
cessaire de disposer de mat´riaux devant r´sister ` de plus fortes sollicitations thermiques
                               e                e     a
et plus longtemps. La G´n´ration IV constitue donc un v´ritable challenge pour trouver
                            e e                               e
les mat´riaux satisfaisant ` ce cahier des charges (FRAJTAG et al., 2007; BOUCHARD,
         e                   a
2008). L’une des exigences de dimensionnement pour cette nouvelle g´n´ration est une
                                                                            e e
dur´e de vie de soixante ans au minimum.
    e



I.2    VHTR, un des six r´acteurs du futur
                         e
    Autour de treize pays rassembl´s en un Forum, la G´n´ration IV pr´voit le d´veloppe-
                                   e                     e e              e        e
ment de six syst`mes nucl´aires. La France a fait le choix de s’impliquer pr´f´rentiellement
                 e         e                                                  ee
sur trois d’entre eux : deux sont des r´acteurs ` neutrons rapides, le troisi`me (cf. figures
                                        e        a                            e
I.4 et I.5) est un r´acteur ` tr`s haute temp´rature dont l’une des finalit´s est de pro-
                     e       a e                e                               e
duire de l’hydrog`ne. Le r´acteur ` neutrons rapides ` caloporteur au sodium est plus
                   e         e      a                    a
´tudi´ que le VHTR. Les nuances ` 9Cr pourraient ˆtre utilis´es au sein de ce r´acteur
e     e                             a                  e          e                  e
pour constituer des tuyauteries et circuits d’´changeurs dont les temp´ratures seraient de
                                              e                         e
l’ordre de 500 ` 550◦C. De son cˆt´, le concept de r´acteur - Very High Temperature Reac-
               a                oe                  e
tor (VHTR) - est un d´riv´ des prototypes de r´acteurs ` haute temp´rature (850-950◦ C)
                        e e                       e       a            e
qui ont fonctionn´ en Europe et aux Etats-Unis dans les ann´es 1960 ` 1980, mais qui
                   e                                              e         a
6                                                  CHAPITRE I. CONTEXTE INDUSTRIEL




      Fig. I.3 – Calendrier des g´n´rations de r´acteur nucl´aire (CARRE, 2007)
                                 e e            e           e


ont ´t´ largement supplant´s par les R´acteurs ` Eau Pressuris´e (BUCKTHORPE et al.,
    ee                    e            e       a              e
2001). Une pr´sentation de ce concept et de ses enjeux technologiques peut ˆtre trouv´e
              e                                                              e       e
dans le rapport technique de SHABER (SHABER et al., 2003) et dans la pr´sentation de
                                                                           e
WINDES (WINDES, 2007). Les temp´ratures d’entr´e et de sortie de cœur du r´acteur du
                                      e            e                           e
VHTR seraient comprises entre 450◦ C et 850◦ C respectivement ce qui pose des probl`mes
                                                                                   e
de tenue en temp´rature des mat´riaux (BILLOT and BARBIER, 2004; GAUTIER et al.,
                 e              e
2004; COUTURIER, 2007).

    Le groupe AREVA a choisi le d´veloppement de ce syst`me pour une production d’´lec-
                                   e                       e                             e
tricit´ ´conomique et ` fort rendement ainsi que pour ses utilisations externalis´es possibles
      ee              a                                                          e
de la chaleur ` haute temp´rature (ATW, Nuclear Espana and Revue G´n´rale Nucl´aire,
              a             e                                              e e          e
2005; VERFONDERN, 2007). Le fait d’utiliser un combustible ` base c´ramique, un mo-
                                                                   a       e
d´rateur en graphite et un r´frig´rant ` l’h´lium permet d’atteindre des temp´ratures
 e                              e e      a     e                                      e
non ´gal´es dans les syst`mes de r´acteurs nucl´aires existants. Le proc´d´ de GAUTIER
     e e                  e        e             e                         e e
(GAUTIER et al., 2004) pr´sente les axes de d´veloppement du projet HTR/VHTR au
                              e                   e
sein d’AREVA ainsi que les caract´ristiques fondamentales de ce concept de nouveau r´-
                                    e                                                       e
acteur. En tout ´tat de cause, les codes de dimensionnement et de suret´ de centrales
                 e                                                             e
(RCC-M, RSE-M, ...) en conditions de service et accidentelles doivent ˆtre revus.
                                                                          e

   En r´sum´, le VHTR comprend trois gammes de temp´ratures et AREVA s’attache `
        e    e                                            e                             a
d´montrer que les mat´riaux retenus pour ´quiper ces structures sont viables par rapport
 e                     e                 e
au cahier des charges :
   – Temp´ratures moyennes (450-650◦ C) pour les structures de cuve et d’internes,
           e
   – Temp´ratures hautes (650-950◦ C) pour le circuit primaire, l’´changeur interm´diaire
           e                                                      e               e
     de chaleur,
   – Temp´ratures tr`s hautes (1000-1650◦ C) pour les composants de structure du cœur.
           e          e



I.3    Programme ANTARES
   Pour sa phase de d´veloppement, le groupe AREVA a lanc´ son programme de re-
                     e                                      e
cherche ANTARES en 2001 pour proposer des solutions face ` ce probl`me de r´sistance
                                                         a         e       e
I.3. PROGRAMME ANTARES                                                             7




Fig. I.4 – Sch´ma du batiment contenant les principaux ´l´ments d’un HTR (GTMHR)
              e                                        ee
(SHABER et al., 2003)




                                                        ')('%$ 
                                                        0¡¥     #




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Fig.     I.5       –     Partie  g´n´ratrice
                                   e e         de   chaleur    dans        un   VHTR
(http ://www2.ing.unipi.it/∼d0728)
8                                                 CHAPITRE I. CONTEXTE INDUSTRIEL



de mat´riaux. Pour minimiser les d´lais de d´veloppement, en vue de proposer en 2012 un
        e                           e         e
r´acteur de d´monstration, seuls des mat´riaux d´j` produits et utilis´s industriellement
 e             e                           e         ea                   e
sont envisag´s. Par exemple, pour la cuve du r´acteur VHTR, la solution de r´f´rence est
             e                                   e                              ee
l’acier 9Cr-1Mo modifi´ (ou ASME Grade 91, ou encore P/T91), mˆme si finalement il
                       e                                                e
est fort possible que ce mat´riau ne soit pas employ´ pour la fabriquer mais plutˆt un
                             e                          e                             o
acier type 16MND5, tel qu’il est utilis´ dans les REP existants. Le choix de ce mat´riau va
                                       e                                           e
d´terminer les temp´ratures maximales de fonctionnement du r´acteur : vers 450◦ C pour
  e                 e                                             e
l’entr´e de cœur et environ 850◦ C pour la sortie. Ces derni`res ann´es, le d´veloppement
      e                                                      e        e       e
des aciers martensitiques 9%Cr a conduit ` l’´laboration de nouvelles nuances comme le
                                             a e
montre la figure I.6 o` l’optimisation de la composition chimique permet de gagner en
                      u
r´sistance m´canique. L’intˆret majeur de ces 9%Cr est de disposer d’un acier enti`rement
 e           e             e                                                       e
martensitique apr`s un traitement simple d’aust´nitisation et de revenu pas trop ´lev´ en
                  e                                e                               e e
temp´rature afin de faciliter son industrialisation et de limiter les coˆts de production.
      e                                                                u




Fig. I.6 – Temp´rature maximale d’utilisation de diverses nuances d’aciers soumis ` une
                  e                                                               a
contrainte de 100 MPa pendant 100 000h (temps ` rupture) (ENNIS and QUADAKKERS,
                                              a
2000)

     Le programme ANTARES avec la collaboration du Commissariat ` l’Energie Atomique
                                                                       a
(CEA) et d’Electricit´ De France (EDF) a pour but notamment - pour ce qui concerne la
                       e
pr´sente ´tude - de caract´riser l’´volution microstructurale des mat´riaux retenus et leurs
   e      e                 e       e                                e
propri´t´s m´caniques sous l’effet de la temp´rature. L’un des ´l´ments majeurs du VHTR
        ee    e                                e                ee
est l’´changeur de chaleur interm´diaire (IHX) constituant un challenge pour le mat´riau
      e                             e                                                  e
l’´quipant, devant r´sister ` des conditions thermique et environnementale s´v`res. Un
  e                  e        a                                                 e e
autre challenge concerne le r´acteur lui-mˆme avec la qualification du Grade 91 pour les
                                e           e
conditions de service pr´vues par le cahier des charges d’AREVA en terme de fabrication
                          e
et de comportement m´canique. Le Grade 91 peut ˆtre aussi utilis´ pour des composants
                         e                            e             e
internes dits froids (inf´rieurs ` 800◦ C) o` la temp´rature est suffisamment basse pour
                          e       a          u          e
´viter une aust´nitisation du mat´riau en cours d’utilisation. Les programmes de RD
e               e                     e
sont donc toujours en cours et s’attachent encore ` qualifier le Grade 91 (BILLOT et al.,
                                                    a
2006; COUTURIER, 2007).
Les verrous technologiques importants que doit r´soudre le programme ANTARES sont
                                                    e
les suivants :
    1. Fournir les mat´riaux r´sistants ` tr`s haute temp´rature pour le circuit primaire et
                      e       e         a e              e
I.3. PROGRAMME ANTARES                                                                   9


     ses composants,
  2. D´velopper la technologie des circuits d’h´lium ` tr`s haute temp´rature,
      e                                        e     a e              e
  3. Mettre au point le combustible ` particule TRISO,
                                    a
  4. R´fl´chir sur la technologie du syst`me de conversion par turbine ` gaz pour la
      e e                               e                             a
     production d’´lectricit´,
                  e         e
  5. Concevoir les proc´d´s de production d’hydrog`ne.
                       e e                        e
   La pr´sente ´tude, qui s’attache au premier des verrous expos´s ci-dessus, entre dans la
         e       e                                              e
partie ( qualification des mat´riaux ) sur la p´riode 2006-2012 du diagramme de GANTT
       (                       e       )         e
du projet (cf. figure I.7). Les dates clefs du programme peuvent ˆtre r´sum´es comme suit
                                                                e     e    e
(extrait de http ://winfrance.nexenservices.com/IMG/pdf/Dossier CEA.pdf) :
   • 2007 : Qualification d’un syst`me de calculs valid´ pour le VHTR
                                     e                    e
      Entr´e en fonctionnement de la boucle h´lium
           e                                      e
   • 2008 : R´alisation d’un pilote d’´lectrolyseur ` haute temp´rature
               e                         e            a          e
   • 2009 : Faisabilit´ du VHTR
                       e
   • 2010 : Qualification d’un combustible ` particule
                                               a
      Faisabilit´ de proc´d´s de traitement de d´chets produits par le VHTR
                e         e e                       e
      Validation d’un proc´d´ de production d’hydrog`ne thermochimique
                            e e                         e
   • 2011 : Validation de mat´riaux pour la cuve, le circuit primaire et le graphite
                                 e
      Qualification de maquettes de composants sur boucle d’essais en h´lium
                                                                         e
   • 2015 : Confirmation des performances du VHTR
10                                      CHAPITRE I. CONTEXTE INDUSTRIEL




     Fig. I.7 – Diagramme de GANTT du programme ANTARES (CARRE, 2006)
Chapitre -II-

  Contexte scientifique et d´marche
                           e
                           adopt´e
                                e




L            es travaux pr´sent´s dans ce m´moire s’int`grent dans les programmes de re-
                            e   e             e
                                                 e
                                                          e
               cherche sur le comportement m´canique d’aciers martensitiques en vue de
             leur utilisation pour la G´n´ration IV dans les prochains r´acteurs nucl´aires
                                       e e
           de fission. Plus pr´cis´ment, ils concernent le fluage ` 500
                               e e
                                e
                                                                a
                                                                         e

Grade 91, Fe-9Cr-1Mo modifi´, pressentie comme candidat potentiel d’acier de cuve pour
le Very High Temperature Reactor (VHTR) mais aussi comme acier d’autres composants
de structures.
                                                                                       e
                                                                     ◦ C de la nuance ASME




Comme la cuve ou autres structures internes sont constitu´es de plusieurs parties soud´es,
                                                            e                             e
il est n´cessaire d’´tudier des jonctions soud´es de ce mat´riau, point faible potentiel de la
         e          e                          e            e
structure globale, de mani`re ` tester la r´sistance en fluage et ` en pr´dire le comporte-
                              e a           e                      a      e
ment ` plus long terme. Ce chapitre introductif permet d’exposer les besoins des concepteurs
       a
de centrales en mat´riaux devant ˆtre de plus en plus r´sistants aux sollicitations thermo-
                      e             e                    e
m´caniques, ainsi que les verrous technologiques expos´s par le nouveau cahier des charges
   e                                                    e
de conception.




          Sch´ma d’une centrale nucl´aire de type VHTR (VON LENSA, 2007)
             e                      e
12                                                       ´            ´
                  CHAPITRE II. CONTEXTE SCIENTIFIQUE ET DEMARCHE ADOPTEE


        Composant            Temp.     Pression     Conditions              Taille
                              (◦ C)     (MPa)      Accidentelles           estim´e
                                                                                 e
     Cuve du r´acteur
              e                                       560◦ C          Diam. :  9m
     Reactor Pressure       300-500     7.4-8.0       1 atm.          Ep. : 100-300 mm
     Vessel                                            200h           Hauteur :  24 m
                                                    300-560◦ C        Diam. :  2.5m
     Tube de liaison
                            300-500     7.4-8.0    7.4-8.0 MPa        Ep. :  100 mm
     Cross Vessel
                                                       200h           Longueur : 4-5 m
                                                                      Diam. : 7-9 m
     2`me cuve
      e                                                300◦ C
                              300       5.0-6.0                       Ep. : 100-200 mm
     Secondary Vessel                               5.0-6.0 MPa
                                                                      Hauteur : 3.5 m
     Boulonnerie                                       560◦ C
                              550
     Closure bolting                                   1 atm.

Tab. II.1 – Temp´ratures et pressions de service dans un VHTR, d’apr`s (HAYNER
                e                                                   e
et al., 2005)


    D’un point de vue technologique, les param`tres de temp´rature et de pression au sein
                                                 e            e
du VHTR sont r´sum´s dans le tableau II.1 qui pr´sente ´galement les param`tres en
                   e    e                               e     e                       e
conditions accidentelles. Le mat´riau retenu pour ces composants est le Grade 91 dont
                                   e
les temp´ratures d’usage n’exc`dent pas 500◦ C en conditions normales. Ces structures de
           e                    e
forte ´paisseur le seraient d’autant plus si elles ´taient constitu´es en acier aust´nitique
       e                                           e                e                 e
par exemple, donc ce Grade 91 permet un gain de mati`re et donc de limiter les coˆts
                                                            e                               u
d’industrialisation (GANDY and COLEMAN, 2002). Le programme ANTARES a pour
but d’´tudier le comportement m´canique, et en particulier, les propri´t´s de fluage du
        e                            e                                    ee
9Cr-1Mo modifi´, m´tal de base et joint soud´ ´pais. Des r´sultats positifs ont d´j` ´t´
                 e    e                          e e           e                        ea ee
apport´s notamment en France avec la d´termination de la zone de fluage n´gligeable
         e                                  e                                       e
(400-500◦ C) et l’interaction fatigue-fluage (FOURNIER et al., 2008b; FOURNIER et al.,
2008a). Il semblerait que la limite de fluage n´gligeable serait ` la temp´rature de 425◦ C
                                                e                 a        e
pour la dur´e de vie compl`te du r´acteur (420 000h). Mais d’autres essais doivent ˆtre
             e               e         e                                                   e
men´s pour valider ce premier r´sultat (BILLOT et al., 2006) et notamment ` la temp´-
     e                            e                                               a           e
rature de 500◦ C. Dans le cadre de l’utilisation du 9Cr-1Mo modifi´ en tant qu’acier de
                                                                       e
cuve, la faisabilit´ du soudage de tˆle ´paisse a ´t´ d´montr´e en 2005 dans une ´tude
                   e                   o e           ee e        e                       e
avec le CEA et AREVA rapport´e par une pr´sentation de Jean-Louis SERAN (SERAN
                                   e            e
et al., 2006b; SERAN et al., 2006a; LEDERMANN, 2006). Le cahier des charges ´tait de  e
souder une plaque de 200 mm sans d´faut post-soudage satisfaisant les caract´ristiques
                                         e                                          e
m´caniques des codes ASME et RCC-MR. De la fissuration ` chaud avait ´t´ constat´e
  e                                                              a             ee            e
sur notamment une nuance de Grade 91, si bien qu’une attention particuli`re doit ˆtre
                                                                                e          e
apport´e sur la composition du m´tal d’apport dans le proc´d´ de soudage employ´ (SE-
         e                           e                        e e                       e
RAN et al., 2006b).

    La r´sistance au fluage du Grade 91 est moins bonne que celle d’aciers aust´nitiques,
         e                                                                         e
en revanche, ils sont bien meilleurs notamment pour leur r´sistance ` la traction, leur r´sis-
                                                            e        a                   e
tance au gonflement sous irradiation et pour leur tol´rance aux chocs thermiques en raison
                                                      e
de leur faible coefficient de dilatation et de leur excellente conductivit´. Leur optimisation
                                                                        e
m´tallurgique est en cours pour am´liorer la r´sistance au fluage ce qui donnera in fine de
  e                                  e          e
nouvelles nuances (CEA, 2007), comme l’a pr´sent´ la figure I.6. Toutefois, dans le cadre
                                                e    e
de la qualification des mat´riaux pour le VHTR du programme ANTARES et pour valider
                            e
le cahier des charges du d´monstrateur en mati`re d’acier de cuve, une ´tude tri-partite
                            e                      e                        e
entre AREVA, CEA et EDF a ´t´ entreprise en 2005 pour ´valuer le comportement en
                                  ee                            e
13


fluage du Grade 91 dans sa version m´tal de base et sa version joint soud´. Il est ` noter
                                        e                                     e        a
que la litt´rature ouverte est pauvre en donn´es de fluage sur ce mat´riau ` 500
           e                                   e                        e     a     ◦ C (m´tal
                                                                                          e
de base et joint soud´). Les auteurs souhaitent donc ´galement enrichir la base de donn´es
                      e                                e                                   e
internationales sur cette th´matique. Dans les structures de gros composants tels que la
                              e
cuve du r´acteur, la cuve de l’´changeur de chaleur, les tuyauteries de liaison de tels com-
           e                    e
posants, le point faible se situe au niveau des joints soud´s. Il y a donc un int´rˆt majeurs
                                                           e                     ee
d’´tudier le comportement de ces joints, comme le pr´sente SHIBLI afin de comprendre les
  e                                                     e
ruptures pr´coces en service (notamment celles de type IV) et de pouvoir s’en affranchir
             e
par la suite (SHIBLI and STARR, 2007).

