ANEMF - Association Nationale des Etudiants en Médecine de France

[Colloque association SPS - santé des soignants] 🩺 Le 11e colloque national de l’association SPS s’est tenu hier, au Ministère de la Santé et de l’Accès au Soins. Il a été l’occasion d’échanger sur un enjeu fondamental : la santé des soignants d’aujourd’hui et de demain. Nous étions présents pour porter la voix des étudiants en médecine et avons pu prendre la parole pour mettre en lumière plusieurs combats que nous menons au quotidien : - La santé mentale, trop souvent mise à rude épreuve par des conditions de travail difficiles ; - La lutte contre les violences sexistes et sexuelles, à l’université comme en stage ; - La précarité croissante liée à notre statut d’étudiant hospitalier, qui entraîne malheureusement des renoncements aux soins par manque de moyens. Un grand merci à l’association SPS pour l’organisation de ces temps d’échange précieux, et pour son engagement en faveur de tous les soignants, dès leur formation. 🤝 La santé de ceux qui soignent commence ici ! Marion DA ROS POLI Anita GELFI Nihed Chriette

[CdP : Parution des textes relatifs à la 4ème année de médecine générale] 🔎 Nous avons pris connaissance ce matin de la parution au Journal Officiel des textes réglementaires relatifs à la rémunération des PAMSU et des Docteurs Juniors Ambulatoires en médecine générale. Ces textes sont l'aboutissement de plusieurs années de concertations. Ils marquent le début d'un travail plus grand : la mise en place effective de cette réforme. 🤝 Nous resterons donc attentifs à cette dernière, avec l'ambition de co-construire l'avenir des professionnels de santé de demain. InterSyndicale Nationale des Internes (ISNI)

[Audition Assemblée Nationale - Mission relative aux dépassements d'honoraires] 🤝 Aujourd’hui, nous avons été auditionné aux côtés de l’InterSyndicale Nationale des Internes (ISNI) par Yannick Monnet et Jean-François Rousset à l’Assemblée Nationale dans le cadre de leurs travaux sur les dépassements d’honoraires en secteur 2. Ce temps d’échange a été l’occasion de porter une voix étudiante forte, attachée à un accès aux soins équitable et à un système de santé juste et soutenable, dans lequel le secteur 2 trouve toute sa place. Nous avons ainsi pu évoquer des pistes concrètes : - Intégrer davantage de formation au fonctionnement du secteur libéral dans notre cursus ; - Sensibiliser les étudiants aux enjeux de l’installation, dès le deuxième cycle, par une territorialisation de notre formation ; - Repenser le secteur 1, pour le rendre plus attractif et permettre aux soignants de prendre soin des patients dans de bonnes conditions. 💡 Pour construire la médecine de demain, il est indispensable d’associer les futurs professionnels de santé aux réflexions de fond. Merci pour cet espace d’écoute et de dialogue ! Marion DA ROS POLI Edrian ROSSIGNOL

À la tête de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF - Association Nationale des Etudiants en Médecine de France), Marion DA ROS POLI représente les étudiants de la 2ème année à la sixième année. Dans cet entretien, elle parle des gros chantiers de l’année : loi Garot, précarité étudiante ou encore VSS.

🌍 𝗔𝗽𝗽𝗲𝗹 𝗮 𝗺𝗮𝗻𝗶𝗳𝗲𝘀𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱’𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗲̂𝘁– 𝗗𝗲́𝗹𝗲́𝗴𝘂𝗲́ 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗷𝗲𝘂𝗻𝗲𝘀𝘀𝗲 𝗲𝗻 𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲́ La Délégation aux affaires européennes et internationales (DAEI) du ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités soutient le programme « 𝗗𝗲́𝗹𝗲́𝗴𝘂𝗲́ 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗷𝗲𝘂𝗻𝗲𝘀𝘀𝗲 𝗲𝗻 𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲́ ». Cette initiative permet à un jeune de représenter la France sur la scène internationale en participant aux échanges et négociations sur la santé mondiale. 💼 En lien avec la DAEI, le ou la Délégué·e contribuera à : • Promouvoir la stratégie française de santé mondiale • Participer à des événements de haut niveau • Porter la voix de la jeunesse dans les instances internationales 📅 Candidatez avant le 𝟭𝗲𝗿 𝘀𝗲𝗽𝘁𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟱 : https://lnkd.in/eQzB5TJW 🔗 Plus d’informations : https://lnkd.in/e-adKA_r #SantéMondiale #DiplomatieSanitaire #JeunesseEngagée #DAEI

