Baromètre du sexisme dit ordinaire au travail

RÉSULTATS DU BAROMÈTRE 2025
SUR LE SEXISME DIT « ORDINAIRE »
AU TRAVAIL
3ème édition - Mai 2025
Rapport global
Initiative cordonnée par l’Association Française des Managers de la Diversité

© Ipsos pour AFMD – Baromètre #StOpE 2025 sur le sexisme "ordinaire" au travail – Mai 2025
2
INTRODUCTION
Présentation de l’initiative #StOpE p. 4
Présentation du baromètre p. 5
Liste des entreprises et
organismes participants
p. 6
Méthodologie du baromètre 2025 p. 7
Notes de lecture p. 8
Profil des répondant·e·s p. 9
PRINCIPAUX
ENSEIGNEMENTS
DE L’ETUDE p. 10
SOMMAIRE
RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE
01 La reconnaissance des inégalités et l’ancrage des stéréotypes genrés dans le monde du travail p.18
 La reconnaissance de la réalité des inégalités professionnelles en France p.19
 Les représentations genrées des rôles parentaux et leur impact sur la carrière des mères p.23
 Les réactions aux actions de promotion de l’égalité femmes-hommes p.26
02 Les manifestations du sexisme au travail : ressentis, expériences et témoignages p.29
 Un état des lieux du vécu des femmes et du témoignage des hommes au sujet des discriminations ciblant les femmes dans leur
entreprise / organisation p.30
 Focus sur les « blagues », remarques et comportements sexistes « ordinaires » p.35
 Le sexisme « ordinaire » lors des réunions d’équipe p.42
 Les attentes genrées vis-à-vis des managers p.45
 Les attentes genrées vis-à-vis des hommes p.48
 Les conséquences du sexisme sur les salariées et agentes au sein de l’entreprise / organisation p.52
 La prégnance du sexisme et son évolution au sein de l’entreprise / l’organisation p.55
03 La perception du rôle joué par son entreprise / organisation pour lutter contre le sexisme p.60
 La perception des actions mises en place par son entreprise / organisation pour lutter contre le sexisme p.61
 L’opinion des salarié·e·s et agent·e·s sur les priorités pour lutter contre le sexisme au sein de son entreprise / organisation p.68
2

3
INTRODUCTION
Contexte, méthodologie et
profil des répondant·e·s

4
Ce baromètre s’inscrit dans le cadre de l’initiative #StOpE.
L’initiative #StOpE, Stop au Sexisme Ordinaire en Entreprise a
été créée en 2018 par Accor, EY et L’Oréal France. Elle a été
lancée aux côtés de vingt-sept entreprises et organisations, et
constitue la première initiative interentreprises ayant pour
objectif de lutter contre le sexisme « ordinaire » au travail.
L’initiative #StOpE est placée sous le haut patronage du
ministère délégué chargé de l’Égalité entre les femmes et les
hommes et de la Lutte contre les discriminations, et depuis
2021, l'initiative est portée et animée par l'AFMD.
En 2025, elle rassemble 301 organisations signataires.
Présentation de l’initiative #StOpE

5
Présentation
du baromètre
# StOpE
sur le sexisme
ordinaire au
travail
Présentation du baromètre
L’objet du baromètre est de recueillir la perception des salarié·es et
agent·es sur la prégnance du sexisme « ordinaire » au travail et ses
formes les plus répandues. Il s’agit également de mesurer l’impact de
ces agissements sur les femmes et leur carrière, et enfin, d’identifier
les actions à mener pour prévenir le sexisme « ordinaire ».
Il est reconduit tous les deux ans, se concentre sur le périmètre français et est
complémentaire des autres enquêtes menées en France sur le sexisme. Les deux
premières éditions du baromètre ont été menées en 2021 et 2023 avec l’appui de
l’institut d’études BVA sous la coordination de l’AFMD. L’édition 2025 a été réalisée avec
l’appui de l’institut d’études Ipsos, toujours sous coordination de l’AFMD.
Édition 2021 : 17 organisations, près de 65 000 interviews réalisées

6
Liste des entreprises et organismes participants en 2025
LES 19 ENTREPRISES ET ORGANISMES PARTICIPANTS
Les 19
entreprises et
organismes
participants
cette année
• AEMA Groupe
• BPCE
• Air France
• CIRCET
• Crédit Mutuel Alliance
Fédérale
• Groupe EDF
• Engie
• Ernst and Young
• France Travail
• Generali
• Groupe Apicil
• L’Oréal
• La Banque Postale
• Lazard
• Ministère de l'Économie,
des Finances et de la
Souveraineté industrielle
et numérique
• Orange
• Thales
• TotalEnergies
• RATP Dev Lyon

7
La consultation Le sondage national
La cible interrogée :
Sondage national auprès d’un échantillon
représentatif de 1 000 salarié·es
d’entreprises de 250 salarié·es et plus
(hors secteur public) dont 500 femmes et
500 hommes.
La méthodologie :
La représentativité de cet échantillon a
été assurée par la méthode des quotas
appliquée aux variables suivantes, pour
les hommes d’une part et pour les femmes
d’autre part : âge, catégorie
socioprofessionnelle, région, catégorie
d’agglomération.
Le mode de collecte :
Interrogation en ligne sur système CAWI
(computer web assisted interviews) via
l’Access panel d’Ipsos.
La cible interrogée :
Environ 600 000 salarié·es et agent·es des 19
organisations participantes à l’édition 2025 ont été
invité·es à répondre à l’enquête. Parmi elles et eux,
131 908 personnes ont répondu au questionnaire, soit
22% des personnes contactées.
La méthodologie :
La consultation a pour principe de donner la possibilité
à chaque membre d’une population de se prononcer sur
le sujet choisi. L’objectif de cette démarche est d’ouvrir
le débat et d’encourager la participation du plus grand
nombre. Plus le nombre de répondant·es à une
consultation est élevé, plus les résultats obtenus sont
significatifs. En ce sens, chaque organisation a
communiqué de manière à sensibiliser ses salarié·es et
agent·es à l’importance de participer à la consultation.
Le mode de collecte :
Interrogation en ligne sur système CAWI (computer web
assisted interviews) via un lien unique ouvert généré par
Ipsos et envoyé par les organismes participants à leurs
salarié·es ou agent·es.
Une étude
en miroir
En parallèle de la consultation,
un sondage auprès d’un
échantillon représentatif de
salarié·e·s a été réalisé.
Ainsi, chaque organisation
participante peut comparer
ses résultats non seulement
aux résultats moyens des
autres organisations
participantes mais aussi à des
résultats nationaux robustes.
Méthodologie du baromètre 2025

8
Résultats
nationaux
Moyenne Rappels
# StOpE
2023
500
interviews
61 274
interviews
39 027
interviews
! Tous les résultats affichés dans le rapport sont présentés en pourcentages (%)
Résultats d’ensemble
Résultats 2025
issus du sondage
représentatif
Moyenne
arithmétique des
résultats 2025 des 19
organisations
participantes (chaque
organisationétant
comptée à un poids
égal)
Résultats nationaux Moyenne Rappels
# StOpE
2023
1 000 interviews 131 908 interviews 88 560 interviews
Résultats hommes
Résultats femmes
Résultats
nationaux
Moyenne Rappels
# StOpE
2023
500
interviews
70 634
interviews
49 533
interviews
Ce rapport a été élaboré dans le respect de la norme internationale ISO 20252 « Etudes de marché, études
sociales et d’opinion ». Il a été relu par Alice Tétaz, Directrice de clientèle, Public Affairs, Ipsos France.
Notes de lecture
Lire et comprendre les résultats
! Dans les résultats « Moyenne »,chaque organisation pèse le même poids
Consultation menée
par Internet
du 6 mars au 15 avril
2023
auprès de 15 grandes
entreprises françaises

9
Profil national
43 57
Profil moyen
53 (-4 vs 2023) 47 (+4 vs 2023)
Profil des répondant·e·s
Profil
national
Profil
moyen
# StOpE
Âge
18-24 ans 7 3
25-34 ans 25 19
35-49 ans 35 40
50 ans et plus 33 38
Non réponse - <1
Catégorie socioprofessionnelle*
Cadres et professions intellectuelles sup. 35 64
Professions intermédiaires, contremaîtres 22 12
Employés, personnels de service 20 21
Ouvriers 23 1
Non réponse - 2
Rôle d’encadrant
Oui 35 29
Non 64 70
Non réponse 1 1
Profil des répondant·e·s
*profil moyendes répondant·e·shors Ministère de l'Économie, desFinances
et de la Souveraineté industrielle et numérique de France