    Les travaux rapport´s dans ce document font suite ` la th`se de Vincent GAFFARD
                         e                               a       e
(GAFFARD, 2004) soutenue en d´cembre 2004. Le sujet commun concerne l’´tude du
                                    e                                             e
comportement en fluage de jonctions soud´es de Grade 91. Toutefois, la soudure avait ´t´
                                           e                                            ee
r´alis´e en trois temps sur une ´paisseur globale de 150 mm par le proc´d´ TIG (soudage
 e e                            e                                        e e
a
` l’arc sous protection gazeuse avec ´lectrode r´fractaire), contrairement ` cette ´tude o`
                                      e         e                          a       e       u
un soudage SAW (Submerged Arc Welding) a ´t´ r´alis´ sur 90 mm d’´paisseur. L’int´-
                                                 ee e e                   e               e
rˆt de cette pr´sente ´tude r´side dans la temp´rature d’essais : 500◦ C, contrairement `
 e               e     e      e                   e                                        a
625◦ C pour l’´tude pr´c´dente. Les applications sont aussi diff´rentes et concernent ici la
               e       e e                                        e
G´n´ration IV des r´acteurs nucl´aires de fission comme ´voqu´ dans le chapitre pr´c´dent.
  e e                e            e                      e      e                   e e

Les objectifs Les objectifs sont donc de r´aliser une campagne d’essais de fluage sur
                                                 e
du mat´riau de base pour accumuler des donn´es servant de r´f´rence, puis une campagne
        e                                        e               ee
d’essais de fluage sur du joint soud´ proprement dit. Depuis 2 ans la communaut´ scien-
                                     e                                                 e
tifique s’int´resse de plus en plus ` la compr´hension du comportement de ce mat´riau
             e                      a            e                                        e
joint soud´ sollicit´ en fluage. A partir de ces essais, un mod`le de comportement ph´no-
           e          e                                          e                         e
m´nologique du m´tal de base puis du joint soud´ seront propos´s. Comme on le verra, la
  e                   e                               e              e
rupture du joint soud´ intervient dans un lieu diff´rent ` 500◦C de celui ` 625◦C. A partir
                         e                             e    a                a
des lois de fluage identifi´es sur le m´tal de base et le joint soud´, il est propos´ un mod`le
                            e         e                            e              e          e
de comportement de la zone rompue. Mˆme si la microstructure de tels mat´riaux est
                                             e                                       e
d´j` connue ` 600◦ C et au-del`, la relation entre microstructure et vitesse de fluage doit
  ea           a                a
ˆtre ´tablie pour les applications de la G´n´ration IV ` 500◦ C. Parall`lement, des obser-
e    e                                      e e            a               e
vations m´tallurgiques sont effectu´es pour ´valuer l’endommagement et l’´volution de la
           e                        e          e                               e
microstructure au cours du fluage ` 500
                                    a     ◦ C. Id´alement ou utopiquement, comme l’´voque
                                                 e                                      e
GUSTAFSON A., l’int´rˆt serait d’ˆtre capable de simuler le comportement en fluage uni-
                           ee        e
quement ` partir des donn´es de compositions chimiques, de traitements thermiques et
           a                  e
                                                     ¨
des conditions de service (GUSTAFSON and HATTESTRAND, 2002). En r´sum´, cette     e    e
´tude s’attache ` r´pondre ` 3 questions :
e                  a e        a
    – Comment ´volue la microstructure du m´tal de base et de son joint soud´ au cours
                    e                              e                                 e
       du fluage ` 500
                   a    ◦C ?

    – Quelle est la zone faible du joint soud´ qui m`ne ` la rupture en fluage ` 500◦C ?
                                               e         e a                       a
    – Un mod`le simple de comportement en fluage du m´tal de base et de son joint
                 e                                              e
       peut-il ˆtre propos´ afin de pr´dire le temps ` rupture pour de plus longues dur´es
               e            e          e                 a                                   e
       d’exposition ?

La d´marche adopt´e Dans un premier temps, les microstructures de r´f´rence, avant
     e                e                                                      ee
de lancer les campagnes d’essais de fluage, doivent ˆtre caract´ris´es. La d´termination de
                                                    e          e e         e
la nature des entit´s morphologiques et leur taille est r´alis´e grˆce ` des outils d’obser-
                   e                                     e e       a a
vations tels que microscope optique, microscope ` balayage (SEM), microscope en trans-
                                                  a
mission (TEM). Des analyses ont ´t´ effectu´es sur des ´chantillons massifs mais aussi
                                    ee        e            e
sur des r´pliques extractives au carbone. La mesure de duret´ dans le sens de l’´paisseur
         e                                                     e                   e
14                                                       ´            ´
                  CHAPITRE II. CONTEXTE SCIENTIFIQUE ET DEMARCHE ADOPTEE


et dans le sens transversal de la tˆle a ´t´ r´alis´e, ce qui permet ` partir d’une donn´e
                                   o     ee e e                      a                  e
macroscopique d’avoir une information sur la microstructure.

    Ensuite, des campagnes d’essais de fluage ont ´t´ lanc´es sur des ´prouvettes de m´-
                                                    ee      e            e               e
tal de base d´tensionn´ et sur diff´rentes g´om´tries d’´prouvettes de joint soud´. Ces
               e         e           e        e e         e                          e
derni`res rassemblent des ´prouvettes cylindriques lisses de joint soud´ entier, des ´prou-
     e                      e                                           e            e
vettes cylindriques entaill´es ` la fois dans la Zone Affect´e Thermiquement et dans le
                            e a                              e
m´tal fondu et des ´prouvettes cylindriques de m´tal fondu amincies en leur milieu.
  e                  e                            e
    A la suite de ces essais, des analyses du mˆme type que celles pr´c´demment d´crites
                                                e                      e e           e
sont r´alis´es sur les ´prouvettes flu´es de m´tal de base et de joint soud´.
      e e              e             e        e                            e

    Enfin, ` partir des donn´es exp´rimentales telles que les courbes de fluage et l’´volu-
           a                  e       e                                               e
tion de la microstructure, un mod`le ph´nom´nologique de comportement en fluage pour
                                    e       e   e
le m´tal de base et pour le joint soud´ entier est propos´. En raison du lieu de rupture des
     e                                  e                 e
´prouvettes de joint soud´, la structure de ces ´prouvettes peut ˆtre ramen´e ` deux mat´-
e                         e                     e                 e          e a          e
riaux en s´rie. L’un des mat´riaux est le m´tal de base dont le comportement est identifi´
          e                  e                e                                            e
a
` partir des r´sultats ad hoc. Le comportement de l’autre mat´riau, le m´tal fondu, est
               e                                                   e          e
d´duit d’une r`gle additive du comportement du joint soud´ entier. Une autre m´thode de
  e            e                                              e                    e
d´termination du comportement du m´tal fondu flu´ est propos´e ` partir des essais sur
  e                                       e            e            e a
les ´prouvettes de m´tal fondu ayant une g´om´trie amincie. Dans tous les cas, le mod`le
    e                e                        e e                                        e
permet de conclure sur le m´canisme qui gouverne la d´formation de fluage dans les condi-
                             e                           e
tions exp´rimentales de cette ´tude. Il permet aussi de pr´dire le temps ` rupture du m´tal
         e                      e                           e            a              e
de base, du joint soud´ entier et du m´tal fondu seul pour des plus faibles contraintes, `
                       e                  e                                                a
500◦C.

    Pour r´pondre aux objectifs fix´s, ce m´moire se d´coupe en deux parties, hormis la
          e                          e        e           e
premi`re qui pr´sente le domaine scientifique et industriel auquel cette ´tude se rattache.
       e       e                                                           e
Ces deux parties s’articulent autour des mat´riaux concern´s : le m´tal de base et le joint
                                               e              e        e
soud´. Chaque partie est constitu´e de deux chapitres ; l’un traite de la caract´risation de
     e                             e                                            e
la microstructure, le second livre les r´sultats et analyses des essais m´caniques.
                                        e                                e

    Plus en d´tails, le m´moire compte 7 chapitres.
             e           e
Les chapitres I et II ont pour vocation d’asseoir la pr´sente ´tude dans le contexte ´co-
                                                        e        e                        e
nomique actuel, dans un cadre industriel et scientifique li´ ` la production d’´lectricit´ par
                                                          ea                  e         e
voie nucl´aire par rapport au mix ´nerg´tique qui s’offre aux producteurs. Ces chapitres
         e                         e    e
abordent la G´n´ration IV et ses enjeux pour comprendre les motivations d’´tudier le
               e e                                                                e
comportement m´canique d’un acier 9Cr.
                  e

    Le chapitre III d´crit les mat´riaux ` l’´tat de r´ception qui repr´sentent les micro-
                       e            e       a e          e                 e
structures de r´f´rence pour les essais de vieillissement thermique et de fluage. Ce chapitre
                ee
traite uniquement des m´taux de base non d´tensionn´ (MBND) et d´tensionn´ (MBD).
                          e                      e        e               e        e
L’int´rˆt de disposer d’un coupon de MBND est de pouvoir, au besoin, r´aliser une si-
     ee                                                                        e
mulation de Zone Affect´e Thermiquement (ZAT) particuli`re par proc´d´ Gleeble si le
                          e                                    e             e e
joint soud´ casse dans une zone pr´cise de la ZAT comme l’a montr´ (GAFFARD, 2004)
           e                        e                                  e
a
` 625 ◦ C.

Le chapitre IV est consacr´ au vieillissement thermique du m´tal de base non d´ten-
                              e                                     e                  e
sionn´, au comportement en traction et en fluage du m´tal de base d´tensionn´. La tem-
      e                                                    e             e        e
p´rature d’´tude est de 500◦C. Des analyses des microstructures et faci`s sont r´alis´s afin
  e          e                                                            e      e e
de d´crire les ´ventuels changements constat´s par rapport aux microstructures de r´f´-
     e          e                                e                                       ee
rence illustr´es au chapitre pr´c´dent. A partir des observations et des courbes de fluage
              e                e e
15


obtenues dans cette ´tude, un mod`le ph´nom´nologique de comportement du m´tal MBD
                      e              e     e   e                                e
est propos´. Il s’agit essentiellement d’un mod`le de type Norton. Les ajustements des pa-
          e                                     e
ram`tres de ce mod`le permettent en dernier lieu de pr´dire le temps ` rupture pour des
    e                 e                                  e              a
charges impos´es plus faibles que celles mises en œuvre exp´rimentalement dans ce travail.
               e                                            e

     Le chapitre V s’int´resse ` la microstructure d´taill´e du joint soud´. Loin de la zone
                           e      a                   e     e                e
de fusion, la tˆle de joint soud´ pr´sente la microstructure du m´tal MBD d´j` d´velopp´e
                o                 e e                               e           ea e         e
au chapitre III. Elle ne sera donc pas red´velopp´e dans ce chapitre V. Ce dernier traite
                                             e      e
donc des microstructures du m´tal fondu et de la ZAT. Cette ZAT est consid´r´e dans
                                    e                                                 ee
cette ´tude comme compos´e uniquement d’une zone ` gros grains CGHAZ et d’une zone
       e                      e                          a
intercritique ` grains fins ICHAZ. Les mˆmes outils utilis´s dans le chapitre III pour ca-
               a                            e                  e
ract´riser les diff´rentes microstructures sont repris ici. Le joint soud´ ` l’´tat de r´ception
     e              e                                                     ea e         e
est le mat´riau de r´f´rence pour les essais qui seront entrepris sur diff´rentes g´om´tries
           e          ee                                                    e         e e
de joint soud´.e
Le chapitre VI donne un ´clairage sur le lieu de rupture en traction du joint soud´ entier
                              e                                                         e
et s’attaque en grande partie ` ´tudier le comportement en fluage ` 500◦C. En raison du
                                  ae                                    a
lieu de rupture en fluage, diff´rentes ´prouvettes de fluage ont ´t´ r´alis´es afin d’obtenir
                                 e     e                            ee e e
un maximum d’information en termes de donn´es de fluage (temps ` rupture, vitesse mi-
                                                  e                       a
nimale,...) et d’´volution de microstructures. Des analyses des faci`s et des coupes longitu-
                  e                                                   e
dinales des ´prouvettes sont ´galement r´alis´es afin de d´crire les ´ventuels changements
             e                  e          e e                e         e
constat´s, principalement en termes d’endommagement et de pr´cipitation de nouvelles
         e                                                            e
phases. A partir des observations et des courbes de fluage obtenues pour les diff´rentes   e
g´om´tries, un mod`le ph´nom´nologique de comportement du joint soud´ entier et du
  e e                 e      e      e                                            e
m´tal fondu est propos´.
   e                      e

    Le chapitre VII fait le bilan des informations obtenues au travers de cette ´tude sur
                                                                                   e
le Grade 91, m´tal de base et joint soud´, test´ ` 500
              e                          e     ea      ◦C. Ce chapitre ´voque enfin diff´rents
                                                                       e              e
axes de recherche pour d’´ventuelles ´tudes compl´mentaires.
                          e            e             e
16                                          ´            ´
     CHAPITRE II. CONTEXTE SCIENTIFIQUE ET DEMARCHE ADOPTEE
Deuxi`me partie
             e

Microstructure et Comportement
 du M´tal de Base Grade 91 `
       e                   a
           450-500◦C
ThèSe Vivier F P91 319 Pages.0001
Chapitre -III-

    Caract´risation des mat´riaux de
          e                e
                                base




L           ’objectif premier de cette th`se est d’´tudier le comportement m´canique
                                           e         e
                                                      e
            d’acier Grade 91 apr`s une sollicitation de type fluage ` 500 a
                                  e                                a
                                                                                  e
              et l’´volution microstructurale d’un M´tal de Base et de son Joint Soud´
                   e

           court-terme (environ 4500h). Dans le but de disposer d’une microstructure de
r´f´rence, il convient de d´terminer les caract´ristiques m´tallurgiques du mat´riau de
 ee

              e      o
                             e
                                 e
                                  e
                                                 e           e

                                                                e
                                                                 e
                                                                                  e
base avant essai. Ce chapitre pr´sente la microstructure de deux ´chantillons de Grade 91
issus de la mˆme tˆle. Ces deux ´chantillons ont donc subi le mˆme traitement thermique
                                                                                         e
                                                                        ◦ C ` relativement




de normalisation-revenu ; l’un des deux a subi en plus un traitement de d´tensionnement
                                                                           e
a
` la suite d’un soudage de cette mˆme tˆle. Ainsi, le coupon de M´tal de Base Non
                                      e      o                         e
D´tensionn´ (MBND) poss`de une microstructure de r´f´rence avant soudage et le coupon
  e         e               e                           ee
de M´tal de Base D´tensionn´ (MBD) repr´sente l’´tat de r´f´rence de la microstructure
     e                 e       e              e      e       ee
avant fluage.

Ce chapitre s’int´resse plus pr´cis´ment ` l’´volution de la composition chimique apr`s
                  e            e e       a e                                         e
traitements thermiques, de la dimension des structures et sous-structures, des types et
tailles des pr´cipit´s.
              e     e

Les techniques exp´rimentales employ´es pour caract´riser les mat´riaux d’´tude sont d´-
                   e                     e             e              e        e           e
taill´es, sachant qu’elles seront utilis´es ´galement dans la caract´risation des ´prouvettes
     e                                  e e                         e             e
flu´es.
   e




Sommaire
     III.1   M´tallurgie des aciers ` 9-12% de Chrome . . . . . . . . . . . . . 21
              e                     a
III.1.1 Objectif principal du d´veloppement de ces aciers . . . . . . . .
                                           e                                              21
        III.1.2 Choix du mat´riau d’´tude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                               e         e                                                23
        III.1.3 Composition chimique du Grade 91 . . . . . . . . . . . . . . . .          26
        III.1.4 Structure martensitique du Grade 91 . . . . . . . . . . . . . . .         32
III.2    Traitements thermiques des mat´riaux ´tudi´s . . . . . . . . . .
                                                  e      e     e                          34
        III.2.1 La normalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .      35
        III.2.2 Le revenu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .     35
        III.2.3 Cas des mat´riaux de l’´tude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                             e              e                                             36
III.3    Diagramme de stabilit´ des phases ` l’´quilibre . . . . . . . . . .
                                   e                a e                                   36
III.4    Simulation de la pr´cipitation dans un Grade 91 MBND et MBD
                               e                                                          38
        III.4.1 Rˆle des principaux pr´cipit´s . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                  o                        e    e                                         38
        III.4.2 Composition des phases principales ` l’´quilibre . . . . . . . . .
                                                        a e                               40
        III.4.3 Pr´diction de la pr´cipitation apr`s traitements thermiques . . .
                   e                e                 e                                   43
III.5    Techniques exp´rimentales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                          e                                                               50
III.6    Caract´risation m´tallurgique du MBND . . . . . . . . . . . . .
                e            e                                                            53
        III.6.1 Structure martensitique en lattes (Microscope Optique) . . . . .          53
        III.6.2 Sous-structure et Pr´cipit´s (Microscope Electronique ` Balayage)
                                       e      e                            a              57
        III.6.3 Types de MX (Microscope Electronique en Transmission) . . .               60
        III.6.4 Quantification en ´l´ments chimiques des diff´rents pr´cipit´s .
                                   ee                            e         e     e        64
        III.6.5 Analyses EBSD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .       65
        III.6.6 A l’´chelle des dislocations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                     e                                                                    71
        III.6.7 Duret´ du mat´riau de base ` l’´tat de r´ception . . . . . . . .
                        e        e               a e         e                            74
        III.6.8 Conclusions sur la microstructure du M´tal de Base Non D´ten-
                                                           e                    e
                sionn´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                       e                                                                  77
        III.6.9 Ce qu’il faut retenir sur le MBND ... . . . . . . . . . . . . . . .       78
III.7    Caract´risation m´tallurgique du MBD . . . . . . . . . . . . . .
                e            e                                                            79
        III.7.1 Tˆle de Joint Soud´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                  o                  e                                                    79
        III.7.2 Evolution de la composition chimique dans le sens travers du joint        82
        III.7.3 Quantification de la composition chimique des pr´cipit´s . . . .
                                                                     e      e             84
        III.7.4 Observation de la microstructure . . . . . . . . . . . . . . . . .        86
        III.7.5 Evolution de la duret´ dans le sens de l’´paisseur . . . . . . . .
                                         e                  e                             93
        III.7.6 Essais de flexion par choc sur M´tal de Base MBD . . . . . . .
                                                    e                                     94
        III.7.7 Conclusions sur la microstructure du M´tal de Base D´tensionn´
                                                           e               e          e   98
        III.7.8 Ce qu’il faut retenir sur le MBD ... . . . . . . . . . . . . . . . .      99

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ThèSe Vivier F P91 319 Pages.0001