Rémunération des Docteurs Juniors Ambulatoires (DJA) : Un non-sens persistant À Lyon, le 17 juillet 2025 – Une part de rémunération à l’acte est exigée par l’ensemble des syndicats représentatifs des internes en Médecine Générale, des médecins séniors et des 2 rapports successifs pour la 4e année. Ce modèle se présente pourtant comme intérêt indéniable d’apprentissage de la médecine libérale pour cette année imposée. Le Gouvernement persiste dans un choix injustifiable : les DJA resteront salariés. Deux paliers de prime, de 200 € et de 500 € sont actés pour respectivement 200 et 350 consultations mensuelles. Cela équivaut à 16 à 30 consultations par jour minimum, soit jusqu’à 1,5 fois l’activité moyenne d’un médecin généraliste en exercice. La prime de 200 € est inférieure à la prime d’autonomie supervisée des Docteurs Juniors Hospitaliers. Un objectif de consultations aussi élevé et un premier pallier de prime inférieur à la prime hospitalière est une incitation claire à privilégier la quantité à la qualité, ce qui risque de nuire à la qualité des soins. Comme la mission d’experts, nous revendiquons : - Une rémunération au plus proche de notre exercice futur, - Un exercice pédagogique d’apprentissage de la cotation et de la gestion d’une comptabilité, - Une incitation juste et réaliste à des soins de qualité. Il est inacceptable que les premiers concernés, les internes et leurs enseignants ne soient pas entendus sur cette réforme. Dans sa profonde incohérence, le Gouvernement, qui se targue de vouloir combler les déserts médicaux avec des DJA, refuse l’extension de la prime ZIP aux ZAC et QPV, pourtant accordée aux maîtres de stage. Les professionnels de santé que sont les DJA ne sont pas une variable d’ajustement. Nous n’accepterons pas une quatrième année professionnalisante vidée de sa valeur pédagogique. Nous appelons le Gouvernement à revoir sa copie de toute urgence.