10
PRINCIPAUX
ENSEIGNEMENTS
DE L’ÉTUDE

11
Les résultats clés
Opinions à l’égard des inégalités
femmes-hommes
• 77% des femmes issues des organisations
#StOpE considèrent que les femmes sont
régulièrement confrontées à des attitudes
ou des décisions sexistes dans le monde du
travail (vs. 54% des hommes).
• En dépit de cette différence de perception,
hommes et femmes reconnaissent très
majoritairement l’impact du sexisme dans le
monde du travail (il déstabilise le travail,
impacte la confiance en soi, voire la santé…).
• 37% des collaborateurs des organisations
#StOpE pensent que les hommes sont
aujourd’hui discriminés (vs. 15% des
collaboratrices).
• Près d’une femme sur quatre a peur de
s’exprimer pour défendre l’égalité et les
droits des femmes (#StOpE : 21%).
Manifestations du sexisme « ordinaire » au travail
• 7 femmes sur 10 déclarent avoir déjà vécu au moins une
situation discriminatoire ou sexiste en raison de leur genre.
Une minorité d’hommes (4 sur 10) déclarent avoir observé
ces situations.
• 74% des collaboratrices #StOpE déclarent avoir déjà
entendu des « blagues sur les femmes » sur leur lieu de
travail, une réalité perçue par 67% des hommes.
• Environ 4 femmes sur 10 ont déjà été appelées par un
homme par un qualificatif sexiste comme « ma grande »,
« ma chérie », « miss » ou « beauté » ; une minorité
d’hommes dit l’avoir déjà entendu (#StOpE : 23%).
• Les hommes rencontrent également des injonctions
stéréotypées, qui par leur référence au genre renvoient dans
le même temps à une vision dégradante des femmes (des
propos comme « il n’assure pas, c’est une femmelette »,
#StOpE : 37%).
• Près de 6 femmes sur 10 ont déjà mis en place au moins une
stratégie d’évitement comme ne pas porter certaines
tenues vestimentaires ou faire en sorte de ne pas se
retrouver seules avec certaines personnes.
Bilan et actions prioritaires
• Plus du tiers des salariées et agentes des
organisations membres de #StOpE affirment
que les propos et comportements sexistes
dans leurs organisations sont en baisse ces
dernières années (37% vs. 43% des
hommes).
• La majorité des salarié.e.s et agent.e.s ont
par ailleurs le sentiment que leur
organisation est activement engagée contre
le sexisme (#StOpE : 77% des femmes, 86%
des hommes).
• Néanmoins, le sentiment que les situations
de sexisme sont plus sanctionnées qu’avant
est loin d’être majoritaire (16% des femmes
vs. 19% des hommes).
• Or, la sanction est citée par les femmes
comme le moyen le plus prioritaire à mettre
en place contre le sexisme dans les
organisations (#StOpE : 40%).

12
Principaux enseignements
Inégalités professionnelles et parentales : des
perceptions contrastées malgré une
reconnaissance commune des enjeux
Les inégalités professionnelles et leurs conséquences dans le monde
du travail sont largement reconnues par les salarié.e.s et agent.e.s
L’importance du sexisme dans le monde du travail est reconnue, que cela soit par
les salarié.e.s français.es dans leur ensemble ou par les collaboratrices et
collaborateurs des organisations du collectif #StOpE. Pour autant, il existe une
différence de perception importante entre les hommes et les femmes. Si 75% des
femmes salariées et 77% de celles au sein des organisations #StOpE considèrent
que les femmes sont régulièrement confrontées à des attitudes ou des décisions
sexistes dans le monde du travail, seuls 62% des hommes salariés en général et
54% des collaborateurs des organisations #StOpE partagent cette opinion.
D’une manière générale, les femmes des organisations du collectif #StOpE
témoignent d’une prise de conscience plus accrue des inégalités que les femmes
salariées en général, tandis que les hommes des organisations du collectif
#StOpE ont tendance à minimiser la prégnance des inégalités dans le monde
professionnel, comparativement aux hommes salariés dans leur ensemble.
En dépit de cette différence de perception, hommes et femmes reconnaissent très
majoritairement l’impact du sexisme dans le monde du travail (il déstabilise le
travail, impacte la confiance en soi, voire la santé…).
L’imbrication entre parentalité et inégalités professionnelles est
néanmoins marquée par des différences de perception fortes entre
femmes et hommes
Globalement, les stéréotypes parentaux sont partagés par une minorité des
personnes interrogées. Toutefois, l’imbrication des sphères de la vie et leur
impact sur la vie professionnelle ne sont pas encore évidents : une part
significative des hommes (#StOpE : 27%, national : 49%) pensent que le partage
des tâches domestiques et parentales n’a pas d’impact sur l’égalité professionnelle.
Or, la grande majorité des femmes affirment que les différentes situations liées à
la parentalité (congé maternité, congé parental, temps partiel…) peuvent être des
freins à la carrière des femmes en général. Dans le même temps, elles estiment
que cela ne constitue pas des freins pour leurs collègues masculins. D’une manière
générale, 73% des femmes salariées et 72% des femmes des organisations #StOpE
estiment que le simple fait d’être mère est un frein pour leur progression de
carrière, une idée partagée par moins d’un homme sur deux
(national : 49%, #StOpE : 35%). A contrario, le fait d’être père est vu comme un
frein dans la carrière des hommes par moins d’une femme sur cinq (national : 17%,
#StOpE : 12%), mais par environ un homme sur quatre (national : 28%, #StOpE :
23%).

13
Alors que l’implication des hommes pour atteindre l’égalité
professionnelle est jugée essentielle, les salariés et agents masculins
se montrent plus réticents à la promotion de l’égalité femmes-
hommes
Reconnaissant moins les conséquences de la parentalité sur la vie professionnelle,
les hommes font également part d’opinions plus négatives sur la promotion de
l’égalité femmes-hommes : par exemple, ils sont significativement plus nombreux
que les femmes à penser que les hommes sont aujourd’hui discriminés (37% des
hommes vs. 15% des femmes au sein du collectif #StOpE) ou qu’on en demande
trop aux hommes pour soutenir l’égalité. À noter que les salariés et agents des
organisations #StOpE se montrent aussi négatifs que les salariés français dans leur
ensemble : parmi ces derniers, 40% pensent que les hommes sont aujourd’hui
discriminés, contre 21% des femmes.
Dans ce contexte, environ une femme sur quatre fait part d’une peur de
s’exprimer pour défendre l’égalité et les droits des femmes (national : 26%,
#StOpE : 21%).
Cependant, tous reconnaissent que l’implication masculine est essentielle pour
atteindre l’égalité dans le monde du travail (#StOpE : 89% des collaboratrices et
86% des collaborateurs).
Les manifestations du sexisme au travail :
quotidiennes pour les femmes, peu visibles pour
les hommes
Des situations discriminatoires ou dévalorisantes vécues au
quotidien par une majorité de femmes mais constatées par une
minorité d’hommes
Globalement, une minorité des collaboratrices interrogées estiment que le
sexisme est un problème répandu dans leur organisation (11% pour l’ensemble et
9% au sein des organisations membres de #StOpE). Mais, lorsque l’on leur expose
en détail des situations discriminatoires ou sexistes, 7 femmes sur 10 déclarent
en avoir déjà vécu au moins une en raison de leur genre (en tête, des
augmentations de salaire inférieures à ce qu’elles méritaient et des remarques et
propos sexistes). En miroir, une minorité d’hommes déclarent avoir observé ces
situations (environ 4 sur 10).
De même, la majorité des femmes déclarent avoir déjà vécu des expériences de
dévalorisation de leurs compétences en raison de leur genre (national : 60%,
#StOpE : 51%), en particulier le fait d’être sous-estimées en se voyant attribuer des
tâches en-deçà de leurs compétences (national : 42%, #StOpE : 31%). En parallèle,
seule une minorité des hommes déclarent avoir été témoins d’une situation de
dévalorisation des compétences d’une femme (national : 41%, #StOpE : 19%).