  • 1. ED n◦ 432 : Sciences des M´tiers de l’Ing´nieur e e ` THESE Pour obtenir le grade de Docteur de l’Ecole Nationale Sup´rieure des Mines de Paris e Sp´cialit´ : Sciences & G´nie des Mat´riaux e e e e Pr´sent´e et soutenue publiquement par e e Florian VIVIER Ing´nieur de l’Institut National des Sciences Appliqu´es de Lyon (INSA) e e Fluage a 500◦C d’un joint soude d’un acier 9Cr-1Mo modifie ` ´ ´ Evolution de la microstructure & Comportement m´canique e 23 Mars 2009 Directeurs de th`se : e Jacques BESSON, Anne-Fran¸oise GOURGUES-LORENZON c Jury Andr´ PINEAU e Pr´sident e Professeur, Mines ParisTech Suzanne DEGALLAIX Rapporteur Professeur, Ecole Centrale Lille Ivan GUILLOT Rapporteur Professeur, Universit´ Paris XII e Anne-Fran¸oise GOURGUES c Examinateur Professeur, Mines ParisTech Jacques BESSON Examinateur Directeur de Recherches, Mines ParisTech Yann de CARLAN Examinateur Chercheur, CEA Saclay Charles PETRY Examinateur Ing´nieur-Docteur, EDF Les Renardi`res e e Yves LEJEAIL Examinateur Chercheur, CEA Cadarache Andr´ PINEAU e Examinateur Professeur, Mines ParisTech Sophie DUBIEZ-LE GOFF Invit´e e Ing´nieur-Docteur, AREVA Lyon e MINES ParisTech, Centre des Mat´riaux, CNRS UMR 7633 e B.P. 87, 91003 Evry Cedex, France —————————–
  • 2. 2
  • 3. R´sum´ e e A a vec la demande croissante en ´nergie, la fili`re du nucl´aire de fission se po- e e e e e a e e sitionne comme une r´ponse fiable ` ce besoin mondial. Dans le cadre de la mise au point des nouveaux r´acteurs dits de la G´n´ration IV et parmi les six e e syst`mes de r´acteurs retenus, la France s’attache notamment ` la conception e e a du Very High Temperature Reactor, qui pr´voit l’utilisation de mat´riaux devant r´sister ` plus hautes temp´ratures et plus longtemps. Parmi les mat´riaux existants, AREVA a e e e e fait le choix de d´terminer le comportement m´canique du Grade 91 (Fe-9Cr-1Mo-Nb-V) e pour ´quiper les gros composants. Ces gros composants sont des structures soud´es, si bien e e que les soudures, points faibles potentiels, doivent ˆtre ´tudi´es. e e e Les trois partenaires industriels (AREVA, CEA, EDF) ont lanc´ une ´tude commune en e e octobre 2005 avec le Centre des Mat´riaux de l’Ecole des Mines de Paris sur le fluage d’un e joint soud´ de Grade 91. L’objectif de cette ´tude est de compl´ter les donn´es existantes e e e e sur le comportement du Grade 91, m´tal de base et joint soud´, sous une sollicitation de e e fluage ` 500◦C pour des dur´es d’exposition allant jusqu’` 4500 h. a e a Des essais de vieillissement thermique, de traction et de fluage ` 450◦C et 500◦C, sur a du m´tal de base et du joint soud´ ont ´t´ r´alis´s. Diff´rentes g´om´tries d’´prouvettes e e ee e e e e e e de fluage de joint soud´ ont ´t´ test´es. Aucune ´volution significative de la microstruc- e ee e e ture n’a ´t´ constat´e en termes de nature et de taille de pr´cipit´s et de dimension de la ee e e e sous-structure par rapport ` la microstructure avant essai. Peu d’endommagement par ca- a vitation a pu ˆtre mis en ´vidence. Le m´canisme qui conduit ` la ruine finale du mat´riau e e e a e apr`s fluage est de type viscoplastique ` 500◦C, contrairement ` 625◦C o` l’endommage- e a a u ment par cavitation est la cause principale de la rupture des ´prouvettes de fluage pour e les temps d’exposition les plus longs. A partir des courbes exp´rimentales de fluage du m´tal de base et du joint soud´ e e e entier, un mod`le ph´nom´nologique de comportement de type Norton ` 500 e e e a ◦C est propos´. e L’exposant de Norton du m´tal de base est de 19, alors que celui du joint soud´ entier e e est de 18. Ces valeurs sugg`rent la pr´sence de contraintes internes et indiquent que le e e glissement des dislocations peut ˆtre le m´canisme qui contrˆle la d´formation par fluage. e e o e Les ´prouvettes de joint soud´ cassent dans le m´tal fondu en fluage et dans le m´tal de e e e e base en traction. La zone affect´e thermiquement n’a pas de rˆle visible dans la r´sistance e o e de la structure ` 500◦C, du moins jusqu’` 4500 h. De ce fait, une d´composition en s´rie a a e e du comportement en fluage du joint soud´ entier peut ˆtre faite ` l’aide de ceux du m´tal e e a e fondu et du m´tal de base. Connaissant le comportement du m´tal de base et du joint e e soud´ entier, il est possible d’ajuster les param`tres du mod`le au m´tal fondu. Une autre e e e e m´thode d’ajustement des param`tres du m´tal fondu est ´galement propos´e ` partir des e e e e e a essais sur une g´om´trie amincie contenant uniquement du m´tal fondu. Les r´sultats de e e e e
  • 4. 4 ces mod`les sont coh´rents avec les donn´es de la litt´rature. Ce mod`le permet de pr´dire e e e e e e le temps ` rupture ` plus long terme, en bon accord avec des r´sultats du CEA, avec des a a e outils simples de mod´lisation. e
  • 5. Abstract W ith the increase in worldwide energy demand, the nuclear industry is a way of producing electricity on a large scale and to answer to this need. For the design of a new generation of fission nuclear reactors and among six chosen fission reactor systems, France develops in particularly the Very High Temperature Reactor (VHTR) concept. This implies the use of materials that are more and more resistant to high temperature for long-term exposure. AREVA focuses on ma- terials already used in fossil-fuel power plant, so that the mechanical behaviour of Grade 91 (Fe-9Cr-1Mo-Nb-V) has to be investigated. This ferritic-martensitic steel is considered to be a potential candidate for welded components. Such structures are combined with welded joints, which have to be studied. Three industrial partners (AREVA, CEA, EDF) have launched a study with the Centre des Mat´riaux in order to investigate the creep of welded joint of Grade 91. The aim of this e work is to complete the available database about the mechanical behaviour of Grade 91, base metal and welded joint, during creep tests performed at 500◦C up to 4500h exposure. Thermal aging tests, tensile tests, and creep tests were performed at 450◦C and 500◦C using both base metal and cross-weld samples. Several geometries of cross-weld creep spe- cimens were tested. The microstructure has not remarkably changed after tests concerning both nature and size of precipitates, and the characteristic size of the matrix sub-structure. The creep damage is not developed in the ruptured specimens after creep tests. Only little damage by cavity nucleation and growth was found in the creep specimens. Creep fracture at 500◦C takes places by viscoplastic flow, contrary to tests performed at 625◦C where the creep-induced damage governs the creep rupture at least for long-term lifetime. From creep curves of base metal and cross-weld specimens, a phenomenological model is proposed. The flow rule is a Norton power law with a stress exponent of 19 in the case of base metal and 18 in the case of welded joint. These high values of Norton exponent indicate the existence of internal stress and suggest that the mechanism which governs the creep deformation might be dislocation glide. The rupture of cross-weld creep specimens takes place in the weld metal, whereas it takes place in the base metal after tensile tests. The heat-affected zone has no obvious role in the mechanical strength of cross-weld specimens at 500◦C. In this case, the creep behaviour of the weld metal can be deduced from a combination of the welded joint behaviour and the base metal behaviour. These were identified from experimental creep curves. Another method to determine the weld metal behaviour is to fit the model parameters on creep curves obtained from modified specimens used to test only the weld metal. These results are consistent with open literature data. The proposed model allows determination of a rupture time for longer-term exposure with
  • 6. 6 simple equations and with a good agreement with recent results from CEA.
  • 7. Table des mati`res e partie A Introduction G´n´rale e e 1 I Contexte industriel I 3 I.1 Contexte ´nerg´tique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e e 4 I.2 VHTR, un des six r´acteurs du futur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 5 I.3 Programme ANTARES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 II II Contexte scientifique et d´marche adopt´e e e 11 partie B Microstructure et Comportement du M´tal de Base Grade e 91 ` 450-500◦C a 17 III Caract´risation des mat´riaux de base III e e 19 III.1 M´tallurgie des aciers ` 9-12% de Chrome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e a 21 III.1.1 Objectif principal du d´veloppement de ces aciers . . . . . . . . . . e 21 III.1.2 Choix du mat´riau d’´tude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e e 23 III.1.3 Composition chimique du Grade 91 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 III.1.4 Structure martensitique du Grade 91 . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 III.2 Traitements thermiques des mat´riaux ´tudi´s . . . . . . . . . . . . . . . . . e e e 34 III.2.1 La normalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 III.2.2 Le revenu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 III.2.3 Cas des mat´riaux de l’´tude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e e 36 III.3 Diagramme de stabilit´ des phases ` l’´quilibre . . . . . . . . . . . . . . . . . e a e 36 III.4 Simulation de la pr´cipitation dans un Grade 91 MBND et MBD . . . . . . e 38 III.4.1 Rˆle des principaux pr´cipit´s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . o e e 38 III.4.2 Composition des phases principales ` l’´quilibre . . . . . . . . . . . a e 40 III.4.3 Pr´diction de la pr´cipitation apr`s traitements thermiques . . . . . e e e 43 III.5 Techniques exp´rimentales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 50 III.6 Caract´risation m´tallurgique du MBND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e e 53 III.6.1 Structure martensitique en lattes (Microscope Optique) . . . . . . . 53 III.6.2 Sous-structure et Pr´cipit´s (Microscope Electronique ` Balayage) . e e a 57 III.6.3 Types de MX (Microscope Electronique en Transmission) . . . . . 60 III.6.4 Quantification en ´l´ments chimiques des diff´rents pr´cipit´s . . . ee e e e 64 III.6.5 Analyses EBSD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 III.6.6 A l’´chelle des dislocations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 71 III.6.7 Duret´ du mat´riau de base ` l’´tat de r´ception . . . . . . . . . . e e a e e 74 III.6.8 Conclusions sur la microstructure du M´tal de Base Non D´tensionn´ e e e 77 III.6.9 Ce qu’il faut retenir sur le MBND ... . . . . . . . . . . . . . . . . . 78 III.7 Caract´risation m´tallurgique du MBD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e e 79 III.7.1 Tˆle de Joint Soud´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . o e 79
  • 8. ii ` TABLE DES MATIERES III.7.2 Evolution de la composition chimique dans le sens travers du joint 82 III.7.3 Quantification de la composition chimique des pr´cipit´s . . . . . . e e 84 III.7.4 Observation de la microstructure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86 III.7.5 Evolution de la duret´ dans le sens de l’´paisseur . . . . . . . . . . e e 93 III.7.6 Essais de flexion par choc sur M´tal de Base MBD . . . . . . . . . e 94 III.7.7 Conclusions sur la microstructure du M´tal de Base D´tensionn´ . e e e 98 III.7.8 Ce qu’il faut retenir sur le MBD ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99 IV Comportement et microstructure du M´tal de Base IV e 101 IV.1 Vieillissement thermique du MBND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103 IV.1.1 Causes et effets sur l’´volution m´tallurgique . . . . . . . . . . . . e e . 103 IV.1.2 A l’´chelle du grain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 104 IV.1.3 A l’´chelle du sous-grain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 104 IV.1.4 A l’´chelle de la dislocation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 106 IV.1.5 Analyses EBSD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107 IV.1.6 Pr´cipitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 111 IV.1.7 Evolution de la duret´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 115 IV.1.8 Conclusions sur le vieillissement thermique du MBND . . . . . . . 115 IV.2 Comportement m´canique en traction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 115 IV.2.1 Propri´t´s m´caniques du M´tal de Base Non D´tensionn´ . . . . ee e e e e . 115 IV.2.2 Propri´t´s m´caniques du M´tal de Base D´tensionn´ . . . . . . . ee e e e e . 116 IV.2.3 Conclusions sur le comportement en traction . . . . . . . . . . . . . 128 IV.3 Comportement m´canique en fluage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 129 IV.3.1 Fluage n´gligeable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 129 IV.3.2 Etat de l’art sur l’´volution de la microstructure . . . . . . . . . . e . 129 IV.3.3 Courbes de fluage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 IV.3.4 Propri´t´s m´caniques li´es au fluage . . . . . . . . . . . . . . . . ee e e . 136 IV.3.5 Observation des faci`s de rupture . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 137 IV.3.6 Observations de la microstructure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 IV.3.7 Profil de microduret´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 152 IV.3.8 Conclusions sur le comportement en fluage . . . . . . . . . . . . . . 152 IV.4 Mod´lisation du comportement en fluage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 154 IV.4.1 Etapes du d´pouillement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 154 IV.4.2 Hypoth`ses et Limites de la mod´lisation . . . . . . . . . . . . . . e e . 154 IV.4.3 Loi de comportement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 IV.4.4 Loi d’´coulement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 155 IV.4.5 Temps ` rupture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a . 157 IV.4.6 Conclusions sur le mod`le ph´nom´nologique du Grade 91 flu´ . . e e e e . 158 IV.5 Conclusions sur le comportement m´canique et l’´volution de la microstruc- e e ture du M´tal de Base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 159 IV.6 Ce qu’il faut retenir sur le comportement m´canique et l’´volution de la e e microstructure du M´tal de Base ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 160 partie C Microstructure et Comportement du Joint Soud´ Grade e ◦ 91 ` 500 C a 161 V Caract´risation du mat´riau de l’´tude V e e e 163 V.1 Macrographie du Joint Soud´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165 e V.1.1 G´om´trie et dimensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165 e e
  • 9. ` TABLE DES MATIERES iii V.1.2 Zones d’extraction des ´prouvettes de fluage . . . . . . . . . . . e . . 166 V.2 Effet du soudage sur la microstructure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167 V.2.1 D’apr`s des observations macroscopiques . . . . . . . . . . . . . e . . 167 V.2.2 Une diversit´ de microstructures . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . . 167 V.2.3 D’apr`s des observations au microscope optique . . . . . . . . . e . . 168 V.2.4 D’apr`s des observations au microscope ´lectronique ` balayage e e a . . 169 V.3 D´tails sur la microstructure du Joint Soud´ . . . . . . . . . . . . . . . . e e . . 170 V.3.1 Zone Affect´e Thermiquement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . . 170 V.3.2 M´tal Fondu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . . 180 V.4 Simulation de la microstructure du Joint Soud´ . . . . . . . . . . . . . . e . . 188 V.5 Profil de duret´ dans le sens travers du Joint Soud´ . . . . . . . . . . . . e e . . 189 V.6 Essai de flexion par choc sur M´tal Fondu . . . . . . . . . . . . . . . . . e . . 194 V.6.1 R´sistance des joints d’un acier 9Cr . . . . . . . . . . . . . . . . e . . 194 V.6.2 Essai de choc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194 V.7 Conclusions sur la microstructure du Joint Soud´ . . . . . . . . . . . . . e . . 197 V.8 Ce qu’il faut retenir sur le Joint Soud´ ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . . 198 VI Comportement et microstructure du Joint Soud´ VI e 199 VI.1 Comportement m´canique en traction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 201 VI.1.1 G´om´trie de l’´prouvette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e e e . 201 VI.1.2 Lieu de rupture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201 VI.1.3 Courbe de traction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201 VI.1.4 Propri´t´s m´caniques du Joint Soud´ . . . . . . . . . . . . . . . ee e e . 202 VI.1.5 Conclusions sur le comportement en traction du Joint Soud´ . . . e . 203 VI.2 Comportement m´canique en fluage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 205 VI.2.1 G´om´trie des ´prouvettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e e e . 205 VI.2.2 Fluage sur les ´prouvettes lisses ZU80 . . . . . . . . . . . . . . . e . 206 VI.2.3 Fluage sur les ´prouvettes entaill´es ZU40 . . . . . . . . . . . . . e e . 210 VI.2.4 Fluage sur les ´prouvettes amincies ZU20 . . . . . . . . . . . . . . e . 214 VI.2.5 Bilan des essais de fluage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215 VI.2.6 Observations des faci`s de rupture des ´prouvettes ZU80 . . . . . e e . 216 VI.2.7 Quantification de l’endommagement . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 VI.2.8 Profil de microduret´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 219 VI.2.9 Observation EBSD sur le Grade 91 Joint Soud´ flu´ . . . . . . . . e e . 221 VI.2.10 Conclusions sur le comportement en fluage du Joint Soud´ . . . . e . 223 VI.3 Mod´lisation du comportement en fluage du Joint Soud´ . . . . . . . . . . e e . 223 VI.3.1 Comportement du Joint Soud´ entier . . . . . . . . . . . . . . . . e . 223 VI.3.2 Comportement du m´tal fondu - D´duction . . . . . . . . . . . . e e . 226 VI.3.3 Comportement du m´tal fondu - V´rification . . . . . . . . . . . . e e . 229 VI.3.4 Synth`se des mod´lisations sur le Joint Soud´ . . . . . . . . . . . e e e . 233 VI.4 Conclusions sur le comportement m´canique du Joint Soud´ . . . . . . . . e e . 235 VI.5 Ce qu’il faut retenir sur le comportement m´canique et l’´volution de la e e microstructure du Joint Soud´ ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 237 VII Conclusions & Perspectives VII 239 VII.1 Conclusions g´n´rales de cette ´tude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 240 e e e VII.2 Pour la suite ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242