Réintégration anticipée des étudiants en médecine formés à l’étranger : fausse bonne idée Le Ministre de la santé, M. Yannick NEUDER, a rappelé, lors de la Conférence des Doyennes et Doyens de médecine (CDD) le 2 juillet 2025, puis aux Journées d’été de l’ANEMF), son projet d’autoriser la réintégration anticipée au sein des universités françaises, des étudiants en médecine effectuant leur cursus dans des universités européennes. Lire le communiqué complet : https://lnkd.in/dY6rsemK La CDD, l’ANEMF - Association Nationale des Etudiants en Médecine de France, et le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM) tiennent à marquer leur désapprobation à l’égard d’une mesure qui serait : Injuste et inéquitable car les étudiants concernés étaient, soit en situation d’échec dans le processus d’accès aux études de médecine (PASS/LAS), soit voulaient se soustraire à ce parcours auquel sont soumis les autres étudiants. [...] Redondante et à nouveau injuste puisque cette possibilité réglementaire existe, d’ores et déjà, lors des épreuves du concours national en fin de sixième année de médecine (EN). Notons que le retour « anticipé » en quatrième année de médecine, proposé par le ministère, aboutirait à la réintégration d’étudiants de niveaux très variables voire insuffisants selon les universités d’origine [...]. Inefficace et, là encore, injuste car l’admission de ces étudiants qui « contournent » les parcours classiques surchargerait brutalement nos universités et aurait indiscutablement une répercussion sur les places offertes aux étudiants ayant suivi leur cursus en France. En effet, la suppression du numerus apertus n’est pas une « baguette magique » [...] Les solutions urgentes pour améliorer l’accès aux soins sont ailleurs et une telle mesure ne fera qu’alimenter la dégradation des conditions de formation de nos étudiants. Il faut plutôt accompagner les solutions proposées par la CDD : assistants territoriaux, infirmiers/ères de pratique avancée dans le cadre d’un exercice coordonné par un médecin, stratégies raisonnées selon les spécialités à partir de besoins régionaux. Il faut intensifier la territorialisation des stages des étudiants en médecine de second et de troisième cycle. Pour conclure, il est regrettable que sous prétexte d’une mesure prétendument « simplificatrice », le Ministère prenne le risque d’altérer la qualité de la formation médicale en surchargeant nos Facultés de Médecine avec une proposition injuste, inéquitable, et inefficace pour résoudre le problème des déserts médicaux. Communiqué commun du 16 juillet 2025 signé par : Pr Isabelle Laffont, Présidente de la CDD Pr. Pr Stéphane OUSTRIC, Président du CNOM Marion DA ROS POLI, Présidente de l’ANEMF

[CdP - Nouvelle Équipe Nationale 2025-2026] Ce weekend s'est tenue l'élection de la nouvelle Équipe Nationale menée par Marion DA ROS POLI. L'ANEMF et son réseau remercient l’Équipe sortante pour son engagement auprès des #étudiants en médecine. Les enjeux sont grands, les attentes importantes. Nous en sommes conscients et saurons être à la hauteur. Notre mandat s'articulera autour de trois priorités : défendre un accès aux soins juste sans mesures coercitives, améliorer durablement la qualité de vie des futurs médecins, et accompagner les réformes de notre formation pour un système de santé plus cohérent et humain. C’est avec conviction et sérieux que l’Équipe Nationale 2025-2026 portera votre voix tout au long de ce mandat. Nous vous remercions pour votre confiance ! Matthias HUE Killian LE QUINTREC Simon Tholliez Edrian ROSSIGNOL Marianne Kermarc Anita GELFI Nihed CHRIETTE pauline lor jean Brotons Clément HÉRAUD Laïla EL BOUHALI Solène Deliance Thomas Levigoureux Iléo LLEDO Tesnim Souiki Héloïse Heulin Louise Lopez-Baseilhac Keïlyne Szulman Célia Jacquot @Walid Ounes Teo Mauguil Lounès Bennani @Lucie Gillet Séléna GUILLEMIN Lara Zerhouni @Alexis Hurtevent @Anais Simard

[𝗝𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲𝘀 𝗱'𝗲́𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗹'𝗔𝗡𝗘𝗠𝗙 𝟮𝟬𝟮𝟱] La semaine prochaine, nous donnons rendez-vous à près de 500 étudiants en médecine à Créteil, à l'occasion des Journées d'été de l'ANEMF. Ce congrès sera un 𝗺𝗼𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗳𝗼𝗿𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗮𝘂 𝗮𝘀𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘁𝗶𝗳, qui se réunira pour : 🧠 Se former sur de nombreux sujets (gestion associative, thématiques d'actualité, santé publique, mobilités, etc...) ; 🤝 Partager les projets portés localement ; 🗣️ Débattre, construire, prendre position pour faire entendre la voix des étudiants ; 🗳️ Elire une nouvelle équipe nationale pour le mandat 2025/2026. 🎉 Cette édition sera aussi un moment symbolique : l’𝗔𝗡𝗘𝗠𝗙 𝗳𝗲̂𝘁𝗲 𝘀𝗲𝘀 𝟲𝟬 𝗮𝗻𝘀. Un anniversaire pour célébrer notre histoire et regarder vers l’avenir avec ambition. Nous aurons également l'honneur d’accueillir : 🔹 M. le 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗘𝗻𝘀𝗲𝗶𝗴𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀𝘂𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲, PHILIPPE BAPTISTE ; 🔹 M. le 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗦𝗮𝗻𝘁𝗲́ 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝗰𝗰𝗲̀𝘀 𝗮𝘂𝘅 𝘀𝗼𝗶𝗻𝘀, Yannick NEUDER. Dans un contexte où la formation et l'accès aux soins sont au cœur des préoccupations des étudiants en médecine mais aussi de la société, leur présence est un signal fort. Elle nous permettra d’échanger autour des actualités relatives à notre formation et à notre futur métier. 🙏 Merci à l’Université Paris-Est Créteil (UPEC) pour son accueil et son soutien dans l’organisation de cet événement. Jean-Luc Dubois-Randé Pierre Wolkenstein