14
La rémunération est également un point central avec un écart de perception
important : la moitié des femmes ont le sentiment d’être moins bien payées que
leurs collègues masculins. Or, seule une minorité des hommes pensent être mieux
payés que leurs collègues féminines (national : 28%, #StOpE : 12%).
A ce problème de la rémunération s’ajoute celui de la représentation : les femmes
ont le sentiment de devoir en faire plus que les hommes pour être valorisées,
mises en avant (national : 56%, #StOpE : 49%). Ces efforts supplémentaires à
fournir sont peu perçus par les hommes, en particulier par les hommes issus des
organisations #StOpE qui sont très peu nombreux à penser que les femmes ont à
en faire plus (par exemple, pour être mises en avant – national : 37%, #StOpE : 13%).
Dans un contexte de réunions, les deux-tiers des femmes déplorent au moins un
comportement sexiste au cours de leur carrière en raison de leur genre (ne pas
être écoutée, se faire couper la parole, qu’on leur demande de prendre des notes ou
de s’occuper des collations…) ; des comportements dont seul un tiers des hommes
du collectif #StOpE (36%) et 45% des salariés dans leur ensemble se souviennent.
Enfin, les compétences des femmes en termes de management et de direction
font aussi régulièrement l’objet de remises en question par le biais de réflexions
ou de plaisanteries : une femme sur deux au sein du collectif #StOpE en a déjà
entendu… contre seulement 22% des hommes.
Des« blagues » et des remarques sexistes présentes au quotidien
Le sexisme en entreprise passe également par des « blagues » ou des remarques
sexistes « ordinaires » : 74% des collaboratrices #StOpE déclarent avoir déjà
entendu des « blagues sur les femmes » sur leur lieu de travail. Cette réalité est
également perçue par les hommes, 67% des collaborateurs #StOpE déclarant la
même chose.
Dans le détail, environ 4 femmes sur 10 ont déjà été appelées par un homme par un
qualificatif sexiste comme « ma grande », « ma chérie », « miss » ou « beauté »,
quand une minorité d’hommes dit l’avoir déjà entendu (national : 34%, #StOpE :
seulement 23%).
Près de 4 femmes sur 10 ont par ailleurs déjà souffert de remarques sur leur
physique ou leur tenue, qu’elles soient positives ou négatives.
Sur l’ensemble des remarques ou propos sexistes entendus sur le lieu de travail, les
résultats des femmes du collectif #StOpE se distinguent peu des résultats des
femmes salariées dans leur ensemble, tandis que les résultats des hommes
#StOpE se situent systématiquement en dessous des résultats des salariés au
global : les hommes #StOpE verraient moins des situations pourtant aussi
fréquentes.
Dans une majorité des cas, ces remarques sont perçues comme inappropriées
(plus d’une personne sur deux). Cependant, beaucoup les trouvent bienveillantes
(entre 41 et 51%, hommes et femmes confondus) voire flatteuses (une femme sur
cinq, 41% des salariés hommes au global et 26% des collaborateurs #StOpE).

15
Des hommes également soumis à des attentes genrées
Les hommes rencontrent également des injonctions stéréotypées, qui par leur
référence au genre renvoient dans le même temps à une vision dégradante des
femmes : nombreux déclarent avoir entendu des formules inappropriées (« il est
trop gentil, pour faire ce métier, il faut « en avoir » », « il n’assure pas, c’est une
femmelette ») les concernant ou concernant des collègues (national : 50%,
#StOpE : 37%). Ils sont également nombreux à penser qu’il existe des attentes
genrées à leur égard : 52% des salariés ou agents #StOpE disent le ressentir au
travail. Sans être majoritaire, le sentiment qu’il faut être le pourvoyeur de revenus
dans la famille est en progression (national : 37%, #StOpE : 21%, +4 points).
D’une manière générale, les injonctions autour de la paternité restent très
présentes : un quart des hommes issus des organisations membres de #StOpE a
déjà entendu dire que les enfants avaient davantage besoin de leur mère que de
leur père (national : 38%), 18% que le temps partiel n’était pas approprié pour un
homme (national : 25%) et 15% que ce n’était pas utile de prendre son congé
paternité (national : 23%).
Les conséquences du sexisme au travail :
colère, injustice et stratégies d’évitement
Face à tous ces comportements évoqués, les femmes ressentent en priorité de la
colère, un sentiment d’injustice, une incapacité à réagir et de l’agacement
(environ une femme sur quatre). Seules 6% d’entre elles affirment que les situations
rencontrées les ont fait rire car elles n’ont pas trouvé cela grave.
Enfin, de façon plus préoccupante, elles sont près de 6 sur 10 à avoir déjà mis en
place au moins une stratégie d’évitement comme ne pas porter certaines tenues
vestimentaires (national : 31%, #StOpE : 35%) ou faire en sorte de ne pas se
retrouver seules avec certaines personnes (national : 25%, #StOpE : 27%).

16
Bilan et actions prioritaires : un engagement
réel des organisations du collectif #StOpE mais
des marges de progrès encore nombreuses
Les salarié.e.s et agent.e.s des organisations du collectif #StOpE témoignent de
nombreuses situations de sexisme ces trois dernières années (40% vs. national :
32%). Si ces chiffres relativement élevés peuvent témoigner d’une prise de
conscience accrue, résultat d’une plus grande sensibilisation et d’une libération de
la parole sur le sujet, ils constituent également un point de vigilance, attestant, en
regard des autres résultats présentés, d’une présence toujours forte du sexisme
« ordinaire » au travail, y compris dans les organisations engagées #StOpE.
Néanmoins, plus du tiers des salariées et agentes des organisations membres de
#StOpE (37%) affirment que les propos et comportements sexistes dans leurs
organisations sont en baisse ces dernières années, un chiffre largement supérieur
à la moyenne des salariées, contre seulement 2% qui pensent qu’ils sont en hausse
(21% affirment que cela n’a pas changé, 7% affirment qu’ils n’existent pas, 33% ne
se prononcent pas). Les hommes sont un peu plus nombreux à observer une
raréfaction de ces comportements (43%) ou leur absence totale (14%).
La majorité des salarié.e.s et agent.e.s ont par ailleurs le sentiment que leur
organisation est activement engagée contre le sexisme, une proportion plus
importante dans les entreprises du collectif #StOpE (77% des femmes, 86% des
hommes), en décalage avec les résultats nationaux. Par ailleurs, deux femmes sur
trois au sein des organisations #StOpE ont le sentiment d’être suffisamment
protégées contre le harcèlement sexuel et le sexisme au travail.
Plus précisément, les différents dispositifs testés (rappel dans le règlement
intérieur de l’interdiction des agissements sexistes au travail, référents
Harcèlement sexuel et agissements sexistes désignés dans l’organisation et parmi
les représentants du personnel) prennent de l’ampleur depuis 2023, leur mise en
place et / ou leur notoriété progressant au sein des organisations #StOpE.
En revanche, le sentiment que les situations de sexisme sont plus sanctionnées
qu’avant est loin d’être majoritaire : seules 16% des collaboratrices et 19% des
collaborateurs du collectif #StOpE ont ce sentiment, tandis qu’environ un quart
pensent que cela n’a pas changé (26% des femmes et 28% des hommes) et que 12%
pensent que le sexisme est au contraire moins sanctionné.
Or, la sanction est citée par les femmes comme le moyen le plus prioritaire à
mettre en place contre le sexisme dans les organisations (national : 43%,
#StOpE : 40%), suivie de messages forts de la Direction sur la tolérance zéro, et de
la formation des managers et collaborateur.trices aux stéréotypes et
manifestations du sexisme. Encore une fois, les hommes des organisations #StOpE
se distinguent ici aussi par des attentes différentes, y compris de l’ensemble des
salariés masculins : pour eux, la formation des salarié.e.s et agent.e.s est l’action
prioritaire à mettre en place (34%), suivie de la formation des managers (32%) puis
de la sanction (32%).
Dernière mesure testée, la mise en place de quotas pour les postes à
responsabilités remporte l’adhésion d’un peu plus d’une femme sur deux
(national : 54%, #StOpE : 56%)… mais de moins d’un homme sur deux au global
(45%) et moins du tiers des collaborateurs #StOpE (29%). Un chiffre faisant écho
au sentiment de discrimination des hommes partagé par plus du tiers des hommes
des organisations membres de #StOpE.

17
RÉSULTATS
Enseignements détaillés
de l’étude

18
La reconnaissance
des inégalités et l’ancrage
des stéréotypes genrés
dans le monde du travail
01

19
La reconnaissance de la réalité
des inégalités professionnelles en France

20
Question : « Dites-moi si vous êtes d’accord ou non avec chacune des affirmations suivantes. Aujourd’hui, en France… »
Base : Ensemble
La perception des inégalités professionnelles en France souffre d’une différence marquée entre femmes
et hommes, les salariées et agentes françaises étant plus nombreuses à les observer.
% D’accord
Opinion des femmes Opinion des hommes
Résultats
nationaux
Moyenne Rappels
2023
Résultats
nationaux
Moyenne Rappels
2023
Il est plus facile de « faire carrière » pour un
homme 83 87 88 60 49 49
Les inégalités professionnelles entre les
hommes et les femmes sont encore très
importantes
80 84 89 61 55 59
Dans le monde du travail, les femmes sont
régulièrement confrontées à des attitudes ou
des décisions sexistes
75 77 80 62 54 57
Les entreprises / organisations s'impliquent
suffisamment pour faire reculer les inégalités
professionnelles entre les hommes et les
femmes
38 46 38 56 59 57

21
Question : « A propos du sexisme dans le monde du travail tel que nous venons de l’évoquer, êtes-vous d’accord avec les affirmations suivantes … Les réflexions et attitudes sexistes… »
Base : Ensemble
% D’accord
Perception des femmes Perception des hommes
La reconnaissance de l’impact du sexisme dans le monde professionnel reste néanmoins importante
et progresse, chez les hommes comme chez les femmes.
Résultats
nationaux
Moyenne Rappels
2023
Résultats
nationaux
Moyenne Rappels
2023
… déstabilisent le travail de celles qui les subissent 88 95 93 78 91 89
… ont un impact sur la confiance en soi 85 94 93 78 91 89
… peuvent avoir un impact sur la santé 84 91 88 76 89 86
… peuvent modifier le comportement des salariées /
des agentes
84 95 93 79 91 89
… peuvent conduire à l’isolement pour ne pas être
exposée aux autres
84 91 88 77 87 85
… peuvent avoir un impact sur la confiance dans
l’entreprise / l’organisation et donc sur la fidélité et
l’engagement interne
81 91 89 76 87 86
… peuvent conduire à ne pas prendre de nouvelles
responsabilités
75 82 82 72 79 76
… font partie du jeu des relations hommes-femmes au
travail ; ce n’est pas grave
17 4 7 24 6 9