  • 10. iv ` TABLE DES MATIERES partie D Annexes 257 A Annexe A : M´tal de Base Non D´tensionn´ A e e e 259 A.1 G´n´ration des ´prouvettes Gleeble . . . . . . . . . e e e . . . . . . . . . . . . . . 260 A.2 D´termination de la taille de grains aust´nitiques . e e . . . . . . . . . . . . . . 260 A.3 Diff´rents outils d’observations de la microstructure e . . . . . . . . . . . . . . 262 A.4 Analyses EBSD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 264 B Annexe B : Joint Soud´ entier B e 269 B.1 Evolution de la microstructure dans le sens travers du joint . . . . . . . . . . 270 B.2 Les zones du joint aux ´lectrons r´trodiffus´s . . . . . . . . . . . . . . . . . . 276 e e e B.3 Analyses EBSD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 278 C Annexe C : Les ´prouvettes C e 281 C.1 Eprouvettes de M´tal de Base D´tensionn´ (MBD) . . . . e e e . . . . . . . . . . 282 C.1.1 Eprouvette de traction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 282 C.1.2 Eprouvette de fluage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283 C.1.3 Zones d’extraction des ´prouvettes dans la tˆle de e o joint soud´e . . . 285
  • 11. Table des figures I.1 Part de march´ europ´en de l’´nergie nucl´aire en 2007 (VON LENSA, e e e e 2007) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 I.2 Evolution de la consommation en ´nergie primaire (CARRE, 2007; e MARLAY, 2008; COZZI, 2008) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 I.3 Calendrier des g´n´rations de r´acteur nucl´aire (CARRE, 2007) . . . e e e e . 6 I.4 Sch´ma du batiment contenant les principaux ´l´ments d’un HTR e ee (GTMHR) (SHABER et al., 2003) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 I.5 Partie g´n´ratrice e e de chaleur dans un VHTR (http ://www2.ing.unipi.it/∼d0728) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 I.6 Temp´rature maximale d’utilisation de diverses nuances d’aciers soumis e a ` une contrainte de 100 MPa pendant 100 000h (temps ` rupture) a (ENNIS and QUADAKKERS, 2000) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 I.7 Diagramme de GANTT du programme ANTARES (CARRE, 2006) . . 10 III.1 Courbes de Larson-Miller pour diff´rents aciers (YAGI, 2008) . . . . e . 21 III.2 A la recherche de la performance (OLSON, 2006) . . . . . . . . . . . . 22 III.3 Besoin de mat´riaux de plus en plus r´sistant aux conditions de service e e (Von HAGEN and BENDICK, ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 III.4 Concept du d´veloppement des nuances au Chrome ((MASUYAMA, e 2001) et (MIKULOVA, 2005)) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 III.5 Plan de d´coupe de la tˆle de Grade 91 (positions du M´tal de Base e o e MBND et du Joint Soud´) (COUDREUSE, 2006) . . . . . . . . . . . e . 25 III.6 Coupon de la tˆle MBND ` l’´tat brut de r´ception . . . . . . . . . . o a e e . 25 III.7 Tˆle de Joint Soud´ a l’´tat brut de r´ception . . . . . . . . . . . . . o e` e e . 26 III.8 Diagrammes pseudo-binaires Fe-Cr-C ` 0.10%C (CRAFTS, 1939; SAN- a DERSON, 1981) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 III.9 Diagramme pseudo-binaire Fe-Cr-C ` 5%, 12%, 20% et 30%Cr a (CRAFTS, 1939) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 III.10 Diagramme de Schaeffler - Effet de la teneur en ´l´ments d’alliage sur ee la microstructure du mat´riau (MEYRICK, 2001) . . . . . . . . . . . e . 28 III.11 D´coupe d’un barreau en 4 morceaux suivant toute l’´paisseur du cou- e e pon MBND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 III.12 Evolution de la teneur en Cr et Mo suivant l’´paisseur depuis la face e sup´rieure de la tˆle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e o . 31 III.13 Evolution de la teneur en Mn, Si, V, Al et Ni suivant l’´paisseur depuis e la face sup´rieure de la tˆle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e o . 32 III.14 Changements charact´ristiques dans la microstructure d’un acier T9 e (Fe-9Cr-1Mo) apr`s fluage : GB = Prior austenite grain boundary, PB e = Packet boundary, BB = Block boundary, LB = Lath boundary (IGA- RASHI et al., 2000) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
  • 12. vi TABLE DES FIGURES III.15 Microstructure typique d’un 9-12%Cr martensitique revenu (MA- SUYAMA, 2001; ABE et al., 2007; GUPTA and WAS, 2008) . . . . . . 35 III.16 Diagramme de stabilit´ des phases ` l’´quilibre pour la composi- e a e tion : Fe-0.1C-0.03N-0.4Mn-0.2Si-0.13Ni-8.3Cr-0.95Mo-0.2V-0.075Nb (MatCalc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 III.17 Illustration sch´matique d’une courbe vitesse de fluage en fonction du e temps avec les interactions des m´canismes de r´sistance au fluage e e (IGARASHI et al., 2000) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 III.18 Composition des M23 C6 ` l’´quilibre en fonction de la temp´rature a e e (MatCalc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 III.19 Composition des M X ` l’´quilibre en fonction de la temp´rature (Mat- a e e Calc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 III.20 Composition des phases de Laves ` l’´quilibre en fonction de la temp´- a e e rature (MatCalc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 III.21 Traitement thermique de normalisation-revenu de la tˆle MBND . . . . o 44 III.22 Evolution de la fraction en ´l´ments dans les M23 C6 au cours des trai- ee tements thermiques (MatCalc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 III.23 Evolution de la fraction en ´l´ments dans les MX au cours des traite- ee ments thermiques (MatCalc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 III.24 Distribution des pr´cipit´s en termes de fraction massique, de rayon e e moyen, de distance moyenne et de nombre au cours du traitement ther- mique (MatCalc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 III.25 Histogramme de distribution des pr´cipit´s apr`s un traitement de e e e normalisation-revenu (MatCalc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 III.26 Histoire thermique de la tˆle de Joint Soud´ . . . . . . . . . . . . . . . o e 46 III.27 Evolution de la teneur en ´l´ments dans les M23 C6 au cours du refroi- ee dissement apr`s le PWHT (MatCalc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 47 III.28 Evolution de la teneur en ´l´ments dans les MX au cours du refroidis- ee sement apr`s le PWHT (MatCalc) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 47 III.29 Distribution des pr´cipit´s au cours des traitements thermiques de e e normalisation-revenu-PWHT (MatCalc) . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 III.30 Evolution de la r´partition du nombre de pr´cipit´s en fonction du e e e rayon moyen au cours du traitement thermique (MatCalc) . . . . . . . 49 III.31 Microscope Optique, Metal de base Non Detensionn´, attaque Villela . e 53 III.32 Illustration sch´matique de la microstructure d’aciers ferritiques (MA- e SUYAMA, 2001) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 III.33 Macrographie du barreau en fonction de l’´paisseur, microscope optique e (´chelle 100 µm) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 55 III.35 Tˆle fine de T91 aust´nitis´e ` 1050◦C, revenue ` 675◦C. Vitesse de o e e a a chauffage ` l’aust´nitisation : (a) 10 K.s a e −1 , (b) 50 K.s−1 , (DANON et al., 2003) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 III.34 Macrographie du bord inf´rieur de chaque barreau, microscope optique e (´chelle 20 µm) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 56 III.36 Observation de la microstructure du M´tal de Base MBND, (SEM-BSE, e polissage OPS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 III.37 Metal de base Non D´tensionn´ attaqu´ l´g`rement au r´actif de Villela) e e e e e e 57 III.38 Sous-structure du Grade 91, attaque au Villela . . . . . . . . . . . . . . 58 III.39 Taille moyenne d’anciens grains aust´nitiques, attaque au Villela, SEM- e SE sur ´chantillons massifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 58 III.40 R´pliques extractives au carbone observ´es au SEM-FEG . . . . . . . . e e 59
  • 13. TABLE DES FIGURES vii III.41 Analyse EDX d’un pr´cipit´ M23 C6 sur une r´plique extractive au carbone e e e 59 III.42 Spectre EDX d’un pr´cipit´ M23 C6 (KANEKO et al., 2004) . . . . . . e e 60 III.43 R´plique extractive au carbone observ´e au TEM, d’apr`s (MITCHELL e e e and SULAIMAN, 2006) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 III.44 R´plique extractive au carbone observ´e au TEM du mat´riau d’´tude e e e e 62 III.45 Observation TEM sur r´plique extractive au carbone d’un Grade 91 ` e a l’´tat de r´ception (pas d’indications sur les traitements thermiques) e e (FURTADO et al., 2007) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 III.46 Distribution des pr´cipit´s d’un T91 apr`s 1050◦C (aust´nitisation) et e e e e 765◦C (revenu) - Rouge (M23 C6 ), Bleu (VX), Vert (NbX) (SAWADA et al., 2008) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 III.47 Spectres EDX d’un V-Wing observ´ au TEM sur r´plique extractive e e au carbone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 III.48 Spectres EDX des diff´rents types de pr´cipit´s d’un Grade 91 vers le e e e deuxi`me quart d’´paisseur de la tˆle, TEM sur r´pliques extractives . e e o e 67 III.49 Quantification en ´l´ments chimiques des divers pr´cipit´s du M´tal de ee e e e Base MBND, except´ le Carbone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 68 III.50 Cartographie EBSD d’un Grade 91 (GAFFARD, 2004) . . . . . . . . . 68 III.51 Orientation des grains avec superposition de la microstructure sous- jacente (figure de pˆle inverse suivant la normale ` l’´chantillon) . . . . o a e 69 III.52 D´sorientation interne (en degr´s) des grains avec superposition de la e e microstructure sous-jacente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 III.53 Distribution de la d´sorientation interne des grains dans le MBND . . . e 70 III.54 Clich´ TEM d’un grade 91 normalis´-revenu (1050◦C 15 min, 750◦C 1h) e e (CERRI et al., 1998) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 III.55 Sous-grains d’un P91 align´s dans la direction des lattes, formation e de cellule de dislocations - P91 1062◦C/1.1h - air - 762◦C/2.2h - air (ZEMAN et al., 2007) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 III.56 Observations TEM de la sous-structure d’un Grade 91 (GUPTA and WAS, 2008) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73 III.57 Sch´ma des empreintes de macroduret´ pour chacun des 4 ´chantillons e e e 74 III.58 Evolution de la microduret´ en fonction de l’´paisseur de la tˆle . . . . e e o 76 III.59 (a) : Proc´d´ sch´matis´ du soudage SAW (GODIN, 2000) ; (b) : D´tail e e e e e de l’´lectrode (SYMOP, ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 79 III.60 M´tal de Base d’un Grade 91 normalis´ (1080◦C) - revenu (750◦C/1h) e e (SIREESHA et al., 2001) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 III.61 M´tal Fondu d’un Grade 91 Joint Soud´ ` l’´tat brut de soudage (SI- e ea e REESHA et al., 2001) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 III.62 Weld Metal d’un Grade 91 normalis´ (1080◦C) - revenu (750◦C/1h) e apres un traitement PWHT (760◦C/6h) (SIREESHA et al., 2001) . . . 82 III.63 R´ception des 4 blocs de la tˆle de Joint Soud´ . . . . . . . . . . . . . e o e 82 III.64 R´p´rage des 5 zones d’analyses par microsonde de Castaing . . . . . . e e 83 III.65 Quantification en ´l´ments chimiques des divers pr´cipit´s du m´tal ee e e e MBND et du m´tal MBD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 85 III.66 Sch´ma illustrant la microstructure d’un Joint Soud´, d’apr`s (SELI- e e e GER and GAMPE, 2002) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86 III.67 Micrographie TEM d’un Joint Soud´ de Fe-9Cr-1Mo modifi´ ayant subi e e un PWHT ` 750 a ◦C/1h (SHIUE et al., 2000) . . . . . . . . . . . . . . . 87
  • 14. viii TABLE DES FIGURES III.68 M´tal de Base observ´ au microscope optique, (a) : zone extraite d’un e e Joint Soud´ de Grade 91 (1060◦C/6h + 770◦C/4h + 760◦C/1h) ; (b) : e zone extraite au centre de l’´chantillon dans la zone des 30 mm du bord e sup´rieur (bloc 4 barreau n e ◦2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88 III.69 Microstructure du MBD observ´e au SEM-SE (au centre de l’´chan- e e tillon dans la zone des 30 mm du bord sup´rieur - bloc 4 barreau n◦2) . e 89 III.70 Microstructure en lattes du MBD, SEM-BSE . . . . . . . . . . . . . . . 89 III.71 R´plique extractive au carbone (TEM, mode imagerie standard en e champ clair) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90 III.72 Pr´cipit´s M23 C6 sur r´plique extractive au carbone (TEM, mode ima- e e e gerie standard en champ clair) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90 III.73 Observations de VX sur r´plique extractive au carbone (EFTEM) . . . e 91 III.74 Ensemble de pr´cipit´s sur r´plique extractive au carbone (STEM) . . e e e 91 III.75 V-Wing sur r´plique extractive au carbone (STEM) . . . . . . . . . . . e 91 III.76 NbX et M23 C6 sur r´plique extractive au carbone (STEM) . . . . . . . e 92 III.77 Indice de la qualit´ (IQ) et Indice de confiance (CI) des clich´s de e e diffraction EBSD sur le mat´riau MBD . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 92 III.78 Cartographie IPF des orientations du mat´riau MBD . . . . . . . . . . e 93 III.79 Cartographie des d´sorientations internes du MBD avec la superposi- e tion du clich´ des indices de qualit´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e e 93 III.80 Superposition du profil de duret´ dans le sens de l’´paisseur du m´tal e e e MBND et du m´tal MBD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 94 III.81 Macrographie des faci`s de rupture apr`s essai Charpy (MBD, temp´- e e e rature ambiante) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 III.82 Pointe de l’entaille de l’´prouvette utilis´e pour l’essai Charpy apr`s e e e rupture (SEM-FEG) montrant une rupture transgranulaire par clivage 96 III.83 Spectres de MnS dans la zone de clivage . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 III.84 Spectre d’un Al2 O3 dans la zone de clivage . . . . . . . . . . . . . . . . 97 IV.1 Faci`s de rupture d’une ´prouvette Charpy de m´tal MBND vieilli e e e (500 ◦C, 12 208h) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103 IV.2 Microstructures observ´es au SEM apr`s un vieillissement ` 500◦C pen- e e a dant (a) 500h ; (b) 10 000h (PAUL et al., 2008) . . . . . . . . . . . . . 104 IV.3 Microstructure observ´e au microscope optique, au SEM-SE et SEM- e BSE apr`s un vieillissement ` 500◦C pendant 12 208h (polissage OPS, e a attaque chimique au Villela) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 IV.4 Evolution des sous-grains apr`s vieillissement statique ` 500◦C pendant e a 12 208h (SEM-BSE) : (a) et (b) Mat´riau non vieilli ; (c) et (d) Mat´riau e e vieilli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 IV.5 D´tails de la microstructure du Grade 91 MBND vieilli pendant 12 e 208h ` 500◦C (SEM-BSE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a 106 IV.6 Microstructures observ´es au TEM (champ clair sur lames minces) e apr`s un vieillissement ` 500◦C pendant 10 000h : (a) Cellules de po- e a lygonisation ; (b) Structures en lattes (PAUL et al., 2008) . . . . . . . . 107 IV.7 Clich´ de rep´rage de la zone d’analyse (SEM-SE) . . . . . . . . . . . . e e 107 IV.8 Cartographie des orientations dans le Grade 91 vieilli 12 208h ` 500◦C a 108 IV.9 Cartographie des orientations dans le Grade 91 non vielli et vieilli 12 208h ` 500◦C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a 108 IV.10 Cartographie des d´sorientations internes du MBND non vieilli et vieilli e 12 208h ` 500 a ◦C, superposition du clich´ IQ . . . . . . . . . . . . . . . e 109