[𝗖𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲́ 𝗱𝗲 𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲] : 𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝘀𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲́𝗲𝘀, 𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗶𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗲𝗻 𝗺𝗲́𝗱𝗲𝗰𝗶𝗻𝗲 𝗲𝗻 𝗱𝗮𝗻𝗴𝗲𝗿 📍 Hier, le Sénat a adopté en première lecture la proposition de loi visant à améliorer l’accès aux soins par la territorialisation et la formation. Ce texte, soutenu par le ministre de la Santé et de l'Accès aux soins Yannick NEUDER, prévoit des dispositions visant à augmenter le nombre d'étudiants en médecine. ➡️ L’objectif affiché : lutter contre la pénurie médicale qui touche l’ensemble du territoire. ✅ L'𝗔𝗡𝗘𝗠𝗙 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗮𝗴𝗲 𝗽𝗹𝗲𝗶𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗲𝘁 𝗼𝗯𝗷𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳. A cet égard, la formation des médecins constitue une priorité absolue. ⚠️ Mais former plus sans renforcer les moyens, c’est 𝗿𝗶𝘀𝗾𝘂𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝗱𝗲́𝗴𝗿𝗮𝗱𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗾𝘂𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻. En effet, depuis la réforme de 2019, les universités ont vu leur nombre d’étudiants exploser (+18 % en moyenne), sans que les infrastructures, l'encadrement ou les terrains de stage ne suivent. Résultat : une tension croissante dans les facultés de médecine, une baisse de la qualité de l’enseignement, et à terme, un impact sur la qualité des soins. 📣 L’appel est donc clair : une augmentation du nombre d’étudiants doit s’accompagner d’un véritable 𝗽𝗹𝗮𝗻 𝗱’𝗶𝗻𝘃𝗲𝘀𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻, avec des moyens humains, logistiques et financiers adaptés. L'𝗲́𝘃𝗮𝗹𝘂𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗯𝗲𝘀𝗼𝗶𝗻𝘀 𝗲𝗻 𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲́ 𝘀𝗼𝗶𝘁 𝗲́𝗴𝗮𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗿𝗲𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲́𝗲 méthodiquement, en prenant en compte l'évolution du système de santé : évolution de la consommation de soins, des métiers de la santé, du rapport au travail, des pathologies... Pour répondre durablement aux besoins en santé, l’ANEMF demande : 🔸 L’ouverture rapide de la 𝗖𝗼𝗻𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲́ afin d'établir les objectifs pluriannuels de formation des étudiants en médecine pour les années à venir ; 🔸 Un 𝗲𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹'𝗘𝘁𝗮𝘁 𝘁𝗮𝗻𝘁 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗽𝗹𝗮𝗻 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗶𝗲𝗿 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗼𝗴𝗶𝘀𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲, permettant aux universités de former selon les besoins réels des territoires. Ministère de la Santé Ministère chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche France Universités Conférence Nationale des Doyennes et des Doyens de Médecine