22
Question : « Et à titre personnel, diriez-vous que ces 3 dernières années … ? »
Base : Ensemble
Plusieurs réponses possibles – Total supérieur à 100%
Néanmoins, l’attention portée aux comportements sexistes diminue depuis 2023.
Comportement des femmes Comportement des hommes
Résultats
nationaux
Moyenne Rappels
2023
Résultats
nationaux
Moyenne Rappels
2023
Vous êtes plus attentive / attentif aux propos et
comportements sexistes autour de vous
36 47 52 36 50 52
Vous avez davantage conscience des inégalités entre
les femmes et les hommes
27 29 39 21 27 31
Vous intervenez davantage quand vous êtes témoin
de propos ou comportements sexistes
22 28 32 18 22 27
Vous veillez davantage à ne pas vous-même avoir des
propos ou comportements sexistes
21 27 30 34 43 45
Vous êtes plus choquée / choqué qu’avant par les
propos et comportements sexistes autour de vous
19 20 28 18 21 27
Vos réactions et vos comportements n’ont pas
changé ces 3 dernières années
26 16 15 24 18 17
Aucune de ces propositions 12 14 11 13 13 12

23
Les représentations genrées
des rôles parentaux et leur impact
sur la carrière des mères

24
Question : « A propos de l’éducation des enfants, êtes-vous d’accord ou pas d’accord avec chacune des affirmations suivantes ? »
Base : Ensemble
Les stéréotypes parentaux sont partagés par une minorité de répondant·es mais une part significative des hommes
pensent que le partage des tâches domestiques et parentales n’a pas d’impact sur l’égalité professionnelle.
Moyenne
Résultats
nationaux
Moyenne
Résultats
nationaux
Quoiqu’on dise, les jeunes enfants ont plus besoin de la
présence de leur mère que de leur père
Le partage des tâches domestiques et parentales au
sein des couples n'a pas d'impact sur l'égalité
professionnelle entre les femmes et les hommes
Les pères n’ont pas grand-chose à gagner à s’investir
auprès de leurs enfants autant que les mères
29
28
11
9
8
3
17
19
3
4
7
1
31
49
13
7
17
3
15
27
2
3
12
1
◼ Sous-total D’accord (Tout à fait d’accord + Plutôt d’accord) / ◼ … dont Tout à fait d’accord

25
Les femmes ont conscience de l’impact différentiel des situations liées à la parentalité sur la progression de
carrière des femmes et des hommes ; les hommes sont beaucoup moins nombreux à percevoir cette
différence et s’estiment presqu’autant lésés par ces situations que les femmes.
Moyenne
# StOpE
Résultats
nationaux
Moyenne
Résultats
nationaux
Prendre un congé parental
Travailler à temps partiel
Avoir des enfants en bas âge
Avoir un congé maternité / paternité
Être mère / père
79
79
77
74
73
52
58
23
39
17
◼ Pour une femme (Question 1) / ◼ Pour un homme (Question 2)
83
86
79
74
72
53
68
23
34
12
57
63
57
53
49
53
63
37
45
28
49
64
46
42
35
50
68
37
40
23
% Oui
(Oui, beaucoup + Oui, un peu)
Question 1 : « Pour une femme, chacune de ces situations peut-elle selon vous représenter un frein à sa progression de carrière ? »
Question 2 : « Pour un homme, chacune de ces situations peut-elle selon vous représenter un frein à sa progression de carrière ? »
Base : Chacune des deux questions a été posée à l’ensemble des répondant·es

26
Les réactions aux actions de promotion de
l’égalité femmes-hommes

27
Question : « Concernant l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans le monde du travail en général, êtes-vous d’accord ou pas d’accord avec chacune des affirmations
suivantes ? »
Base : Ensemble
Moyenne
Résultats
nationaux
Moyenne
Résultats
nationaux
Les hommes se montrent plus perméables aux opinions négatives sur la promotion de l’égalité femmes-hommes.
Depuis le phénomène Me too, les relations
interprofessionnelles entre les femmes et les hommes
se sont dégradées
Nous sommes allés si loin dans la promotion de l'égalité
entre les femmes et les hommes que nous discriminons
les hommes
On en a déjà fait assez dans le monde du travail en
général en matière d'égalité femmes-hommes
On en demande trop aux hommes pour soutenir l'égalité
entre les femmes et les hommes
31
21
18
15
6
5
2
3
20
15
12
9
5
2
2
1
40
40
34
34
12
13
8
9
◼ Sous-total D’accord (Tout à fait d’accord + Plutôt d’accord) / ◼ … dont Tout à fait d’accord
27
37
22
21
9
11
5
6

28
Question : « Concernant l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans le monde du travail en général, êtes-vous d’accord ou pas d’accord avec chacune des affirmations
suivantes ? »
Base : Ensemble
% D’accord
Moyenne
Résultats
nationaux
Moyenne
Résultats
nationaux
Opinion / ressenti des femmes Opinion / ressenti des hommes
Toutefois, hommes et femmes affirment très majoritairement que l’implication masculine est essentielle
pour atteindre l’égalité.
L’implication des hommes est essentielle pour
atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes
Il y a des actions que je peux entreprendre pour aider à
promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes
J'ai peur de m'exprimer et de défendre l'égalité et les
droits des femmes, à cause de ce qui pourrait m'arriver
79
48
26
38
10
5
89
61
21
57
19
5
77
55
18
30
12
5
◼ Sous-total « D’accord » (Tout à fait d’accord + Plutôt d’accord) / ◼ … dont « Tout à fait d’accord »
86
67
8
50
23
2

29
Les manifestations du
sexisme au travail
Ressentis, expériences et témoignages
02

30
Un état des lieux du vécu des femmes
et du témoignage des hommes
au sujet des discriminations
ciblant les femmes
dans leur entreprise / organisation

31
Question femmes : « Pour chacune des situations suivantes, au sein de votre entreprise/ organisation, avez-vous le sentiment de l’avoir déjà vécue parce que vous êtes une femme ? »
Question hommes : « Pour chacune des situations suivantes, avez-vous le sentiment de l’avoir observée au sein de votre entreprise/ organisation pour une femme, parce que c’était une
femme ? »
Base : Ensemble
7 femmes sur 10 déclarent avoir déjà vécu au moins une situation discriminatoire ou sexiste au travail.
En miroir, plus de 4 hommes sur 10 déclarent en avoir observé.
Expérience personnelle des femmes Témoignage des hommes
Une augmentation de salaire inférieure à ce que vous
auriez / qu’elle aurait mérité (voire pas d’augmentation)
Des remarques et propos sexistes
Une absence de respect de votre / son autorité ou
de vos / ses décisions
Des remarques sur les contraintes liées à votre /
sa vie familiale
Un refus de promotion
Une remise en cause de vos / ses
compétences professionnelles
Des remarques sur vos / ses horaires
Au moins une réponse « Oui »
Nombre moyen de manifestations
42
34
29
28
24
22
22
67
2,0
% Oui
32
45
31
30
15
22
24
70
2,0
Moyenne
Résultats
nationaux
Moyenne
Résultats
nationaux
16
26
17
20
9
17
17
45
1,2
4
33
11
20
3
7
9
43
0,9

32
Question femmes : « Au sein de votre entreprise / organisation, avez-vous déjà eu le sentiment que, parce que vous étiez une femme, votre entourage professionnel (hiérarchie, collègues)
Répondez spontanément en pensant aux relations de travail telles que vous les vivez ou avez vécues. »
Question hommes : : « Au sein de votre entreprise / organisation, avez-vous déjà eu le sentiment que, parce qu’elle est une femme, son entourage professionnel (hiérarchie, collègues)
…Répondez spontanément en pensant aux relations de travail telles que vous les vivez ou avez vécues. »
Base : Ensemble
% Oui, c’est déjà arrivé
Moyenne
Question : XXX ?
42
33
33
31
60
Par ailleurs, la majorité des femmes affirment avoir déjà vécu des expériences de dévalorisation
de leurs compétences en raison de leur genre, dont seule une minorité d’hommes a été témoin.
Résultats
nationaux
31
30
21
25
51
25
25
23
21
41
12
8
9
8
19
Moyenne
Résultats
nationaux
… vous / la sous-estime en ne vous / ne lui donnant pas
de tâches correspondant à vos / ses compétences
… vous / lui fasse comprendre qu’en « faire plus »
permettrait que votre / son travail soit reconnu
… ne vous / lui laisse pas assez d’autonomie pour
réaliser votre /son travail
… vous / la charge de tâches perçues comme ingrates
ou dévalorisantes par votre / son équipe de travail
Au moins une réponse « Oui, c’est arrivé »