  • 15. TABLE DES FIGURES ix IV.11 R´partition des angles de d´sorientations internes dans le Grade 91 e e vieilli 12 208h ` 500 a ◦C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109 IV.12 R´partition de la taille de grains dans le Grade 91 non vieilli et vieilli e 12 208h ` 500◦C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a 110 IV.13 Distribution des carbures apr`s vieillissement ` 500◦C pendant (a) e a 1000h ; (b) 5000 h ; (c) 10 000h ; (d) spectre d’une phase de Laves (PAUL et al., 2008) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111 IV.14 Microstructure d’´chantillons massifs de m´tal MBND, MBD et MBND e e vieilli ` 500 a ◦C pendant 12 208h (SEM-FEG) . . . . . . . . . . . . . . . 112 IV.15 Superposition des spectres de M23 C6 (gauche) et de MX (droite), spec- trom´trie en dispersion d’´nergie des rayons X (SEM-FEG) . . . . . . . e e 113 IV.16 Suspicion de phases de Laves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 IV.17 Propri´t´s en traction du Grade 91 sur des plaques, barres ou tubes ` ee a diff´rentes temp´ratures (SIKKA et al., 1981) - Vitesse de sollicitation : e e 0.24 s−1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 IV.18 Propri´t´s en traction du Grade 91 (BOOKER et al., 1981) - pas de ee donn´e sur la vitesse de sollicitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 117 IV.19 Zone d’extraction des ´prouvettes de traction . . . . . . . . . . . . . . e 118 IV.20 Courbe de traction ` 25◦C du M´tal de Base D´tensionn´, ε = 10−3 s−1 a e e e ˙ 119 IV.21 Courbe de traction, M´tal de Base D´tensionn´, 450◦C, ε = 10−2 s−1 ` e e e ˙ a 10 −4 s−1 (CDM) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 IV.22 Courbe de traction, M´tal de Base D´tensionn´, 500◦C, ε = 10−2 s−1 ` e e e ˙ a 10 −5 s−1 (CDM) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 IV.23 Courbes de traction des essais EDF ` diff´rentes temp´ratures et ` a e e a diff´rentes vitesses de sollicitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 121 IV.24 Influence de la temp´rature pour une vitesse de d´formation constante e e ε = 10−3 s−1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ˙ 122 IV.25 Superposition des propri´t´s m´caniques du Grade 91 de cette ´tude ee e e avec les donn´es du NIMS (1060◦C (90 min) + 760◦C (60 min) + 730◦C e (8.4 h)) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 IV.26 Observations des faci`s de rupture (CDM) . . . . . . . . . . . . . . . . e 125 IV.27 Observations des cupules ductiles sur les ´prouvettes tractionn´es au e e CDM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 IV.28 Spectre de MnS apr`s traction ` l’ambiante, 10−3 s−1 . . . . . . . . . . e a 126 IV.29 Spectre d’Al2 O3 apres traction ` 500◦C, 10−4 s−1 . . . . . . . . . . . . . a 127 IV.30 Analyse de tailles des grosses cupules, temp´rature ambiante, ε = e ˙ 10−3 s−1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 IV.31 Eprouvettes flu´es de M´tal MBD ` 500◦C . . . . . . . . . . . . . . . . e e a 131 IV.32 Courbes de fluage ` 500◦C, M´tal de Base D´tensionn´ . . . . . . . . . a e e e 132 IV.33 Courbes de fluage, M´tal de Base D´tensionn´, superpos´es avec celles e e e e du NIMS (KIMURA et al., 2008) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 IV.34 Temps ` rupture ` plus ou moins long terme d’un Grade 91 flu´ ` a a e a 500◦C ; (YAGI, 2008; YAGI, 2006; KIMURA et al., 2008; WATANABE et al., 2006; KIMURA, 2005; KIMURA et al., 2000; BOOKER et al., 1981; GUPTA and WAS, 2008; HOLDSWORTH, 2005; HANEY et al., ress) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 IV.35 Contrainte appliqu´e en fonction du temps ` rupture pour un Grade e a 91 flu´ ` diff´rentes temp´ratures (BOOKER et al., 1981) . . . . . . . ea e e 135 IV.36 Allongement ` rupture et R´duction de section pour un Grade 91 flu´ a e e a ` diff´rentes temp´ratures (SIKKA et al., 1981) . . . . . . . . . . . . . e e 137
  • 16. x TABLE DES FIGURES IV.37 Contraintes appliqu´es pour un temps ` rupture donn´ en fonction de e a e la temp´rature d’essais pour un Grade 91 . . . . . . . . . . . . . . . . 138 e IV.38 Courbe de Larson-Miller (pas d’infos sur les traitements thermiques) (MANNAN et al., 2003) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 IV.39 Evolution de la r´duction de section au cours du temps d’exposition e (Di GIANFRANCESCO et al., 2005) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 IV.40 Isotropie des faci`s de rupture des ´prouvettes flu´es (SEM-SE) . . . . 140 e e e IV.41 Caract`re ductile des faci`s de rupture des ´prouvettes flu´es (SEM-SE) 140 e e e e IV.42 Inclusions sur le faci`s d’une ´prouvette de Grade 91 flu´e jusqu’` 1546 e e e a h ` 500◦C (SEM-SE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 a IV.43 Observation d’une coupe longitudinale suivant son axe d’une ´prou- e vette de Grade 91 flu´e jusqu’` 1546 h ` 500◦C (SEM-SE) . . . . . . . 142 e a a IV.44 Fraction surfacique maximale de porosit´ sur l’´prouvette 270 MPa e e flu´e ` 500◦C pendant 4317 h : 5.3% . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 e a IV.45 Evolution de la fraction de cavit´s le long de l’axe de l’´prouvette pour e e diff´rents param`tres de fluage (500◦C) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 e e IV.46 Clich´s des indices de qualit´ de clich´s EBSD pour diff´rentes zones e e e e d’´prouvette avec la superposition des joints de d´sorientation : 3◦ ` 5◦ e e a (bleu), 5◦ ` 10◦ (rouge) et > 10◦ (noir) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 a IV.47 Cartographie des orientations pour diff´rentes zones d’´prouvette . . . 146 e e IV.48 Cartographie des d´sorientations internes pour diff´rentes zones e e d’´prouvette : < 1◦ (bleu), 1◦ ` 2◦ (vert), 2◦ ` 3◦ (jaune), 3◦ ` 4◦ (orange)147 e a a a IV.49 Spectres EDX de M23 C6 et (V,Nb)C rencontr´s dans un Grade 91 apr`s e e fluage ` 566◦C pendant 7 308 h (175 MPa) (aucune indication sur les a param`tres temps-contrainte) (FURTADO et al., 2003) . . . . . . . . . 147 e IV.50 Pr´cipit´s principaux d’un Grade 91 flu´ ` 500◦C pendant 4317 h (r´- e e ea e plique extractive, STEM+EDX) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 IV.51 Identification de potentielles phases de Laves (STEM+EDX) . . . . . . 149 IV.52 Identification de phases de Laves (STEM+EDX) . . . . . . . . . . . . . 150 IV.53 Identification de phases de Laves (points 1 et 2, STEM+EDX) . . . . . 150 IV.54 Observations en mode EFTEM sur une r´plique extractive du mat´riau e e MBD flu´ ` 500ea ◦C pendant 4317 h . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 IV.55 Observation en mode EFTEM sur une r´plique extractive du mat´riau e e MBD flu´ ` 500ea ◦C pendant 4317 h . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 IV.56 Profil longitudinal de microduret´ sur ´prouvettes MBD flu´es . . . . . 153 e e e IV.57 Mod´lisation des stades primaire et secondaire de fluage, 500◦C, 4317 h 155 e IV.58 Vitesse minimale de fluage en fonction de la contrainte appliqu´e (MBD)156 e IV.59 Exposant de Norton en fonction de la temp´rature d’essais, d’apr`s e e (CADEK et al., 1997) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 IV.60 Pr´diction de la dur´e de vie du m´tal MBD ` 500◦C (CIPOLLA and e e e a GABREL, 2005; HANEY et al., ress) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158 V.1 Macrographie du Joint Soud´ et ses dimensions caract´ristiques . . . e e . 165 V.2 Vues dans deux directions des diff´rentes passes de soudage . . . . . . e . 166 V.3 Sch´ma illustrant la microstructure d’un Joint Soud´, d’apr`s (SELI- e e e GER and GAMPE, 2002) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168 V.4 Microstructure ` travers un Joint Soud´ de Grade 91 (1060◦C/6h + a e 770◦C/4h + 760◦C/1h) (CHANDRAVATHI et al., 2001) . . . . . . . . 169 V.5 Evolution de la microstructure dans le sens travers du joint, partie haute du second tiers d’´paisseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 170
  • 17. TABLE DES FIGURES xi V.6 Evolution de la microstructure dans le sens travers du joint, partie basse du second tiers d’´paisseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170 e V.7 Zone de transition entre M´tal Fondu et ZAT, microscope optique, e attaque Villela . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171 V.8 D´coupes d’un barreau ZU100 usin´ dans le sens travers du joint . . . 171 e e V.9 Microstructures de l’ICHAZ et de la CGHAZ sur ´chantillons massifs e (SEM-SE, SEM-BSE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172 V.10 Microstructure de l’ICHAZ et de la CGHAZ sur r´pliques extractives e (SEM-SE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173 V.11 Tailles de quelques pr´cipit´s r´cup´r´s par r´pliques extractives (SEM- e e e ee e SE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173 V.12 Microstructures observ´es sur r´pliques extractives (STEM) . . . . . . 174 e e V.13 Analyses EDX sur quelques pr´cipit´s (r´pliques extractives, e e e EDX+STEM) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175 V.14 Indice de la qualit´ (IQ) et Indice de confiance (IC) des clich´s de e e diffraction EBSD de la CGHAZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176 V.15 Cartographie des orientations de la CGHAZ avec la superposition du clich´ des indices de qualit´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176 e e V.16 Cartographie des d´sorientations internes de la CGHAZ avec la super- e position du clich´ des indices de qualit´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177 e e V.17 Distribution de la d´sorientation dans la CGHAZ . . . . . . . . . . . . 177 e V.18 Indice de la qualit´ (IQ) et Indice de confiance (IC) des clich´s de e e diffraction EBSD de l’ICHAZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178 V.19 Cartographie des orientations de l’ICHAZ avec la superposition du cli- ch´ des indices de qualit´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178 e e V.20 Cartographie des d´sorientations de l’ICHAZ avec la superposition du e clich´ des indices de qualit´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178 e e V.21 Distribution de la taille de grains dans l’ICHAZ . . . . . . . . . . . . . 179 V.22 Distribution de la d´sorientation dans l’ICHAZ . . . . . . . . . . . . . 179 e V.23 Microstructure du M´tal Fondu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180 e V.24 Microstructure du M´tal Fondu sur ´chantillons massifs . . . . . . . . . 181 e e V.25 R´pliques extractives observ´es au SEM sur du M´tal Fondu . . . . . . 182 e e e V.26 Pr´cipit´s du M´tal Fondu sur r´plique extractive (SEM-FEG) . . . . . 182 e e e e V.27 Analyses EDX sur r´pliques extractives de M´tal Fondu (` remplacer e e a par 2 spectres seulement) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183 V.28 Indice de la qualit´ (IQ) et Indice de confiance (IC) des clich´s de e e diffraction EBSD du M´tal Fondu dans la zone ` gros grains colonnaires184 e a V.29 Cartographie des orientations du M´tal Fondu dans la zone ` gros e a grains colonnaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185 V.30 Cartographie des d´sorientations du M´tal Fondu dans la zone ` gros e e a grains colonnaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185 V.31 Indice de la qualit´ (IQ) et Indice de confiance (IC) des clich´s de e e diffraction EBSD du M´tal Fondu dans la zone ` petits grains . . . . . 186 e a V.32 Cartographie des orientations de la zone ` petits grains . . . . . . . . . 186 a V.33 Cartographie des d´sorientations de la zone ` petits grains . . . . . . . 187 e a V.34 Evolution de la temp´rature maximale en fonction de la distance ` la e a ligne de fusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188 V.35 Evolution de la temp´rature en fonction du temps ` 4 mm de la ligne e a de fusion (limite entre ICHAZ et M´tal de Base) . . . . . . . . . . . . . 189 e
  • 18. xii TABLE DES FIGURES V.36 Cartographie des vitesses de propagation des ondes ultrasonores dans le M´tal Fondu (KUMAR et al., 2003) . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 189 V.37 Profil de microduret´ HV0.5 dans le sens travers du joint . . . . . . . . e 190 V.38 Comparaison de la microduret´ du joint avec la litt´rature (RAJ et al., e e 2004; LAHA et al., 1995; SIREESHA et al., 2001; CHANDRAVATHI et al., 2001) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191 V.39 Evolution de la microduret´ dans le sens travers du joint . . . . . . . . e 191 V.40 Cartographie de la microduret´ dans le plan (T ;S) . . . . . . . . . . . e 192 V.41 Evolution dans le sens de l’´paisseur et suivant la direction T de la e microduret´ du joint . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 192 V.42 Superposition des points de duret´ avec la microstructure et la carto- e graphie de duret´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 193 V.43 Eprouvette de M´tal Fondu test´e par choc, Attaque au r´actif Villela e e e 194 V.44 Porosit´s sur le faci`s de rupture (SEM) . . . . . . . . . . . . . . . . . e e 195 V.45 Mise en ´vidence de la taille caract´ristique du M´tal Fondu . . . . . . e e e 196 VI.1 Rupture dans le M´tal de Base d’une ´prouvette de Joint Soud´ (500◦C, e e e ε = 10−5 s−1 ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201 ˙ VI.2 Courbes de traction ` 500◦C du Joint Soud´ entier et du m´tal MBD a e e (CDM, ε = 10−5 s−1 , 500◦C) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202 ˙ VI.3 Sch´mas des ´prouvettes de fluage de Joint Soud´ . . . . . . . . . . . . 206 e e e VI.4 Courbes de fluage sur Joint Soud´ entier r´alis´ sur la g´om´trie ZU80 e e e e e a ` 500 ◦C (EDF Les Renardi`res) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207 e VI.5 Eprouvettes ZU80 rompues apr`s fluage ` 500◦C et 625◦C laiss´es en- e a e ti`res ou coup´es, polies et attaqu´es au r´actif de Villela et perchlorure e e e e de fer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207 VI.6 Evolution dans le sens travers (direction T) de la tˆle m`re de la duret´ o e e de l’´prouvette flu´e ` 625◦C par rapport ` celle du mat´riau avant essai208 e e a a e VI.7 Comparaison des courbes de fluage ` 500◦C et ` 625◦C pour un temps a a d’exposition d’environ 1000 h . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209 VI.8 Courbes contrainte vs temps ` rupture de 500 ` 600◦C avec indication a a du lieu de rupture dans un joint Grade 91 (YAGI, 2006; KIMURA et al., 2008; WATANABE et al., 2006; KIMURA, 2005; KIMURA et al., 2000)210 VI.9 Courbes de fluage ` 500◦C sur des ´prouvettes ` double entaille (JS- a e a NC1.2-ZU40, CDM) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211 VI.10 Zones de rupture des ´prouvettes JS-NC1.2-ZU40 flu´es ` 500◦C (CDM)212 e e a VI.11 Superposition sur la figure VI.8 des donn´es des ´prouvettes entaill´es . 213 e e e VI.12 Courbes de fluage ` 500◦C avec une g´om´trie d’´prouvettes JS-ZU20 a e e e amincies dans le m´tal fondu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214 e VI.13 Zones de rupture des ´prouvettes JS-ZU20 flu´es ` 500◦C (EDF) . . . . 215 e e a VI.14 Superposition sur la figure VI.11 des donn´es des ´prouvettes amincies e e dans le m´tal fondu ZU20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215 e VI.15 Ductilit´ des faci`s de rupture, fluage ` 500◦C de Joint Soud´ sur ´prou- e e a e e vettes lisses ZU80, EDF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217 VI.16 Fraction surfacique maximale de porosit´ sur l’´prouvette de Joint e e Soud´ flu´e ` 250 MPa pendant 1796 h . . . . . . . . . . . . . . . . . . 218 e e a VI.17 Evolution de la fraction surfacique de cavit´s le long de l’axe central e d’´prouvettes flu´es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219 e e VI.18 Disparition de l’overmatching apr`s fluage, ´prouvettes ZU80 . . . . . . 220 e e
  • 19. TABLE DES FIGURES xiii VI.19 Comparaison de l’´volution de duret´ dans le sens travers joint avec la e e litt´rature (LAHA et al., 1995) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 220 VI.20 Cartographies EBSD de diff´rentes zones de l’´prouvette flu´e ` 500◦C e e e a jusqu’` 2911h . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a . 222 VI.21 Exemples de mod´lisation des stades primaire et secondaire pour dif- e f´rentes contraintes appliqu´es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e e . 224 VI.22 Comparaison des premi`res heures de fluage ` 210 MPa entre l’exp´- e a e rience et le mod`le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 225 VI.23 Vitesse minimale de fluage en fonction de la contrainte appliqu´e (Joint e Soud´ entier) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 225 VI.24 Pr´diction de la dure´e de vie du Joint Soud´ entier . . . . . . . . . . e e e . 226 VI.25 Illustration de l’hypoth`se de d´composition de la ZAT utilis´e dans la e e e mod´lisation du comportement du m´tal fondu (MF) . . . . . . . . . e e . 227 VI.26 Vitesse minimale de fluage en fonction de la contrainte appliqu´e - e Ajustement : M´tal Fondu d´duit des essais sur Joint Soud´ entier - e e e Experience : points du Joint Soud´ entier ZU80 . . . . . . . . . . . . e . 228 VI.27 Pr´diction de la dure´e de vie du m´tal fondu . . . . . . . . . . . . . e e e . 229 VI.28 Sch´ma illustrant la g´om´trie des ´prouvettes ZU20 . . . . . . . . . e e e e . 229 VI.29 Vitesse minimale de fluage en fonction de la contrainte appliqu´e dans e la section minimale (M´tal Fondu, ZU20) . . . . . . . . . . . . . . . . e . 232 VI.30 Pr´diction de la dur´e de vie du m´tal fondu . . . . . . . . . . . . . . e e e . 233 VI.31 Vitesse de d´formation en fonction de la contrainte appliqu´e suivant e e les ajustements effectu´s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 234 VI.32 Pr´diction de la dur´e de vie du m´tal fondu suivant les ajustements e e e effectu´s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e . 234 A.1 Clich´s du mat´riau MBND et ses d´coupes . . . . . . . . . . . . . . . e e e 260 A.2 M´thode des intercepts par lignes horizontales . . . . . . . . . . . . . . e 261 A.3 Microstructure de la mˆme zone de m´tal de base MBND observ´e avec e e e diff´rentes techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 262 A.4 Microstructure du MBND observ´e au BSE-SEM (gauche) et SE-SEM e (droite) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263 A.5 Exemple d’un clich´ de diffraction avec ses pseudos-bandes de Kikuchi e (Source : http ://www.edax.com/products/tsl.cfm) . . . . . . . . . . . . 265 A.6 Exemple d’un clich´ d’indices de la qualit´ (IQ) et d’indices de confiance e e (CI) des clich´s de diffraction du mat´riau MBD . . . . . . . . . . . . . e e 265 A.7 Exemple d’un clich´ IPF de d´sorientations internes du m´tal MBD . . e e e 266 A.8 Exemple d’une cartographie des d´sorientations internes du m´tal e e MBD avec la superposition du clich´ IQ . . . . . . . . . . . . . . . . . e 266 A.9 Exemple d’une cartographie EBSD, clich´ IPF, d’une observation au e microscope optique et d’une observation au BSE-SEM de la mˆme zone e 268 B.1 EBSD du m´tal fondu (245.4 µm × 172.5 µm avec une r´solution de e e 0.3 µm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 278 B.2 EBSD sur le m´tal fondu, 1080 × 1080 µm2 , pas de 0.750 µm . . . . . 279 e C.1 G´om´trie e e des ´prouvettes e de traction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 282 C.2 G´om´trie e e des ´prouvettes e de fluage de m´tal MBD (MBD-ZU36) . . e . 283 C.3 G´om´trie e e des ´prouvettes e de fluage de joint soud´ entier (JS-ZU80) . e . 283 C.4 G´om´trie e e des ´prouvettes e de fluage de m´tal fondu (JS-ZU20) . . . . e . 284
  • 20. xiv TABLE DES FIGURES C.5 G´om´trie des ´prouvettes de fluage ` deux entailles : l’une dans la e e e a ZAT, l’autre dans le m´tal fondu (JS-NC1.2-ZU40) . . . . . . . . . . . 284 e C.6 Photo de la tˆle de Joint Soud´ r´ceptionn´ au Centre des Mat´riaux o e e e e avec ses rep`res . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 285 e C.7 Rep´rage des ´prouvettes de traction TR2, TC6 et de fluage ZU36 e e (Bloc 4, Oreillette gauche, MBD) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 285 C.8 Positionnement des ´prouvettes de traction TR2, TC6 et de fluage e ZU36 (Bloc 4, Oreillette gauche, MBD) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 286 C.9 Rep´rage et positionnement de la premi`re s´rie d’´prouvettes de fluage e e e e ZU80 (Bloc 4, JS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 286 C.10 Rep´rage dans le Bloc 4 des diff´rentes ´prouvettes (1/2) . . . . . . . . 287 e e e C.11 Rep´rage dans le Bloc 4 des diff´rentes ´prouvettes (2/2) . . . . . . . . 287 e e e C.12 Rep´rage et positionnement de la seconde s´rie d’´prouvettes de fluage e e e ZU80 (Bloc 3, JS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 288 C.13 Rep´rage et positionnement des ´prouvettes de fluage NC1.2-ZU40 e e (Bloc 3, JS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 288 C.14 Rep´rage et positionnement des ´prouvettes de fluage ZU20 (Bloc 3, JS)289 e e C.15 Rep´rage dans le Bloc 3 des diff´rentes ´prouvettes . . . . . . . . . . . 289 e e e
  • 21. Liste des tableaux II.1 Temp´ratures et pressions de service dans un VHTR, d’apr`s (HAY- e e NER et al., 2005) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 III.1 Compositions fournies par le fabricant : sp´cification et coul´e r´elle e e e (COUDREUSE, 2006; SIKKA et al., 1981; MURASE et al., 1981) . . . 30 III.2 Composition moyenne massique des 4 ´chantillons not´s 10 ` 40 . . . e e a . 30 III.3 Composition chimique moyenne des divers types de pr´cipit´s . . . . e e . 64 III.4 Barreau 1, de la cote z = 0 ` 33 mm . . . . . . . . . . . . . . . . . . a . 74 III.5 Bareau 2, de la cote z = 33 ` 66 mm . . . . . . . . . . . . . . . . . . a . 75 III.6 Barreau 3, de la cote z = 66 ` 99 mm . . . . . . . . . . . . . . . . . . a . 75 III.7 Barreau 4, de la cote z = 99 ` 140 mm . . . . . . . . . . . . . . . . . a . 75 III.8 R´sum´ des valeurs de duret´ HV0.5 et HV10 du MBND . . . . . . . e e e . 75 III.9 Compositions chimiques du fil et de la coul´e (% massique) (PIERRON, e 2006) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 III.10 Compositions chimiques d´termin´es par microsonde de Castaing dans e e le sens T du Joint Soud´, Centre des Mat´riaux . . . . . . . . . . . . e e . 83 III.11 Energie ` rupture lors d’essais Charpy, M´tal de Base Non D´tensionn´ a e e e (COUDREUSE, 2006) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 IV.1 Composition moyenne (% massique) en ´l´ments m´talliques dans un ee e Grade 91 vieilli (500◦C, 12 208h) (cette ´tude) et extraite de la litt´- e e rature : [1] : (HOMOLOVA et al., 2003) ; [2] : (SAWADA et al., 2008) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113 IV.2 Microduret´ du Grade 91 ` l’´tat de r´ception et vieilli 12 208h ` 500◦C 115 e a e e a IV.3 Traction sur ´prouvettes usin´es dans le sens travers T - Vitesse de e e chargement non communiqu´e (COUDREUSE, 2006) . . . . . . . . . . 116 e IV.4 Propri´t´s de traction ` temp´rature ambiante d’un Grade 91, donn´es ee a e e issues de la litt´rature : [1] : (MEGUSAR et al., 1984) ; [2] : (GUPTA e and WAS, 2008) ; [3] (ORLOVA et al., 1998) . . . . . . . . . . . . . . . 116 IV.5 Param`tres g´om´triques des ´prouvettes de traction . . . . . . . . . . 118 e e e e IV.6 Mesures des longueurs ` rupture et diam`tres dans la zone strictionn´e a e e des ´prouvettes de traction (CDM) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 e IV.7 Propri´t´s de traction d’un T91 test´ ` 450◦C (GAFFARD, 2004) . . . 123 ee ea IV.8 Propri´t´s m´caniques du M´tal de Base D´tensionn´. Les donn´es du ee e e e e e fournisseur (1) concernent le M´tal de Base Non D´tensionn´. . . . . . 124 e e e IV.9 Param`tres et r´sultats des essais de fluage, M´tal de Base D´tensionn´, e e e e e EDF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 IV.10 Ajustement des param`tres E0 , Q, τ et εss en fonction des essais de e ˙ fluage ` 500 a ◦C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155
  • 22. xvi LISTE DES TABLEAUX VI.1 Propri´t´s m´caniques ` 500◦C du MBD, du Joint Soud´ et des diff´- ee e a e e rentes zones simul´es de la ZAT d’apr`s (LAHA et al., 1995) . . . . . . 203 e e VI.2 Donn´es g´om´triques des 3 types d’´prouvettes test´es de Joint Soud´ 206 e e e e e e VI.3 Param`tres des essais de fluage retenus sur la g´om´trie ` double entaille211 e e e a VI.4 Param`tres des essais de fluage retenus sur la g´om´trie affin´e dans le e e e e m´tal fondu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214 e VI.5 Synth`se des donn´es de fluage sur Joint Soud´, EDF et CDM . . . . . 216 e e e VI.6 Ajustement des param`tres E0 , Q, τ et εss en fonction des essais de e ˙ fluage ` 500◦C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 224 a VI.7 Valeurs approch´es de In pour quelques valeurs de l’exposant de Norton e nM F du m´tal fondu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231 e VI.8 Ajustement des param`tres E0 , Q, τ et εmes pour le comportement du e ˙ss m´tal fondu flu´ ` 500◦C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 232 e ea
  • 23. A mes grands-parents, A mes parents, A Emma. A tous ceux qui se reconnaitront ` travers ce manuscrit. a
  • 25. Notations CGHAZ : Zone Affect´e Thermiquement ` Gros Grains e a ICHAZ : Zone Affect´e Thermiquement chauff´e dans le domaine intercritique e e EDX : Analyse par spectrom´trie d’´nergie dissip´e des rayons X e e e EFTEM : Microscope Electronique en Transmission, imagerie en mode ´nergie filtr´e e e HAZ : Zone Affect´e Thermiquement e MBD : M´tal de Base D´tensionn´ e e e MBND : M´tal de Base Non D´tensionn´ e e e PWHT : Traitement Thermique Post Soudage SEM : Microscope Electronique ` Balayage a SEM-BSE : Microscope Electronique ` Balayage, imagerie en mode ´lectrons r´trodiffus´s a e e e SEM-FEG : Microscope Electronique ` Balayage disposant d’un canon ` ´mission de champ a ae SEM-SE : Microscope Electronique ` Balayage, imagerie en mode ´lectrons secondaires a e STEM : Microscope Electronique en Transmission, imagerie en mode balayage TEM : Microscope Electronique en Transmission WM : M´tal Fondu e WJ : Joint Soud´e ZAT : Zone Affect´e Thermiquement e Sauf mention contraire, les teneurs en ´l´ments chimiques sont donn´es en pourcentage ee e massique.
  • 27. Remerciements J e suis convaincu qu’une th`se est une aventure humaine au mˆme titre qu’une e e aventure scientifique. La th`se fait probablement peur dans le monde actuel, du e cot´ des ´tudiants ou des industriels, mais elle a l’unique avantage de former le e e doctorant ` ce monde aussi bien en termes de comp´tences intellectuelles que de a e comp´tences humaines et manag´riales. Le doctorat donne l’opportunit´ au th´sard de se e e e e e e e concentrer sur un sujet pendant trois ann´es avec les mˆmes imp´ratifs qu’une mission dans l’industrie en termes de coˆts et de d´lais. Personnellement, cette th`se m’a grandit u e e et je souhaite remercier l’ensemble de toutes les personnes que j’ai crois´ durant ces ann´es. e e Ces quelques lignes ont la volont´ de traduire un sentiment simple mais profond et sinc`re, e e qui s’adresse ` chacun de vous qui se reconnaitra ` travers ce manuscrit. a a Je souhaite, tout d’abord, t´moigner de ma reconnaissance envers M. Andr´ PINEAU e e qui a accept´ d’ˆtre membre du jury de cette th`se au titre d’examinateur et de pr´sident. e e e e C’est avec une vive ´motion que j’ai pr´sent´ mes travaux sous votre regard afut´, expert, e e e e entre autres choses, des aciers 9Cr. Je remercie ´galement les deux rapporteurs qui ont e accept´ sans h´sitation leur rˆle : Mme Suzanne DEGALLAIX et M. Ivan GUILLOT. e e o J’ai ´t´ heureux, M. GUILLOT, de pr´senter mon ´tude sur le Grade 91, vous qui m’avait ee e e suivi lors de mon stage de master II dans une ´tude microstructurale d’un acier au Chrome e ´galement. Je tiens ` vous remercier, chers rapporteurs, pour la lecture critique de mon e a manuscrit, pour la qualit´ scientifique de vos ´crits, et pour les discussions int´ressantes e e e et passionn´es que nous avons eu en s´ance. e e Cette th`se ´tait en partenariat avec les trois acteurs majeurs du monde du nucl´aire : e e e AREVA, CEA et EDF. Aussi, je tiens ` remercie chacun des repr´sentants de ce partenariat a e pour toutes les interactions que nous avons eu. Mˆme si Sophie tu n’as pu te joindre ` nous e a le 23 mars 2009, merci pour les liens que nous avons tiss´s durant ces trois ans, et merci e de m’avoir encourag´ notamment pour participer ` une conf´rence exceptionnelle sur le e a e fluage qu’est l’ECCC. Yves, j’esp`re que le soleil de Cadarache va t’illuminer le chemin e de l’unification des deux mod`les de comportement en fluage ` 500◦ C et 600◦ C du Grade e a 91. Je te souhaite plein de courage, je reste ` ta disposition pour toutes questions, et c’est a avec honneur que je te t´moigne toute ma gratitude pour le suivi dont tu as fait preuve. e Yann, j’esp`re que le synchrotron Soleil de Saclay va ´galement illuminer ton chemin vers e e ... les ODS, puisque pour toi ` pr´sent, les 9Cr n’ont plus rien ` cacher. Tu es en fait le a e a principal couplable, mais pas unique, de m’avoir transmis cette flamme des 9Cr qui brille dans notre cœur, bien plus que celle des 12Cr ! Ce manuscrit est la preuve que tu as r´ussie a ` me transmettre, toi, Vicky et tout le LA2M, ce taux d’exitation du quasi-infiniment petit. Charles, toi qui m’a fait fr´mir cette matin´e du 23 mars, en me torturant l’esprit e e sur le traitement de donn´es de fluage que nous avons mis en place dans cette th`se, e e toi qui m’a accueilli au d´partement MMC du site des Renardi`res, toi le m´canicien... e e e
  • 28. xxii LISTE DES TABLEAUX merci du fond du cœur pour toutes les relations scientifiques qui se sont nou´es entre nous e durant ces ann´es. Je suis tr`s heureux aujourd’hui de te compter parmi mes coll`gues, e e e mˆme si tu t’´cartes du chemin royal du Grade 91 pour prendre 2% de tungst`ne en plus e e e ... Aaaaah le Grade 92, comme je te comprends ! Enfin, je terminerai ce paragraphe en remerciant mes directeurs de th`se Anne-Fran¸oise et Jacques. En arrivant au Centre des e c Mat´riaux, je voulais faire cette th`se avec ces directeurs, et personne d’autres. J’ai ´t´ e e ee donc tr`s heureux de partager, d’´changer ces trois ann´es avec vous. Etre th´sard, ce n’est e e e e pas facile ; ˆtre directeur de th`se ¸a ne l’est pas moins non plus. Au final, je garderai un e e c souvenir imperissable de deux personnes qui ont la mˆme vision de la direction de th`se, e e le mˆme dynamisme (pas facile d’en placer une en r´union) dont l’une qui se d´voue e e e corps et ˆme ` la microstructure des mat´riaux et ` l’enseignement dans ce domaine, a a e a l’autre aux comportements de ceux-ci et qui a su me transmettre le virus fou de la python attitude. R´unis, nous avons un duo de choc avec des comp´tences scientifiques pointues ; e e chers th´sards, il va falloir s’accrocher ! J’esp`re que nous garderons, tous, des relations e e scientifiques ou amicales de premier ordre, afin de satisfaire notre d´sir commun de Savoir e et Comprendre. Mesdames et Messieurs les membres du jury, Merci ! J’ai le sentiment que le monde de la recherche n’est accessible que si on est avide de Savoir, de savoir prendre le temps d’acc´der au Savoir, d’accepter ses erreurs pour mieux e avancer dans la Compr´hension, d’apprendre ` partager ses acquis, donc de travailler e a Ensemble. Cette th`se a ´t´ r´dig´e par une personne, mais est le fruit d’un travail commun e ee e e o` plusieurs y ont contribu´. Mais ` l’origine de la th`se, il y a l’envie d’ˆtre doctorant. u e a e e Cette envie, je la tiens notamment d’une personne que je souhaite remercier ici, qui a su transmettre aux ´tudiants sa passion et sa patiente dans l’enseignement des math´matiques e e a ` l’Universit´ Claude Bernard. Merci Mme Isabelle CHALENDAR pour votre disponibilit´ e e aux temps o` je suivais vos cours. Merci de m’avoir convi´ ` votre soutenance d’HDR o` u ea u j’avais r´ussi ` comprendre ` l’´poque quelques ´l´ments de d´monstration, et qui m’avait e a a e ee e ouvert les yeux sur le monde de la recherche. Merci ` vous, et bonne continuation ` a a l’Institut Camille Jordan de l’UCBL ! Dans mon cursus scolaire j’ai eu l’opportunit´ d’effectuer deux stages d’ing´nieur au e e Commissariat ` l’Energie Atomique. Le premier sous la direction de M. Christophe POUS- a SARD ; le second sous la direction de M. Yann De CARLAN. A travers eux, je souhaite remercier int´gralement leur laboratoire de rattachement : le LCMI et le LA2M respec- e tivement. La liste serait trop longue si je devais remercier chacun des membres de ces deux ´quipes, aussi un profond merci ` vous tous traduira avec force toute l’affection que e a j’ai ` votre ´gard, merci pour l’accueil que vous m’aviez r´serv´ ` l’´poque, merci pour a e e e a e la transmission de vos connaissances sur vos sujets de pr´dilection (ce qui m’a permis e de r´d´marrer l’activit´ des r´pliques au carbone au sein du CDM et d’en faire profiter e e e e d’autres th´sards), merci de m’avoir confirm´ ma volont´ de m’orienter vers le monde du e e e nucl´aire. M. Claude SAINTE-CATHERINE (chef du LCMI ` l’´poque) et M. Jean-Luc e a e BECHADE (chef du LA2M), ` travers vous, je remercie toutes vos ´quipes de m’avoir a e permis de m’investir durant ces stages, Merci ! Comme je l’ai ´voqu´ pr´c´demment, une th`se est un travail d’´quipe. Aussi, j’ai b´n´- e e e e e e e e fici´ contractuellement de quelques moyens d’essais ` EDF Les Renardi`res mais surtout e a e j’ai b´n´fici´ des comp´tences du laboratoire de fluage dirig´ par M. Gilbert FREVILLE e e e e e qui m’a permis de r´aliser mes essais. Ces essais n’ont ´t´ mis en place que grˆce ` une e ee a a formation par un technicien remarquable, M. Gilles LINDET, qui suit encore amoureu- sement mes essais longs. Mon int´gration au sein du d´partement MMC a ´t´ largement e e ee
  • 29. LISTE DES TABLEAUX xxiii facilit´e par M. Charles PETRY et M. Sylain LECLERCQ. Je tiens donc ` vous remercier, e a tous les quatre ainsi que le d´partement MMC, pour votre d´vouement, votre implication e e dans cette formidable aventure et pour toute l’aide que vous m’avez apport´e. Merci ! e Mˆme si cette th`se m’a permis quelques fois de me d´placer chez les partenaires indus- e e e triels, le lieu de vie a ´t´ essentiellement dans le bureau B-107, le bocal, la salle calcul ou ee encore le Gemini essentiellement pour cette derni`re ann´e. Mais le Centre des Mat´riaux e e e ne s’arrˆte pas ` ces quelques hots spots, il renferme un vivier de comp´tences. Merci ` e a e a M. Jean-Pierre TROTTIER d’une part, et M. Esteban BUSSO d’autre part, directeurs successifs du CDM, de m’avoir fait confiance et de m’avoir donn´ les moyens de mener au e mieux la mission qui m’avait ´t´ confi´e. J’ai int´gr´ avec plaisir l’´quipe de recherche M´- ee e e e e e canique et Mat´riaux sous la direction de M. Andr´ PINEAU puis ensuite de M. Jacques e e BESSON. Je tiens ` remercier tous les techniciens de ce groupe avec lesquels nous avons a partag´ beaucoup de moments forts (Bertrand B., Julie H., Abdennour M., Anne L.) et e f´licitons nous de toutes les interactions frutueuses qui ont permis de faire avancer ce tra- e vail. L’´quipe MM rassemble ´galement un certain nombre de responsables scientifiques ` e e a fortes comp´tences ce qui tr`s appr´ciable pour les th´sards (Andr´ P., Jacques B., Anne- e e e e e Fran¸oise G., Lucien L., J´rome C.). D’autres ´quipes composent le Centre des Mat´riaux, c e e e comme l’´quipe administrative (en particuliers les deux V´ro, Saro, Konaly, Liliane, Ca- e e therine, Dolor`s, Sylvie, Odile, ...) que je tiens ` remercier. Mais aussi l’´quipe SIP (en e a e particuliers Alain T., Arnaud G., Mohamed S. pour m’avoir form´ et aid´ ` utiliser l’un des e ea MET du CDM), l’´quipe AMI (en particuliers Fran¸ois G., G´rard F., Maria B., Franck e c e N’G. pour leurs comp´tences et astuces du maniement des MEB, de la microsonde de e Castaing et leurs outils d’analyse d’images). Enfin, le CDM a la chance de disposer d’un atelier aussi je tiens ` f´liciter ce berceau de l’humanit´ (Jojo, Christophe, Jean-Pierre, a e e R´n´, Franck, Julien, Mimi) qui constitue la force de ce centre de recherche o` la pr´cision e e u e des dimensions d’une ´prouvette est le maˆ mot. Merci ` toutes les autres personnes que e ıtre a je ne peux citer ici qui renforcent les relations au jour le jour entre les th´sards, les techni- e ciens, les responsables scientifiques, merci aux footeux et aux nombreux buts en or que j’ai eu l’occasion de marquer. Enfin, merci sp´cialement aux habitants du bureau B-107 qui e m’ont support´ au fil de ces ann´es, tout particuli`rement en cette derni`re ann´e : Clara, e e e e e Huaidong, Jianqiang. Je vous souhaite bon courage pour la fin de votre vie de th´sard. e Merci au CDM tout entier ! Je souhaite ´galement ´voquer la bonne ambiance au sein des th´sards, et tout particu- e e e li`rement ceux de ma promotion d’une part pour la fraternit´, l’entraide, le partage qui e e font la force des th´sards du CDM. Mais aussi je tiens ` remercier Aur´lie, Jean-Yves, e a e Guillaume A. pour toutes les marques d’amiti´ qui nous lient et tous les bons moments e pass´s au CDM, y compris les week-ends avec Andr´ PINEAU autour d’un caf´ ` parler e e ea de l’Histoire de France... Merci M. PINEAU pour cet enrichissement. Merci ` vous chers a amis pour nos encouragements mutuels, merci pour votre pr´sence, sorte d’exutoire pour e recharger les batteries et rebondir pour avancer ! Je boirai avec Lucien L. un bon verre de Starobrno ` la sant´ de C´dric R. et de Guillaume B.. Bon courage pour la fin de r´daction a e e e de vos th`ses. C´dric, je te transmets toute ma motivation. Trung, tu arrives au terme de e e ta mission. Je suis l` pour te soutenir. Courage. Merci de m’avoir fait d´couvrir le Vietnam a e a ` travers la gastronomie. J’esp`re que tu sortiras grandi de cette aventure. Merci ` vous, e a amis de gal`re romaine ! e Dans ces derni`res lignes je tiens tout particuli`rement ` remercier mon nouveau Chef de e e a Service, M. Vivian DIDIER d’EDF Ceidre, de m’avoir permis une certaine souplesse dans