33
Question femmes : « Aujourd’hui, pensez-vous que vous êtes moins payée que vos collègues masculins … »
Question hommes : « Aujourd’hui, pensez-vous que vous êtes mieux payé que vos collègues féminines … »
Base : Ensemble*
◼ Oui, beaucoup moins
◼ Oui, un peu moins
◼ Non
◼ Je ne sais pas
◼ Oui, beaucoup mieux
◼ Oui, un peu mieux
◼ Non
◼ Je ne sais pas
La moitié des femmes pensent être moins bien payées que leurs collègues masculins qui, globalement,
n’ont pas le sentiment d’être mieux payés que leurs collègues féminines.
Sentiment des femmes d’être moins payées Sentiment des hommes d’être mieux payés
* Hors ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique
14
37
39
10
Résultats
nationaux
Moyenne
*
% MOINS
51
20
32
24
24
% MOINS
52
5
23
60
12
Résultats
nationaux
Moyenne
*
% MIEUX
28
1 11
63
25
% MIEUX
12

34
47 18
66 61
Question femmes : « Avez-vous le sentiment qu’en tant que femme, dans votre entreprise / organisation, vous devez en faire plus que les hommes au travail si vous voulez… »
Question hommes : « Et avez-vous le sentiment que dans votre entreprise / organisation, les femmes doivent en faire plus que les hommes au travail si elles veulent… »
Base : Ensemble*
Une part importante des salariées et agentes ont le sentiment de devoir en faire plus que les hommes pour être
valorisées ou obtenir ce qu’elles veulent au travail – un sentiment dont les hommes ont peu conscience.
Question : XXX ?
53
56
50
23
19
13
Expérience personnelle des femmes
… obtenir une augmentation / promotion
…être valorisées / mises en avant
… que l’on vous confie / qu’on leur confie des tâches
intéressantes
% Au moins une réponse « Oui »
Témoignage des hommes
◼ Sous-total Oui (oui, un peu plus + oui, beaucoup plus) / ◼ Oui, beaucoup plus
49
49
36
22
19
13
33
37
35
7
9
9
9
13
10
2
2
2
Moyenne
# StOpE*
Résultats
nationaux
Moyenne
# StOpE*
Résultats
nationaux
* Hors Ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique

35
Focus sur les « blagues », remarques
et comportements
sexistes « ordinaires »

36
% OUI :
67
67
66
6
4
4
30
24
24
31
39
38
30
28
29
3
5
5
% OUI :
72
74
77
7
9
11
37
33
36
28
32
30
24
20
18
4
6
5
Question : « Avez-vous déjà entendu des femmes faire l’objet de « blagues sur les femmes » dans votre entreprise / organisation ? »
Base : Ensemble
◼ Souvent
◼ De temps en temps
◼ Rarement
◼ Jamais
◼ Je ne sais pas
Résultats
nationaux
Moyenne
# StOpE
Rappels
2023
Témoignage des femmes
Les « blagues sur les femmes » restent présentes dans le quotidien au travail du point de vue des femmes et
des hommes.
Résultats
nationaux
Moyenne
# StOpE
Rappels
2023

37
Question femmes : « Avez-vous déjà entendu, alors que vous étiez en majorité des femmes, réunies dans un lieu de travail ou de convivialité, des formules du genre « Alors les filles ça
papote » ou « Ça piaille ! » ou encore « Alors les pipelettes ! » ? »
Question hommes : « Avez-vous déjà entendu, alors qu’il y avait une majorité de femmes réunies dans un lieu de travail ou de convivialité des formules du genre : « Alors les filles ça papote
» ou « Ça piaille ! » ou encore « Alors les pipelettes ! »? »
Base : Ensemble
XXX
% Oui
Résultats
nationaux
Moyenne
# StOpE
Toutefois, les formules sexistes visant les femmes sont plus souvent entendues par les femmes que les hommes…
% Oui
59 56
Résultats
nationaux
Moyenne
# StOpE
37 27

38
Question femmes : « Avez-vous déjà entendu dire dans votre entreprise / organisation, des propos comme… »
Question hommes : « Avez-vous déjà entendu dire au sujet d’une collègue, collaboratrice ou supérieure hiérarchique, des propos comme… »
Base : Ensemble
% Oui
Moyenne
# StOpE
Résultats
nationaux
Moyenne
# StOpE
Résultats
nationaux
47
47
57
… « Elle est de mauvaise humeur ; elle doit avoir ses
règles »
… « Ne fais pas ta blonde » / « Elle fait sa blonde »
35
47
55
34
33
44
18
27
33
… et il en va de même pour les remarques sexistes dénigrant les femmes.

39
XXX
Question femmes : « Dans votre environnement de travail, un homme s’est-il déjà adressé à vous en vous appelant par l’un de ces qualificatifs : ma petite, ma grande, ma chérie, ma
belle, ma poule, ma cocotte, ma jolie, ma mignonne, miss ou beauté… ?
Question hommes : « Avez-vous déjà entendu, dans votre environnement de travail, un homme s’adresser à une femme en l’appelant par l’un de ces qualificatifs :… ma petite, ma
grande, ma chérie, ma belle, ma poule, ma cocotte, ma jolie, ma mignonne, miss ou beauté… ?
Base : Ensemble
% Oui
Environ 4 femmes sur 10 ont déjà été appelées par un homme par un qualificatif sexiste(ma grande, miss…).
% Oui
Résultats
nationaux
Moyenne
42 39
Résultats
nationaux
Moyenne
34 23

40
Inappropriées
Désobligeantes
Bienveillantes
Flatteuses
Si une majorité de femmes et d’hommes perçoivent négativement ces expressions, beaucoup les pensent
bienveillantes et flatteuses.
59
44
41
22
57
33
43
20
53
38
51
41
53
31
49
26
% OUI
Résultats nationaux Moyenne
# StOpE
209 interviews 28 337 interviews
# StOpE
167 interviews 15 265 interviews
Question : « Selon vous, le plus souvent, ces expressions étaient-elles ? »
Base : A celles et ceux qui ont entendu des expressions du type « ma petite, ma grande, ma chérie, ma belle, ma poule, ma cocotte, ma jolie, ma mignonne, miss ou beauté » dans leur
environnement de travail (à leur égard pour les femmes / à l’égard de femmes pour les hommes).

41
Question femmes : « Dans votre travail, vous a-t-on déjà fait des … »
Question hommes : « Avez-vous déjà entendu des collègues faire … »
Base : Ensemble
Moyenne
Résultats
nationaux
Moyenne
Résultats
nationaux
… compliments sur votre tenue ou votre physique / la
tenue ou le physique d’une collègue qui vous ont mise
/ la mettaient mal à l’aise ?
… des remarques désobligeantes sur votre tenue ou
votre physique / la tenue ou le physique
d’une collègue ?
Deux réponses « Oui »
Dans ce contexte, près de 4 femmes sur 10 ont déjà souffert de remarques sur leur physique ou leur tenue,
qu’elles soient positives ou négatives.
40 34
39 37
35
22
30
23
26
32
18
29
19 13
18 17
% Oui

42
Le sexisme « ordinaire » lors des
réunions d’équipe :
une réalité qui affecte la perception
de la place des femmes dans le travail

43
Question femmes : « Est-il déjà arrivé lors d’une réunion, parce que vous étiez une femme…? »
Question hommes : « Est-il déjà arrivé lors d’une réunion, que, parce qu’elle était une femme, une collègue ou une collaboratrice… ? »
Base : Ensemble
Moyenne
Résultats
nationaux
Moyenne
Résultats
nationaux
… qu’on ne vous écoute pas / ne soit pas écoutée ou que
votre avis ne soit pas / ait émis un avis qui n’a pas été
apprécié à sa juste valeur
… qu’on vous explique / se voie expliquer quelque chose sur
un sujet sur lequel vous êtes / elle est plus experte que votre
/ son interlocuteur
… que votre opinion soit récupérée / émette une opinion qui
soit récupérée ou que l’on réexplique quelque chose que
vous veniez / qu'elle venait d’exposer
…qu’on vous coupe la parole ou que vous ne puissiez pas /
se fasse couper la parole ou ne puisse pas prendre la parole
…que vous soyez / soit sollicitée pour prendre des notes
…que vous soyez / soit sollicitée pour donner votre / son
opinion, en faisant appel au fait que vous étiez / qu'elle était
une femme et non à vos / ses compétences (…) *
…que vous soyez / soit sollicitée pour vous / s'occuper du
café, ou des collations
…que vous soyez / soit oubliée ou exclue d’une réunion
Nombre moyen de situation vécues / observées
40
40
39
38
30
29
24
22
67
2,6
*professionnelles : « Tiens, en tant que femme, dites-moi si d’après-vous… ? »
33
33
37
34
25
25
24
15
67
2,3
17
18
18
17
20
23
19
8
45
1,4
Les deux-tiers des femmes déclarent avoir déjà vécu au moins un comportement sexiste lors d’une réunion
de travail, des comportements invisibles pour la majorité des hommes.
10
10
9
13
11
17
10
2
36
0,8