  • 30. xxiv LISTE DES TABLEAUX mes nouvelles fonctions afin de pouvoir terminer la r´daction de ma th`se et de pr´parer au e e e mieux la soutenance. Un grand merci aux membres du service ETC de m’avoir encourag´ e et soutenu, avec une sp´ciale d´dicace ` Matthias G. d’avoir pu se lib´rer pour venir ` e e a e a ma soutenance. Je profite de ce paragraphe pour remercier le d´partement ETUDES et e les services ECE et ETC pour l’accueil dont vous avez t´moign´ ` mon ´gard afin de e e a e faciliter mon int´gration. Merci ` Marie-Pierre L., ma tutrice et Priscilia C. ma coll`gue e a e de bureau pour vos attentions, votre soutien et pour tous les enseignements quotidiens que vous m’apportez pour m’apprendre mon nouveau m´tier. Merci ! e Pour cloturer cette longue liste de remerciements, une th`se ne peut ˆtre v´cue que e e e si elle est encourag´e de l’int´rieur. Aussi, je souhaite remercier toute ma famille pour le e e soutien, la motivation, l’encouragement, le r´confort que vous avez manifest´. Une profonde e e pens´e va vers mes parents et mes grands-parents. Et un grand merci ` Emma, mon ange e a quotidien, pour les nombreux sacrifices faits essentiellement pendant cette longue phase de r´daction. Si j’ai r´ussi ` obtenir le Grade de Docteur avec les f´licitations du jury, c’est e e a e aussi grˆce ` vous, et en cela je vous d´die cette th`se. En un mot : Merci ! a a e e – Science sans conscience, n’est que ruine de l’ˆme. – a Fran¸ois Rabelais c Extrait de Pantagruel – Cherchons comme cherchent ceux qui doivent trouver et trouvons comme trouvent ceux qui doivent chercher encore. Car il est ´crit : celui qui est arriv´ au terme ne fait que commencer. – e e Saint Augustin Extrait de De Ord
  • 31. Premi`re partie e Introduction G´n´rale e e
  • 33. Chapitre -I- Contexte industriel A vec la croissance d´mographique et l’industrialisation des pays ´mergeants, la e e e e a e e e demande en ´nergie est de plus en plus forte. Pour faire face ` ce besoin, a l’´nergie nucl´aire semble constituer une solution viable. D’autre part, les cen- e e e trales nucl´aires en service arrivent en fin de vie, le parc actuel doit ˆtre re- e nouvel´. Dans ce contexte, les producteurs d’´lectricit´ souhaitent d´velopper de nouveaux e syst`mes de r´acteurs nucl´aires afin de r´pondre ` ces nouveaux enjeux ´nerg´tiques. Pour e e e e e assurer un d´veloppement durable du nucl´aire, la volont´ des concepteurs est notamment e e e d’augmenter le rendement de la production d’´lectricit´, de renforcer la suret´ des centrales e e e jusqu’` 60 ans, d’optimiser les ressources en uranium et de r´duire les d´chets produits. a e e Parce que les objectifs de la fili`re nucl´aire de demain sont modifi´s, une nouvelle g´n´- e e e e e ration devait voir le jour. Treize pays se sont r´unis pour concevoir les r´acteurs du futur e e de cette G´n´ration IV, dont trois des six syst`mes retenus sont notamment ´tudi´s par la e e e e e France. Sommaire I.1 Contexte ´nerg´tique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e e 4 I.2 VHTR, un des six r´acteurs du futur . . . . . . . . . . . . . . . . e 5 I.3 Programme ANTARES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
  • 34. 4 CHAPITRE I. CONTEXTE INDUSTRIEL I.1 Contexte ´nerg´tique e e Fig. I.1 – Part de march´ europ´en de l’´nergie nucl´aire en 2007 (VON LENSA, 2007) e e e e A l’heure actuelle (cf. figure I.1) les sources d’´nergie sont r´parties globalement en e e trois composantes : la principale est gouvern´e par le p´trole ; les deux autres, ` un niveau e e a identique, sont l’´lectricit´ et le gaz. e e Le rapide d´veloppement d´mographique et industriel ` l’´chelle mondiale qui se d´- e e a e e roule depuis quelques ann´es engendre une croissance des besoins en ´nergie. Les fortes e e tensions sur les prix des hydrocarbures, les incertitudes g´opolitiques sur l’approvisionne- e ment en p´trole et en gaz (KAH, 2008) et la prise en compte de nouvelles mesures face ` e a l’environnement entraˆ ınent une renaissance du nucl´aire. De Paris ` P´kin, en passant par e a e Gen`ve, l’Agence Internationale de l’Energie (http ://www.iea.org) multiplie en 2008 les e conf´rences pour ´tablir les actions ` mener pour d´velopper de nouvelles sources d’´nergie e e a e e ou modifier les proc´d´s existants pour lutter contre les ´missions de gaz ` effet de serre et e e e a notamment de CO2 (GIELEN, 2008). Dans le cadre d’une strat´gie de s´curit´ ´nerg´tique e e ee e et de limitation des ´missions de CO2 , le nucl´aire de fission se pr´sente comme l’une des e e e r´ponses potentielles ` ce cahier des charges plan´taire ` l’horizon du XXIeme si`cle (CEA, e a e a e 2007; ATW, Nuclear Espana and Revue G´n´rale Nucl´aire, 2005). Enfin, pour inscrire e e e le nucl´aire comme source d’´nergie sˆre, propre et durable, avec la garantie de coˆts de e e u u production bas et stables contrairement aux ´nergies fossiles, de nouveaux syst`mes de e e r´acteurs doivent ˆtre d´velopp´s et notamment une nouvelle g´n´ration - la G´n´ration e e e e e e e e IV (GIF IV, 2002) - doit voir le jour. Aujourd’hui 30% de la production d’´lectricit´ europ´enne est d’origine nucl´aire. Ce e e e e vecteur ´nerg´tique repr´sentait 17% de la production mondiale (84% en France) selon des e e e donn´es EDF datant de 2002. La demande ´nerg´tique mondiale d’ici 2050 serait environ e e e 1,5 fois plus grande que la demande actuelle, alors que les ressources en ´nergie fossile e commencent ` disparaitre, comme le montre la figure I.2. L’IRSN1 pr´voit un accroissement a e de la part du nucl´aire dans le (( mix ) ´nerg´tique d’ici 2050 de 3,5 fois la part actuelle e )e e (BRUNA, 2007). 1 Institut de Radioprotection et de Sˆret´ Nucl´aire u e e
  • 35. ´ I.2. VHTR, UN DES SIX REACTEURS DU FUTUR 5 Fig. I.2 – Evolution de la consommation en ´nergie primaire (CARRE, 2007; MARLAY, e 2008; COZZI, 2008) Le changement de g´n´ration des r´acteurs nucl´aires de fission est impos´ par le e e e e e changement des technologies pour r´pondre aux besoins d’un d´veloppement durable de e e l’´nergie nucl´aire tout en ´conomisant les ressources, en minimisant les d´chets et en of- e e e e frant une meilleure r´sistance face aux risques en mati`re de s´curit´ et de prolif´ration e e e e e (CEA, 2007). Outre la production d’´lectricit´, la G´n´ration IV pr´voit ´galement des e e e e e e applications industrielles directes de la chaleur (industries papeti`res, cimenteries, produc- e tion d’hydrog`ne, unit´s de dessalement d’eau de mer...) avec un lancement de la phase e e commerciale des nouveaux r´acteurs pr´vu pour 2040 (cf. figure I.3). L’un des param`tres e e e majeurs dans la conception des nouveaux syst`mes de r´acteurs est l’augmentation du e e rendement thermique lors de la conversion de la chaleur en ´nergie (ENNIS and QUA- e DAKKERS, 2000). Ce rendement devrait passer ` 45% contre 33 et 35% des G´n´rations a e e II et III, ce qui signifie que les temp´ratures de service vont augmenter et donc qu’il est n´- e e cessaire de disposer de mat´riaux devant r´sister ` de plus fortes sollicitations thermiques e e a et plus longtemps. La G´n´ration IV constitue donc un v´ritable challenge pour trouver e e e les mat´riaux satisfaisant ` ce cahier des charges (FRAJTAG et al., 2007; BOUCHARD, e a 2008). L’une des exigences de dimensionnement pour cette nouvelle g´n´ration est une e e dur´e de vie de soixante ans au minimum. e I.2 VHTR, un des six r´acteurs du futur e Autour de treize pays rassembl´s en un Forum, la G´n´ration IV pr´voit le d´veloppe- e e e e e ment de six syst`mes nucl´aires. La France a fait le choix de s’impliquer pr´f´rentiellement e e ee sur trois d’entre eux : deux sont des r´acteurs ` neutrons rapides, le troisi`me (cf. figures e a e I.4 et I.5) est un r´acteur ` tr`s haute temp´rature dont l’une des finalit´s est de pro- e a e e e duire de l’hydrog`ne. Le r´acteur ` neutrons rapides ` caloporteur au sodium est plus e e a a ´tudi´ que le VHTR. Les nuances ` 9Cr pourraient ˆtre utilis´es au sein de ce r´acteur e e a e e e pour constituer des tuyauteries et circuits d’´changeurs dont les temp´ratures seraient de e e l’ordre de 500 ` 550◦C. De son cˆt´, le concept de r´acteur - Very High Temperature Reac- a oe e tor (VHTR) - est un d´riv´ des prototypes de r´acteurs ` haute temp´rature (850-950◦ C) e e e a e qui ont fonctionn´ en Europe et aux Etats-Unis dans les ann´es 1960 ` 1980, mais qui e e a
  • 36. 6 CHAPITRE I. CONTEXTE INDUSTRIEL Fig. I.3 – Calendrier des g´n´rations de r´acteur nucl´aire (CARRE, 2007) e e e e ont ´t´ largement supplant´s par les R´acteurs ` Eau Pressuris´e (BUCKTHORPE et al., ee e e a e 2001). Une pr´sentation de ce concept et de ses enjeux technologiques peut ˆtre trouv´e e e e dans le rapport technique de SHABER (SHABER et al., 2003) et dans la pr´sentation de e WINDES (WINDES, 2007). Les temp´ratures d’entr´e et de sortie de cœur du r´acteur du e e e VHTR seraient comprises entre 450◦ C et 850◦ C respectivement ce qui pose des probl`mes e de tenue en temp´rature des mat´riaux (BILLOT and BARBIER, 2004; GAUTIER et al., e e 2004; COUTURIER, 2007). Le groupe AREVA a choisi le d´veloppement de ce syst`me pour une production d’´lec- e e e tricit´ ´conomique et ` fort rendement ainsi que pour ses utilisations externalis´es possibles ee a e de la chaleur ` haute temp´rature (ATW, Nuclear Espana and Revue G´n´rale Nucl´aire, a e e e e 2005; VERFONDERN, 2007). Le fait d’utiliser un combustible ` base c´ramique, un mo- a e d´rateur en graphite et un r´frig´rant ` l’h´lium permet d’atteindre des temp´ratures e e e a e e non ´gal´es dans les syst`mes de r´acteurs nucl´aires existants. Le proc´d´ de GAUTIER e e e e e e e (GAUTIER et al., 2004) pr´sente les axes de d´veloppement du projet HTR/VHTR au e e sein d’AREVA ainsi que les caract´ristiques fondamentales de ce concept de nouveau r´- e e acteur. En tout ´tat de cause, les codes de dimensionnement et de suret´ de centrales e e (RCC-M, RSE-M, ...) en conditions de service et accidentelles doivent ˆtre revus. e En r´sum´, le VHTR comprend trois gammes de temp´ratures et AREVA s’attache ` e e e a d´montrer que les mat´riaux retenus pour ´quiper ces structures sont viables par rapport e e e au cahier des charges : – Temp´ratures moyennes (450-650◦ C) pour les structures de cuve et d’internes, e – Temp´ratures hautes (650-950◦ C) pour le circuit primaire, l’´changeur interm´diaire e e e de chaleur, – Temp´ratures tr`s hautes (1000-1650◦ C) pour les composants de structure du cœur. e e I.3 Programme ANTARES Pour sa phase de d´veloppement, le groupe AREVA a lanc´ son programme de re- e e cherche ANTARES en 2001 pour proposer des solutions face ` ce probl`me de r´sistance a e e
  • 37. I.3. PROGRAMME ANTARES 7 Fig. I.4 – Sch´ma du batiment contenant les principaux ´l´ments d’un HTR (GTMHR) e ee (SHABER et al., 2003) ')('%$ 0¡¥ # !¨¤¨¦¤¢  ¥ £¡ © §¥ £¡ Fig. I.5 – Partie g´n´ratrice e e de chaleur dans un VHTR (http ://www2.ing.unipi.it/∼d0728)
  • 38. 8 CHAPITRE I. CONTEXTE INDUSTRIEL de mat´riaux. Pour minimiser les d´lais de d´veloppement, en vue de proposer en 2012 un e e e r´acteur de d´monstration, seuls des mat´riaux d´j` produits et utilis´s industriellement e e e ea e sont envisag´s. Par exemple, pour la cuve du r´acteur VHTR, la solution de r´f´rence est e e ee l’acier 9Cr-1Mo modifi´ (ou ASME Grade 91, ou encore P/T91), mˆme si finalement il e e est fort possible que ce mat´riau ne soit pas employ´ pour la fabriquer mais plutˆt un e e o acier type 16MND5, tel qu’il est utilis´ dans les REP existants. Le choix de ce mat´riau va e e d´terminer les temp´ratures maximales de fonctionnement du r´acteur : vers 450◦ C pour e e e l’entr´e de cœur et environ 850◦ C pour la sortie. Ces derni`res ann´es, le d´veloppement e e e e des aciers martensitiques 9%Cr a conduit ` l’´laboration de nouvelles nuances comme le a e montre la figure I.6 o` l’optimisation de la composition chimique permet de gagner en u r´sistance m´canique. L’intˆret majeur de ces 9%Cr est de disposer d’un acier enti`rement e e e e martensitique apr`s un traitement simple d’aust´nitisation et de revenu pas trop ´lev´ en e e e e temp´rature afin de faciliter son industrialisation et de limiter les coˆts de production. e u Fig. I.6 – Temp´rature maximale d’utilisation de diverses nuances d’aciers soumis ` une e a contrainte de 100 MPa pendant 100 000h (temps ` rupture) (ENNIS and QUADAKKERS, a 2000) Le programme ANTARES avec la collaboration du Commissariat ` l’Energie Atomique a (CEA) et d’Electricit´ De France (EDF) a pour but notamment - pour ce qui concerne la e pr´sente ´tude - de caract´riser l’´volution microstructurale des mat´riaux retenus et leurs e e e e e propri´t´s m´caniques sous l’effet de la temp´rature. L’un des ´l´ments majeurs du VHTR ee e e ee est l’´changeur de chaleur interm´diaire (IHX) constituant un challenge pour le mat´riau e e e l’´quipant, devant r´sister ` des conditions thermique et environnementale s´v`res. Un e e a e e autre challenge concerne le r´acteur lui-mˆme avec la qualification du Grade 91 pour les e e conditions de service pr´vues par le cahier des charges d’AREVA en terme de fabrication e et de comportement m´canique. Le Grade 91 peut ˆtre aussi utilis´ pour des composants e e e internes dits froids (inf´rieurs ` 800◦ C) o` la temp´rature est suffisamment basse pour e a u e ´viter une aust´nitisation du mat´riau en cours d’utilisation. Les programmes de RD e e e sont donc toujours en cours et s’attachent encore ` qualifier le Grade 91 (BILLOT et al., a 2006; COUTURIER, 2007). Les verrous technologiques importants que doit r´soudre le programme ANTARES sont e les suivants : 1. Fournir les mat´riaux r´sistants ` tr`s haute temp´rature pour le circuit primaire et e e a e e
  • 39. I.3. PROGRAMME ANTARES 9 ses composants, 2. D´velopper la technologie des circuits d’h´lium ` tr`s haute temp´rature, e e a e e 3. Mettre au point le combustible ` particule TRISO, a 4. R´fl´chir sur la technologie du syst`me de conversion par turbine ` gaz pour la e e e a production d’´lectricit´, e e 5. Concevoir les proc´d´s de production d’hydrog`ne. e e e La pr´sente ´tude, qui s’attache au premier des verrous expos´s ci-dessus, entre dans la e e e partie ( qualification des mat´riaux ) sur la p´riode 2006-2012 du diagramme de GANTT ( e ) e du projet (cf. figure I.7). Les dates clefs du programme peuvent ˆtre r´sum´es comme suit e e e (extrait de http ://winfrance.nexenservices.com/IMG/pdf/Dossier CEA.pdf) : • 2007 : Qualification d’un syst`me de calculs valid´ pour le VHTR e e Entr´e en fonctionnement de la boucle h´lium e e • 2008 : R´alisation d’un pilote d’´lectrolyseur ` haute temp´rature e e a e • 2009 : Faisabilit´ du VHTR e • 2010 : Qualification d’un combustible ` particule a Faisabilit´ de proc´d´s de traitement de d´chets produits par le VHTR e e e e Validation d’un proc´d´ de production d’hydrog`ne thermochimique e e e • 2011 : Validation de mat´riaux pour la cuve, le circuit primaire et le graphite e Qualification de maquettes de composants sur boucle d’essais en h´lium e • 2015 : Confirmation des performances du VHTR
  • 40. 10 CHAPITRE I. CONTEXTE INDUSTRIEL Fig. I.7 – Diagramme de GANTT du programme ANTARES (CARRE, 2006)
  • 41. Chapitre -II- Contexte scientifique et d´marche e adopt´e e L es travaux pr´sent´s dans ce m´moire s’int`grent dans les programmes de re- e e e e e cherche sur le comportement m´canique d’aciers martensitiques en vue de leur utilisation pour la G´n´ration IV dans les prochains r´acteurs nucl´aires e e de fission. Plus pr´cis´ment, ils concernent le fluage ` 500 e e e a e Grade 91, Fe-9Cr-1Mo modifi´, pressentie comme candidat potentiel d’acier de cuve pour le Very High Temperature Reactor (VHTR) mais aussi comme acier d’autres composants de structures. e ◦ C de la nuance ASME Comme la cuve ou autres structures internes sont constitu´es de plusieurs parties soud´es, e e il est n´cessaire d’´tudier des jonctions soud´es de ce mat´riau, point faible potentiel de la e e e e structure globale, de mani`re ` tester la r´sistance en fluage et ` en pr´dire le comporte- e a e a e ment ` plus long terme. Ce chapitre introductif permet d’exposer les besoins des concepteurs a de centrales en mat´riaux devant ˆtre de plus en plus r´sistants aux sollicitations thermo- e e e m´caniques, ainsi que les verrous technologiques expos´s par le nouveau cahier des charges e e de conception. Sch´ma d’une centrale nucl´aire de type VHTR (VON LENSA, 2007) e e
  • 42. 12 ´ ´ CHAPITRE II. CONTEXTE SCIENTIFIQUE ET DEMARCHE ADOPTEE Composant Temp. Pression Conditions Taille (◦ C) (MPa) Accidentelles estim´e e Cuve du r´acteur e 560◦ C Diam. : 9m Reactor Pressure 300-500 7.4-8.0 1 atm. Ep. : 100-300 mm Vessel 200h Hauteur : 24 m 300-560◦ C Diam. : 2.5m Tube de liaison 300-500 7.4-8.0 7.4-8.0 MPa Ep. : 100 mm Cross Vessel 200h Longueur : 4-5 m Diam. : 7-9 m 2`me cuve e 300◦ C 300 5.0-6.0 Ep. : 100-200 mm Secondary Vessel 5.0-6.0 MPa Hauteur : 3.5 m Boulonnerie 560◦ C 550 Closure bolting 1 atm. Tab. II.1 – Temp´ratures et pressions de service dans un VHTR, d’apr`s (HAYNER e e et al., 2005) D’un point de vue technologique, les param`tres de temp´rature et de pression au sein e e du VHTR sont r´sum´s dans le tableau II.1 qui pr´sente ´galement les param`tres en e e e e e conditions accidentelles. Le mat´riau retenu pour ces composants est le Grade 91 dont e les temp´ratures d’usage n’exc`dent pas 500◦ C en conditions normales. Ces structures de e e forte ´paisseur le seraient d’autant plus si elles ´taient constitu´es en acier aust´nitique e e e e par exemple, donc ce Grade 91 permet un gain de mati`re et donc de limiter les coˆts e u d’industrialisation (GANDY and COLEMAN, 2002). Le programme ANTARES a pour but d’´tudier le comportement m´canique, et en particulier, les propri´t´s de fluage du e e ee 9Cr-1Mo modifi´, m´tal de base et joint soud´ ´pais. Des r´sultats positifs ont d´j` ´t´ e e e e e ea ee apport´s notamment en France avec la d´termination de la zone de fluage n´gligeable e e e (400-500◦ C) et l’interaction fatigue-fluage (FOURNIER et al., 2008b; FOURNIER et al., 2008a). Il semblerait que la limite de fluage n´gligeable serait ` la temp´rature de 425◦ C e a e pour la dur´e de vie compl`te du r´acteur (420 000h). Mais d’autres essais doivent ˆtre e e e e men´s pour valider ce premier r´sultat (BILLOT et al., 2006) et notamment ` la temp´- e e a e rature de 500◦ C. Dans le cadre de l’utilisation du 9Cr-1Mo modifi´ en tant qu’acier de e cuve, la faisabilit´ du soudage de tˆle ´paisse a ´t´ d´montr´e en 2005 dans une ´tude e o e ee e e e avec le CEA et AREVA rapport´e par une pr´sentation de Jean-Louis SERAN (SERAN e e et al., 2006b; SERAN et al., 2006a; LEDERMANN, 2006). Le cahier des charges ´tait de e souder une plaque de 200 mm sans d´faut post-soudage satisfaisant les caract´ristiques e e m´caniques des codes ASME et RCC-MR. De la fissuration ` chaud avait ´t´ constat´e e a ee e sur notamment une nuance de Grade 91, si bien qu’une attention particuli`re doit ˆtre e e apport´e sur la composition du m´tal d’apport dans le proc´d´ de soudage employ´ (SE- e e e e e RAN et al., 2006b). La r´sistance au fluage du Grade 91 est moins bonne que celle d’aciers aust´nitiques, e e en revanche, ils sont bien meilleurs notamment pour leur r´sistance ` la traction, leur r´sis- e a e tance au gonflement sous irradiation et pour leur tol´rance aux chocs thermiques en raison e de leur faible coefficient de dilatation et de leur excellente conductivit´. Leur optimisation e m´tallurgique est en cours pour am´liorer la r´sistance au fluage ce qui donnera in fine de e e e nouvelles nuances (CEA, 2007), comme l’a pr´sent´ la figure I.6. Toutefois, dans le cadre e e de la qualification des mat´riaux pour le VHTR du programme ANTARES et pour valider e le cahier des charges du d´monstrateur en mati`re d’acier de cuve, une ´tude tri-partite e e e entre AREVA, CEA et EDF a ´t´ entreprise en 2005 pour ´valuer le comportement en ee e
  • 43. 13 fluage du Grade 91 dans sa version m´tal de base et sa version joint soud´. Il est ` noter e e a que la litt´rature ouverte est pauvre en donn´es de fluage sur ce mat´riau ` 500 e e e a ◦ C (m´tal e de base et joint soud´). Les auteurs souhaitent donc ´galement enrichir la base de donn´es e e e internationales sur cette th´matique. Dans les structures de gros composants tels que la e cuve du r´acteur, la cuve de l’´changeur de chaleur, les tuyauteries de liaison de tels com- e e posants, le point faible se situe au niveau des joints soud´s. Il y a donc un int´rˆt majeurs e ee d’´tudier le comportement de ces joints, comme le pr´sente SHIBLI afin de comprendre les e e ruptures pr´coces en service (notamment celles de type IV) et de pouvoir s’en affranchir e par la suite (SHIBLI and STARR, 2007). Les travaux rapport´s dans ce document font suite ` la th`se de Vincent GAFFARD e a e (GAFFARD, 2004) soutenue en d´cembre 2004. Le sujet commun concerne l’´tude du e e comportement en fluage de jonctions soud´es de Grade 91. Toutefois, la soudure avait ´t´ e ee r´alis´e en trois temps sur une ´paisseur globale de 150 mm par le proc´d´ TIG (soudage e e e e e a ` l’arc sous protection gazeuse avec ´lectrode r´fractaire), contrairement ` cette ´tude o` e e a e u un soudage SAW (Submerged Arc Welding) a ´t´ r´alis´ sur 90 mm d’´paisseur. L’int´- ee e e e e rˆt de cette pr´sente ´tude r´side dans la temp´rature d’essais : 500◦ C, contrairement ` e e e e e a 625◦ C pour l’´tude pr´c´dente. Les applications sont aussi diff´rentes et concernent ici la e e e e G´n´ration IV des r´acteurs nucl´aires de fission comme ´voqu´ dans le chapitre pr´c´dent. e e e e e e e e Les objectifs Les objectifs sont donc de r´aliser une campagne d’essais de fluage sur e du mat´riau de base pour accumuler des donn´es servant de r´f´rence, puis une campagne e e ee d’essais de fluage sur du joint soud´ proprement dit. Depuis 2 ans la communaut´ scien- e e tifique s’int´resse de plus en plus ` la compr´hension du comportement de ce mat´riau e a e e joint soud´ sollicit´ en fluage. A partir de ces essais, un mod`le de comportement ph´no- e e e e m´nologique du m´tal de base puis du joint soud´ seront propos´s. Comme on le verra, la e e e e rupture du joint soud´ intervient dans un lieu diff´rent ` 500◦C de celui ` 625◦C. A partir e e a a des lois de fluage identifi´es sur le m´tal de base et le joint soud´, il est propos´ un mod`le e e e e e de comportement de la zone rompue. Mˆme si la microstructure de tels mat´riaux est e e d´j` connue ` 600◦ C et au-del`, la relation entre microstructure et vitesse de fluage doit ea a a ˆtre ´tablie pour les applications de la G´n´ration IV ` 500◦ C. Parall`lement, des obser- e e e e a e vations m´tallurgiques sont effectu´es pour ´valuer l’endommagement et l’´volution de la e e e e microstructure au cours du fluage ` 500 a ◦ C. Id´alement ou utopiquement, comme l’´voque e e GUSTAFSON A., l’int´rˆt serait d’ˆtre capable de simuler le comportement en fluage uni- ee e quement ` partir des donn´es de compositions chimiques, de traitements thermiques et a e ¨ des conditions de service (GUSTAFSON and HATTESTRAND, 2002). En r´sum´, cette e e ´tude s’attache ` r´pondre ` 3 questions : e a e a – Comment ´volue la microstructure du m´tal de base et de son joint soud´ au cours e e e du fluage ` 500 a ◦C ? – Quelle est la zone faible du joint soud´ qui m`ne ` la rupture en fluage ` 500◦C ? e e a a – Un mod`le simple de comportement en fluage du m´tal de base et de son joint e e peut-il ˆtre propos´ afin de pr´dire le temps ` rupture pour de plus longues dur´es e e e a e d’exposition ? La d´marche adopt´e Dans un premier temps, les microstructures de r´f´rence, avant e e ee de lancer les campagnes d’essais de fluage, doivent ˆtre caract´ris´es. La d´termination de e e e e la nature des entit´s morphologiques et leur taille est r´alis´e grˆce ` des outils d’obser- e e e a a vations tels que microscope optique, microscope ` balayage (SEM), microscope en trans- a mission (TEM). Des analyses ont ´t´ effectu´es sur des ´chantillons massifs mais aussi ee e e sur des r´pliques extractives au carbone. La mesure de duret´ dans le sens de l’´paisseur e e e
  • 44. 14 ´ ´ CHAPITRE II. CONTEXTE SCIENTIFIQUE ET DEMARCHE ADOPTEE et dans le sens transversal de la tˆle a ´t´ r´alis´e, ce qui permet ` partir d’une donn´e o ee e e a e macroscopique d’avoir une information sur la microstructure. Ensuite, des campagnes d’essais de fluage ont ´t´ lanc´es sur des ´prouvettes de m´- ee e e e tal de base d´tensionn´ et sur diff´rentes g´om´tries d’´prouvettes de joint soud´. Ces e e e e e e e derni`res rassemblent des ´prouvettes cylindriques lisses de joint soud´ entier, des ´prou- e e e e vettes cylindriques entaill´es ` la fois dans la Zone Affect´e Thermiquement et dans le e a e m´tal fondu et des ´prouvettes cylindriques de m´tal fondu amincies en leur milieu. e e e A la suite de ces essais, des analyses du mˆme type que celles pr´c´demment d´crites e e e e sont r´alis´es sur les ´prouvettes flu´es de m´tal de base et de joint soud´. e e e e e e Enfin, ` partir des donn´es exp´rimentales telles que les courbes de fluage et l’´volu- a e e e tion de la microstructure, un mod`le ph´nom´nologique de comportement en fluage pour e e e le m´tal de base et pour le joint soud´ entier est propos´. En raison du lieu de rupture des e e e ´prouvettes de joint soud´, la structure de ces ´prouvettes peut ˆtre ramen´e ` deux mat´- e e e e e a e riaux en s´rie. L’un des mat´riaux est le m´tal de base dont le comportement est identifi´ e e e e a ` partir des r´sultats ad hoc. Le comportement de l’autre mat´riau, le m´tal fondu, est e e e d´duit d’une r`gle additive du comportement du joint soud´ entier. Une autre m´thode de e e e e d´termination du comportement du m´tal fondu flu´ est propos´e ` partir des essais sur e e e e a les ´prouvettes de m´tal fondu ayant une g´om´trie amincie. Dans tous les cas, le mod`le e e e e e permet de conclure sur le m´canisme qui gouverne la d´formation de fluage dans les condi- e e tions exp´rimentales de cette ´tude. Il permet aussi de pr´dire le temps ` rupture du m´tal e e e a e de base, du joint soud´ entier et du m´tal fondu seul pour des plus faibles contraintes, ` e e a 500◦C. Pour r´pondre aux objectifs fix´s, ce m´moire se d´coupe en deux parties, hormis la e e e e premi`re qui pr´sente le domaine scientifique et industriel auquel cette ´tude se rattache. e e e Ces deux parties s’articulent autour des mat´riaux concern´s : le m´tal de base et le joint e e e soud´. Chaque partie est constitu´e de deux chapitres ; l’un traite de la caract´risation de e e e la microstructure, le second livre les r´sultats et analyses des essais m´caniques. e e Plus en d´tails, le m´moire compte 7 chapitres. e e Les chapitres I et II ont pour vocation d’asseoir la pr´sente ´tude dans le contexte ´co- e e e nomique actuel, dans un cadre industriel et scientifique li´ ` la production d’´lectricit´ par ea e e voie nucl´aire par rapport au mix ´nerg´tique qui s’offre aux producteurs. Ces chapitres e e e abordent la G´n´ration IV et ses enjeux pour comprendre les motivations d’´tudier le e e e comportement m´canique d’un acier 9Cr. e Le chapitre III d´crit les mat´riaux ` l’´tat de r´ception qui repr´sentent les micro- e e a e e e structures de r´f´rence pour les essais de vieillissement thermique et de fluage. Ce chapitre ee traite uniquement des m´taux de base non d´tensionn´ (MBND) et d´tensionn´ (MBD). e e e e e L’int´rˆt de disposer d’un coupon de MBND est de pouvoir, au besoin, r´aliser une si- ee e mulation de Zone Affect´e Thermiquement (ZAT) particuli`re par proc´d´ Gleeble si le e e e e joint soud´ casse dans une zone pr´cise de la ZAT comme l’a montr´ (GAFFARD, 2004) e e e a ` 625 ◦ C. Le chapitre IV est consacr´ au vieillissement thermique du m´tal de base non d´ten- e e e sionn´, au comportement en traction et en fluage du m´tal de base d´tensionn´. La tem- e e e e p´rature d’´tude est de 500◦C. Des analyses des microstructures et faci`s sont r´alis´s afin e e e e e de d´crire les ´ventuels changements constat´s par rapport aux microstructures de r´f´- e e e ee rence illustr´es au chapitre pr´c´dent. A partir des observations et des courbes de fluage e e e
  • 45. 15 obtenues dans cette ´tude, un mod`le ph´nom´nologique de comportement du m´tal MBD e e e e e est propos´. Il s’agit essentiellement d’un mod`le de type Norton. Les ajustements des pa- e e ram`tres de ce mod`le permettent en dernier lieu de pr´dire le temps ` rupture pour des e e e a charges impos´es plus faibles que celles mises en œuvre exp´rimentalement dans ce travail. e e Le chapitre V s’int´resse ` la microstructure d´taill´e du joint soud´. Loin de la zone e a e e e de fusion, la tˆle de joint soud´ pr´sente la microstructure du m´tal MBD d´j` d´velopp´e o e e e ea e e au chapitre III. Elle ne sera donc pas red´velopp´e dans ce chapitre V. Ce dernier traite e e donc des microstructures du m´tal fondu et de la ZAT. Cette ZAT est consid´r´e dans e ee cette ´tude comme compos´e uniquement d’une zone ` gros grains CGHAZ et d’une zone e e a intercritique ` grains fins ICHAZ. Les mˆmes outils utilis´s dans le chapitre III pour ca- a e e ract´riser les diff´rentes microstructures sont repris ici. Le joint soud´ ` l’´tat de r´ception e e ea e e est le mat´riau de r´f´rence pour les essais qui seront entrepris sur diff´rentes g´om´tries e ee e e e de joint soud´.e Le chapitre VI donne un ´clairage sur le lieu de rupture en traction du joint soud´ entier e e et s’attaque en grande partie ` ´tudier le comportement en fluage ` 500◦C. En raison du ae a lieu de rupture en fluage, diff´rentes ´prouvettes de fluage ont ´t´ r´alis´es afin d’obtenir e e ee e e un maximum d’information en termes de donn´es de fluage (temps ` rupture, vitesse mi- e a nimale,...) et d’´volution de microstructures. Des analyses des faci`s et des coupes longitu- e e dinales des ´prouvettes sont ´galement r´alis´es afin de d´crire les ´ventuels changements e e e e e e constat´s, principalement en termes d’endommagement et de pr´cipitation de nouvelles e e phases. A partir des observations et des courbes de fluage obtenues pour les diff´rentes e g´om´tries, un mod`le ph´nom´nologique de comportement du joint soud´ entier et du e e e e e e m´tal fondu est propos´. e e Le chapitre VII fait le bilan des informations obtenues au travers de cette ´tude sur e le Grade 91, m´tal de base et joint soud´, test´ ` 500 e e ea ◦C. Ce chapitre ´voque enfin diff´rents e e axes de recherche pour d’´ventuelles ´tudes compl´mentaires. e e e
  • 46. 16 ´ ´ CHAPITRE II. CONTEXTE SCIENTIFIQUE ET DEMARCHE ADOPTEE
  • 47. Deuxi`me partie e Microstructure et Comportement du M´tal de Base Grade 91 ` e a 450-500◦C
  • 49. Chapitre -III- Caract´risation des mat´riaux de e e base L ’objectif premier de cette th`se est d’´tudier le comportement m´canique e e e d’acier Grade 91 apr`s une sollicitation de type fluage ` 500 a e a e et l’´volution microstructurale d’un M´tal de Base et de son Joint Soud´ e court-terme (environ 4500h). Dans le but de disposer d’une microstructure de r´f´rence, il convient de d´terminer les caract´ristiques m´tallurgiques du mat´riau de ee e o e e e e e e e e base avant essai. Ce chapitre pr´sente la microstructure de deux ´chantillons de Grade 91 issus de la mˆme tˆle. Ces deux ´chantillons ont donc subi le mˆme traitement thermique e ◦ C ` relativement de normalisation-revenu ; l’un des deux a subi en plus un traitement de d´tensionnement e a ` la suite d’un soudage de cette mˆme tˆle. Ainsi, le coupon de M´tal de Base Non e o e D´tensionn´ (MBND) poss`de une microstructure de r´f´rence avant soudage et le coupon e e e ee de M´tal de Base D´tensionn´ (MBD) repr´sente l’´tat de r´f´rence de la microstructure e e e e e ee avant fluage. Ce chapitre s’int´resse plus pr´cis´ment ` l’´volution de la composition chimique apr`s e e e a e e traitements thermiques, de la dimension des structures et sous-structures, des types et tailles des pr´cipit´s. e e Les techniques exp´rimentales employ´es pour caract´riser les mat´riaux d’´tude sont d´- e e e e e e taill´es, sachant qu’elles seront utilis´es ´galement dans la caract´risation des ´prouvettes e e e e e flu´es. e Sommaire III.1 M´tallurgie des aciers ` 9-12% de Chrome . . . . . . . . . . . . . 21 e a
  • 50. III.1.1 Objectif principal du d´veloppement de ces aciers . . . . . . . . e 21 III.1.2 Choix du mat´riau d’´tude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e e 23 III.1.3 Composition chimique du Grade 91 . . . . . . . . . . . . . . . . 26 III.1.4 Structure martensitique du Grade 91 . . . . . . . . . . . . . . . 32 III.2 Traitements thermiques des mat´riaux ´tudi´s . . . . . . . . . . e e e 34 III.2.1 La normalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 III.2.2 Le revenu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 III.2.3 Cas des mat´riaux de l’´tude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e e 36 III.3 Diagramme de stabilit´ des phases ` l’´quilibre . . . . . . . . . . e a e 36 III.4 Simulation de la pr´cipitation dans un Grade 91 MBND et MBD e 38 III.4.1 Rˆle des principaux pr´cipit´s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . o e e 38 III.4.2 Composition des phases principales ` l’´quilibre . . . . . . . . . a e 40 III.4.3 Pr´diction de la pr´cipitation apr`s traitements thermiques . . . e e e 43 III.5 Techniques exp´rimentales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 50 III.6 Caract´risation m´tallurgique du MBND . . . . . . . . . . . . . e e 53 III.6.1 Structure martensitique en lattes (Microscope Optique) . . . . . 53 III.6.2 Sous-structure et Pr´cipit´s (Microscope Electronique ` Balayage) e e a 57 III.6.3 Types de MX (Microscope Electronique en Transmission) . . . 60 III.6.4 Quantification en ´l´ments chimiques des diff´rents pr´cipit´s . ee e e e 64 III.6.5 Analyses EBSD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 III.6.6 A l’´chelle des dislocations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 71 III.6.7 Duret´ du mat´riau de base ` l’´tat de r´ception . . . . . . . . e e a e e 74 III.6.8 Conclusions sur la microstructure du M´tal de Base Non D´ten- e e sionn´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 77 III.6.9 Ce qu’il faut retenir sur le MBND ... . . . . . . . . . . . . . . . 78 III.7 Caract´risation m´tallurgique du MBD . . . . . . . . . . . . . . e e 79 III.7.1 Tˆle de Joint Soud´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . o e 79 III.7.2 Evolution de la composition chimique dans le sens travers du joint 82 III.7.3 Quantification de la composition chimique des pr´cipit´s . . . . e e 84 III.7.4 Observation de la microstructure . . . . . . . . . . . . . . . . . 86 III.7.5 Evolution de la duret´ dans le sens de l’´paisseur . . . . . . . . e e 93 III.7.6 Essais de flexion par choc sur M´tal de Base MBD . . . . . . . e 94 III.7.7 Conclusions sur la microstructure du M´tal de Base D´tensionn´ e e e 98 III.7.8 Ce qu’il faut retenir sur le MBD ... . . . . . . . . . . . . . . . . 99