44
Question : « Avez-vous déjà entendu un supérieur hiérarchique ou un collègue, s’adresser à une assemblée de personnes ou commencer une réunion en utilisant des formules comme
« Bonjour messieurs » ou « On y va les gars » alors que des femmes étaient présentes ? »
Base : Ensemble
XXX
Un tiers des femmes et un quart des hommes ont déjà entendu des formules sexistes «ordinaires »
invisibilisant les femmes.
2023
33 32 37
2023
29 24 29
% Oui

45
Les attentes genrées
vis-à-vis des managers :
des constructions qui peuvent avoir des
conséquences en cascade sur les équipes

46
Question : « Avez-vous entendu votre environnement professionnel remettre en cause les compétences des femmes, soit directement,
soit sous forme de plaisanterie, pour manager une équipe, diriger un service ou une entreprise /organisation ? »
Base : Ensemble
De nombreuses femmes ont déjà perçu une remise en cause de la capacité des femmes à manager / diriger
dans leur environnement professionnel ; une perception bien moins nette chez les hommes.
Témoignage des femmes Témoignage des hommes
Résultats
nationaux
Moyenne
40 50
Résultats
nationaux
Moyenne
29 22

47
3 salarié·es et agent·es sur 10, hommes comme femmes, affirment avoir déjà eu le sentiment que l’on
attendait d’eux des qualités et des comportements managériaux spécifiques à leur genre.
Résultats
nationaux
Moyenne Rappels
2023
133
interviews
12 369
interviews
10 051
interviews
37 31 48
Résultats
nationaux
Moyenne Rappels
2023
205
interviews
16 666
interviews
11 993
interviews
42 30 22
% Oui
Question femmes : « Avez-vous déjà eu le sentiment que, parce que vous étiez une femme, on attendait de vous des qualités et des comportements managériaux spécifiques ? »
Base : Aux responsables hiérarchiques d’une ou plusieurs équipes de personnes
Question hommes : « Avez-vous déjà eu le sentiment que, parce que vous étiez un homme, on attendait de vous des qualités et des comportements managériaux spécifiques ? »
Base : Aux responsables hiérarchiques d’une ou plusieurs équipes de personnes
Résultats femmes Résultats hommes
% Oui

48
Les attentes genrées
vis-à-vis des hommes :
des comportements qui renforcent les
inégalités femmes-hommes

49
Les hommes rencontrent des injonctions stéréotypées : nombreux déclarent avoir entendu des formules
inappropriées les concernant ou concernant des collègues.
Question hommes : « Avez-vous déjà entendu, à votre intention ou à l’intention d’un de vos collègues, collaborateurs ou supérieur hiérarchique, des formules du genre… ? »
Base : Ensemble des hommes
% Oui
Question : XXX ?
Expérience / Témoignage des hommes
35
25
24
22
7
50
Moyenne
Résultats nationaux
« Il est trop gentil, pour faire ce métier,
il faut « en avoir » »
« Avec la nouvelle génération, on ne tire plus rien
des garçons »
« J'ai besoin de vrais hommes, qui ont de l'estomac, du
cœur au ventre »
« Il n'assure pas, c'est une femmelette »
« C'est un père, on ne peut pas miser sur lui »
29
12
12
13
3
37

50
Le sentiment qu’il existe des attentes genrées à l’égard des hommes est en progression : 52% d’entre eux
déclarent le ressentir.
Question hommes : « Avez-vous le sentiment que, parce que vous êtes un homme, il existe à votre égard au travail des attentes du genre… »
Expérience personnelle des hommes
Résultats
nationaux
Moyenne Rappels
2023
% Oui
… donner tout son temps au travail pour être reconnu
comme investi et performant et être 100% disponible
… être toujours fort et ne pas montrer de doute
… être le pourvoyeur de revenus dans la famille
… être toujours le gagnant, être dans la compétition
… ne jamais manifester d’émotions
… ne pas réclamer du temps pour être père
41
39
37
35
30
22
64
34
29
21
24
25
18
52
32
28
17
23
22
19
48

51
Et les stéréotypes et injonctions autour de la paternité restent très présents.
Question hommes : « Avez-vous entendu dire dans votre environnement professionnel…? »
Résultats
nationaux
Moyenne Rappels
2023
% Oui
… que les enfants ont davantage besoin de la présence
de leur mère que de leur père
… que le temps partiel n’était pas approprié
pour un homme
… que ce n'était pas utile pour un homme de prendre
son congé de paternité
38
25
23
48
25
18
15
36
17
17
Non posé

52
Les conséquences du sexisme
sur les salariées et agentes
au sein de l’entreprise / organisation

53
Question femmes : « Face à des comportements sexistes dans votre entreprise / organisation qu’avez-vous ressenti ? »
Base : Ensemble des femmes
Plusieurs réponses possibles - Total supérieur à 100%
J'ai ressenti de la colère
J'ai ressenti un sentiment d'injustice
Je n'ai pas su réagir, pas su quoi dire
Cela m'a agacé sur le moment mais ne m'a pas affectée
Je me suis sentie mal à l'aise et humiliée
Je me suis sentie mal à l'aise et exclue
Cela m'a fait rire car je n'ai pas trouvé cela grave
Cela ne m’a rien fait
Je n’ai jamais constaté de comportements sexistes
Colère et injustice sont les deux sentiments ressentis en priorité par les femmes face à des comportements
sexistes.
Résultats
nationaux
Moyenne Rappels
2023
25
22
22
21
19
17
8
6
29
26
26
25
25
18
11
6
2
22
29
32
28
30
20
15
9
4
21

54
Question femmes : « Pour ne pas avoir à affronter de propos ou comportements sexistes, vous est-il déjà arrivé de... »
Et plus de la moitié des femmes déclarent qu’il leur est déjà arrivé de mettre en place au moins une stratégie
d’évitement pour ne pas affronter de propos ou de comportements sexistes.
… ne pas porter certaines tenues vestimentaires
… d’éviter de vous retrouver seules avec certaines personnes
… ne pas prendre la parole en public
… ne pas vous rendre à certains « déjeuners », « pots »*
… surinvestir votre travail
… ne pas postuler à certains postes
… moins vous investir dans votre travail
… ne pas demander de temps partiel
… ne pas demander de formation
Rien de tout cela
Je ne sais pas
Au moins une stratégie d’évitement
Nombre moyen de stratégies d’évitement
Résultats
nationaux
Moyenne Rappels
2023
31
25
18
14
11
9
7
6
3
43
4
53
1,2
*.. afterworks
35
27
14
11
16
9
4
7
1
38
5
57
1,2
34
25
16
13
23
11
4
8
3
41
2
57
1,4

55
La prégnance du sexisme et son évolution
au sein de l’entreprise / l’organisation

56
Question : « Diriez-vous qu’aujourd’hui dans votre entreprise / organisation, le sexisme est un problème … ? »
Base : Ensemble
◼ Inquiétant et répandu
◼ Inquiétant, mais pas très répandu
◼ Ce n’est pas un problème
◼ Je ne sais pas
Malgré tout, une minorité d’hommes et de femmes affirment que le sexisme est un problème inquiétant,
le plus souvent pas très répandu.
11
31
47
11
Résultats
nationaux
Moyenne
*
%
INQUIÉTANT
42
9
34
32
25
%
INQUIÉTANT
43
5
31
54
10
Résultats
nationaux
Moyenne
*
%
INQUIÉTANT
36
4
29
46
21
%
INQUIÉTANT
33

57
Question : « Diriez-vous que ces 3 dernières années, les propos et comportements sexistes au sein de votre entreprise / organisation sont … ? »
Base : Ensemble
23
37
41
36
21
21
5
2
3
15
7
8
21
33
27
34
43
51
33
14
10
3
1
1
17
14
16
13
28
22
Et pour beaucoup, le sexisme est en plutôt en baisse dans leur organisation : un sentiment qui domine chez
les membres du collectif #StOpE.
Résultats
nationaux
Moyenne
Rappels
2023
Résultats
nationaux
Moyenne
Rappels
2023
◼ Plutôt en baisse
◼ Pareil, il n’y a pas de changement
◼ Plutôt en hausse
◼ Les propos et comportements sexistes n’existent pas dans mon entreprise / organisation
◼ Je ne sais pas

58
Question : « Vous personnellement, au cours des trois dernières années, avez-vous été témoin de situation(s) de sexisme au sein de votre entreprise / organisation »
Base : Ensemble
% Oui
Néanmoins, les salarié.e.s et agent.e.s des organisations du collectif #StOpE témoignent de nombreuses
situations de sexisme ces trois dernières années : reflet d’une prise de conscience, ou prégnance du sexisme ?
Résultats
nationaux
Moyenne
32 40
Résultats
nationaux
Moyenne
21 22

59
Question femmes : « Vous personnellement, au cours des trois dernières années, avez-vous fait l’objet de situation(s) de sexisme au sein de votre entreprise / organisation ? »
% Oui
Résultats
nationaux
Moyenne
25 29
Près de 3 femmes sur 10 déclarent en avoir fait elles-mêmes l’expérience au cours des 3 dernières années
dans les organisations du collectif #StOpE, contre un quart des salariées dans leur ensemble.

60
La perception du rôle joué par son
entreprise / organisation pour
lutter contre le sexisme 03

61
La perception des actions mises en place
par son entreprise / organisation
pour lutter contre le sexisme

62
% OUI :
58
77
77
16
29
30
42
48
47
22
10
11
7
3
3
13
10
9
Question : « A propos de votre entreprise / organisation , diriez-vous, qu’elle est activement engagée contre le sexisme ? »
Base : Ensemble
◼ Oui, tout à fait
◼ Oui, plutôt
◼ Non plutôt pas
◼ Non pas du tout
◼ Je ne sais pas
Perception des hommes
Perception des femmes
% OUI :
72
86
87
27
49
51
45
37
36
13
4
4
4
2
2
11
8
7
La majorité des répondant·es ont le sentiment que leur entreprise / organisation est activement engagée
contre le sexisme ; une proportion bien plus importante dans les organisations du collectif StOpE.
Résultats
nationaux
Moyenne
Rappels
2023
Résultats
nationaux
Moyenne
Rappels
2023

63
12
20
21
46
46
42
23
15
17
10
5
6
9
14
14
% OUI :
58
66
63
Question femmes : « Avez-vous le sentiment d’être suffisamment protégée contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes au travail par les dispositifs existants au sein de entreprise
/ organisation ? »
◼ Oui, tout à fait
◼ Oui, plutôt
◼ Non plutôt pas
◼ Non pas du tout
◼ Je ne sais pas
Ressenti des femmes
Résultats nationaux
Moyenne
Rappels 2023
Le sentiment d’être protégée par les dispositifs mis en place dans les organisations progresse parmi les femmes.

64
Question : « Au sein de votre entreprise / organisation, avez-vous personnellement participé à des séances de formation ou de sensibilisation sur le sexisme au travail ? »
Base : Ensemble
Néanmoins, la participation à des séances de formation ou de sensibilisation sur le sexisme baisse depuis 2023.
◼ Oui
◼ Non
◼ Je ne sais pas / je ne me souviens pas
Participation des hommes
Participation des femmes
20
41
45
77
49
46
3
10
9
31
48
51
66
43
40
3
9
9
Résultats
nationaux
Moyenne
Rappels
2023
Résultats
nationaux
Moyenne
Rappels
2023

65
… dans le règlement intérieur
… lors de séances de sensibilisation, de formation
… par des affiches
… dans l’intranet
… à l’occasion d’un sondage interne
… dans un guide d’information, une fiche d’information
… dans une note de service
… dans le journal interne
Autre
Je ne sais pas
Question : « Le sujet du sexisme a-t-il déjà été abordé dans votre entreprise / organisation … ? »
Base : Ensemble
Le sujet du sexisme est abordé via des canaux variés, particulièrement nombreux au sein des organisations
du collectif StOpE.
Moyenne
33
24
17
17
14
13
12
8
5
31
Résultats
nationaux
Moyenne
Résultats
nationaux
32
50
38
44
33
22
12
14
4
14
47
60
52
59
43
38
21
26
3
10
45
33
26
25
13
24
18
11
3
24

66
Question : « La loi du 5 septembre 2018 a renforcé le cadre juridique contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes au travail. Pour chacune des dispositions suivantes prévues par le
code du travail, savez-vous si cela a été mis en place dans votre entreprise / organisation ? »
Base : Ensemble*
La connaissance des outils à disposition progresse, à la fois chez les femmes et les hommes.
Résultats
nationaux
Moyenne
*
Rappels
2023
Résultats
nationaux
Moyenne
*
Rappels
2023
Le rappel dans le règlement intérieur de l’interdiction
de tout agissement sexiste
et harcèlement sexuel au travail
52 56 49 60 66 62
14 1 2 17 2 2
24 43 36 23 32 36
Un référent Harcèlement sexuel et Agissements
sexistes désigné dans l’entreprise / l’organisation
34 42 34 44 51 45
25 4 4 26 3 4
41 54 62 30 46 51
Un référent Harcèlement sexuel et Agissements
sexistes désigné parmi les représentants
du personnel
33 38 28 44 46 37
24 3 4 25 3 5
43 59 68 31 51 58
Au moins une réponse « Oui » 60 67 59 67 75 70
◼ Oui, cela a été mis en place
◼ Non cela n’a pas été mis en place
◼ Je n’en ai pas entendu parler / Je ne sais pas
* Hors ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique

67
Question : « D’après ce que vous pouvez voir, par rapport à il y a 2-3 ans, les situations de sexisme dans votre entreprise / organisation font-elles plus qu’avant, ni plus ni moins qu’avant ou moins
qu’avant l’objet de sanctions internes ? »
Base : Ensemble
◼ Plus qu’avant
◼ Ni plus, ni moins qu’avant
◼ Moins qu’avant
◼ Je ne sais pas
Perception des hommes
Perception des femmes
Cependant, le sentiment que les situations de sexisme sont plus sanctionnées qu’avant est loin d’être majoritaire.
13
49
10
28
Résultats
nationaux
Moyenne
16
26
12
46
14
54
14
18
Résultats
nationaux
Moyenne
19
28
12
41

68
L’opinion des salarié·es et agent·es sur les
priorités pour lutter contre le sexisme au
sein de leur entreprise / organisation

69
Question : « Parmi les propositions suivantes, quelles seraient selon vous, les actions prioritaires à mettre en œuvre pour lutter contre le sexisme dans votre entreprise / organisation ? »
Base : Ensemble
Jusqu’à trois réponses possibles - Total supérieur à 100%
Résultats
nationaux
Moyenne
**
**
Sanctionner systématiquementles auteurs de propos
et comportements sexistes
43 40 37 32
Avoir un message fort de la part de la direction de l’entreprise / l’organisation
prônant la tolérance zéro en matière de sexisme
36 35 28 26
Former les managers aux stéréotypes et aux manifestations de sexisme 26 34 27 32
Former les salariés / les agents aux stéréotypes
et aux manifestations de sexisme
24 33 25 34
Mettre en place une cellule d’écoute dédiée au harcèlement sexuel
et agissements sexistes
22 22 21 23
Intégrer la lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes
à la politique de santé-sécurité*
21 19 23 19
Réaliser des enquêtes régulières sur le sexisme en interne 21 13 18 13
Avoir une communication d’entreprise / d’organisation (interne, externe)
non sexiste
14 7 16 9
Féminiser les titres, fonctions et métiers de l’entreprise / l’organisation
pour que les femmes ne soient plus invisibles
8 15 10 7
Mesurer et suivre la réalité du sexisme avec des données chiffrées(nombre et
type de cas de sexisme, délais de résolution des cas, …)
8 16 11 21
Autre 1 3 1 3
Rien de tout cela, le sexisme ce n’est ni fréquent, ni grave 2 1 3 1
Rien de tout cela, ce sont les relations normales entre les femmes et les
hommes et cela risque d’entraver le jeu de séduction entre les sexes
2 1 4 1
Je ne sais pas 8 8 8 13
Or, la sanction reste le moyen prioritaire à mettre en place selon les salarié.e.s et agent.e.s.
*de l’entreprise/ l’organisation, au titre de la prévention des risques
** Hors ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique

70
Question : « Êtes-vous favorable ou défavorable à la mise en place de quotas sur des postes à responsabilités au sein de votre entreprise / organisation pour favoriser l’égalité entre les femmes
et les hommes ? »
Base : Ensemble
◼ Tout à fait favorable
◼ Plutôt favorable
◼ Plutôt pas favorable
◼ Pas du tout favorable
◼ Je ne sais pas
Opinion des hommes
Opinion des femmes
Enfin, si la majorité des femmes sont favorables à la mise en place de quotas pour les postes à responsabilité au
sein de leur organisation, une majorité d’hommes s’y opposent, notamment au sein du réseau StOpE.
20
34
17
11
18
Résultats
nationaux
Moyenne
%
FAVORABLE
54
24
32
22
10
12
%
FAVORABLE
56
15
30
20
25
10
Résultats
nationaux
Moyenne
%
FAVORABLE
45
9
20
26
33
12
%
FAVORABLE
29

71
ANNEXES

72
CODES PROFESSIONNELS, CERTIFICATION QUALITÉ CONSERVATION ET PROTECTION DES DONNÉES
Ipsos est membre des organismes professionnels français et européens des études de
marché et d’opinion suivants :
• SYNTEC (syndicat professionnel des sociétés d’études de marché en France ;
www.Syntec-etudes.Com)
• ESOMAR (European Society for Opinion and Market Research, www·e·somar.Org)
Ipsos France est certifiée ISO 20252 :
Market Research - version 2019
par AFNOR CERTIFICATION
Ce document est élaboré dans le respect de ces codes et normes
internationales.
Ipsos France s’engage à appliquer le code ICC/Esomar des études de marché et d’opinion. Ce code définit les règles déontologiques des professionnels des
études de marché et établit les mesures de protection dont bénéficient les personnes interrogées.
Ipsos s’engage à respecter les lois applicables. Ipsos a désigné un Data Protection Officer et a mis place un plan de conformité au Règlement Général sur
la Protection des Données (Règlement (UE) 2016/679). Pour plus d’informations sur notre politique en matière de protection des données personnelles :
https://www.ipsos.com/fr-fr/confidentialite-et-protection-des-donnees-personnelles
A ce titre, la durée de conservation des données personnelles des personnes interviewées dans le cadre d’une étude est, à moins d’un engagement contractuel
spécifique :
de 12 mois suivant la date de fin d’une étude Ad Hoc .
de 36 mois suivant la date de fin de chaque vague d’une étude récurrente.
Nos engagements

73
• Intervalle de confiance : 95%
• Taille de l’échantillon : 500 + 500
Les proportions observées sont comprises entre :
Fiabilité des résultats (résultats nationaux)
L’intervalle de confiance (aussi appelé marge d’erreur) est l’intervalle dans lequel se trouve la valeur recherchée avec une probabilité fixée (le niveau de confiance). L’amplitude
de cet intervalle dépend du niveau de confiance, de la valeur observée et de la taille de l’échantillon. Le calcul n’est justifié que pour les sondages aléatoires. Il ne peut pas être
déterminé dans le cas de sondages par quotas mais on considère qu’il est proche de celui des sondages aléatoires.
Comme précisé en introduction, seul le sondage national (« Résultats nationaux » dans le rapport est représentatif et peut faire l’objet d’une extrapolation). Les marges
d’erreurs présentées ci-dessous d’appliquent donc au sondage national uniquement.
1% 2% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50% 55% 60% 65% 70% 75% 80% 85% 90% 95% 98% 99%
Borne Supérieure (%) 1,9%3,2%6,9% 12,6 18,1 23,5 28,8 34,0 39,2 44,3 49,4 54,4 59,4 64,3 69,2 74,0 78,8 83,5 88,1 92,6 96,9 99,2 99,9
Proportion observée (%) 1% 2% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50% 55% 60% 65% 70% 75% 80% 85% 90% 95% 98% 99%
Borne Inférieure (%) 0,1%0,8%3,1%7,4% 11,9 16,5 21,2 26,0 30,8 35,7 40,6 45,6 50,6 55,7 60,8 66,0 71,2 76,5 81,9 87,4 93,1 96,8 98,1
Borne Supérieure (%)
Proportion observée (%)
Borne Inférieure (%)
500 interviews
1% 2% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50% 55% 60% 65% 70% 75% 80% 85% 90% 95% 98% 99%
Borne Supérieure (%) 1,9% 3,2%6,9% 12,6 18,1 23,5 28,8 34,0 39,2 44,3 49,4 54,4 59,4 64,3 69,2 74,0 78,8 83,5 88,1 92,6 96,9 99,2 99,9
Proportion observée (%) 1% 2% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50% 55% 60% 65% 70% 75% 80% 85% 90% 95% 98% 99%
Borne Inférieure (%) 0,1%0,8%3,1% 7,4% 11,9 16,5 21,2 26,0 30,8 35,7 40,6 45,6 50,6 55,7 60,8 66,0 71,2 76,5 81,9 87,4 93,1 96,8 98,1
Borne Supérieure (%)
Proportion observée (%)
Borne Inférieure (%)
500 interviews

74
EN AMONT DU RECUEIL
• Echantillon : structure et représentativité pensés selon l’objectif et les moyens
techniques à disposition pour l’étude
• Questionnaire : le questionnaire est rédigé en suivant un process de rédaction
comprenant 12 standards obligatoires. Il est relu et validé par un niveau senior
puis envoyé au client pour validation finale. La programmation (ou script du
questionnaire) est testée par au moins 2 personnes puis validée.
LORS DU RECUEIL
• Echantillonnage : Ipsos impose des règles d’exploitation très strictes de ses
bases de tirages afin de maximiser le caractère aléatoire de la sélection de
l’échantillon: tirage aléatoire, taux de sollicitation, taux de participation, abandon
en cours, hors cible…
• Suivi du terrain : La collecte est suivie et contrôlée (pénétration, durée
d’interview, cohérence des réponses, suivi du comportement du répondant, taux
de participation, nombre de relances,…).
• Suivi du terrain : La collecte est suivie et contrôlée (pénétration, durée
d’interview, cohérence des réponses, suivi du comportement du répondant,
taux de participation, nombre de relances,…).
EN AVAL DU RECUEIL
• Les résultats sont analysés en respectant les méthodes d’analyses statistiques
(intervalle de confiance versus taille d’échantillon, tests de significativité). Les
premiers résultats sont systématiquement contrôlés versus les résultats bruts
issus de la collecte. La cohérence des résultats est aussi contrôlée (notamment
les résultats observés versus les sources de comparaison en notre possession).
• Dans le cas d’une pondération de l’échantillon (méthode de calage sur marges),
celle-ci est contrôlée par les équipes de traitement (DP) puis validée par les
équipes études.
FIABILITÉ DES RÉSULTATS :
Études auto-administrées online (résultats nationaux)
La fiabilité globale d’une enquête est le résultat du contrôle de toutes les composantes d’erreurs : c’est pourquoi Ipsos
impose des contrôles et des procédures strictes à toutes les phases de l’étude.

75
• Population cible : salarié·e·s
d’entreprises de 250 salarié·e·s et plus
(hors secteur public) dont 500 femmes
et 500 hommes.
• Tirage de l’échantillon : tirage
raisonné permettant de sur
représenter les cibles présentant
systématiquement des taux de
participation inférieurs à la moyenne
• Critères et sources de
représentativité : pour les hommes
d’une part et les femmes d’autre part :
âge, région, catégorie
socioprofessionnelle, catégorie
d’agglomération
• Dates de terrain : du 14 au 28 janvier 2025
• Taille de l’échantillon final : 1000 individus
dont 500 femmes et 500 hommes
Mode de recueil : On line sur panel IIS
• Type d’incentive : Programme de
fidélisation avec système de récompense
par cumul de points pour les panélistes
• Méthodes de contrôle de la qualité des
réponses: surveillance des comportements
de réponse des panélistes (Repérage des
réponses trop rapides ou négligées
(cochées en ligne droite ou zig zag par
exemple))
• Contrôle de l’IP et cohérence des données
démographiques.
• Les données seront conservées 2 ans
• Echantillon pondéré
• Méthode de pondération utilisée :
méthode de calage sur marges
• Critères de pondération : pour les
hommes d’une part et les femmes
d’autre part : âge, région, catégorie
socioprofessionnelle, catégorie
d’agglomération
Étude CAWI sur panel IIS
Fiche technique complète (résultats nationaux)
ÉCHANTILLON COLLECTE DE DONNÉES TRAITEMENTS DES DONNÉES
Compléments d’informations
méthodologiques disponibles sur demande

76
Fiche technique (consultation StOpE)
• Population cible : Salarié·e·s et agent·e·s
• Tirage de l’échantillon : les e-mails
d’invitation ont été diffusés par les
signataires au plus grand nombre de
salarié·e·s et agent·e·s possible (le plus
souvent l’exhaustivité) excepté pour Air
France (tirage au sort de 5 000 contacts)
• Sélection de l’interviewé : toutes les
réponses complétées en intégralité ont
été comptabilisées
• Critères et sources de représentativité :
Aucune
Les résultats de la consultation ne doivent
pas être considérés comme représentatifs
et ne peuvent pas être extrapolés.
• Dates de terrain : 15 janvier au 28 mars
• Taille de l’échantillon final : 131 908 individus
• Mode de recueil : Recueil On line
• Méthodes de contrôle de la qualité des
réponses:
‒ Règles de gestion en cours d’interview :
‒ Règles de programmation : obligation de réponse,
contrôle du nombre de réponses attendues (multiples,
exclusives), tests de cohérence numériques
‒ Information et messages interactifs à destination de
l’interviewé : contrôle et correction des
comportements de réponse non conformes
‒ Suivi du taux de participation
Les données seront conservées 2 ans par Ipsos, l’accès à ces
données est strictement réservé aux personnes habilitées
d’Ipsos travaillant sur l’étude.
• Echantillon pondéré
• Méthode de pondération utilisée :
méthode de calage sur marges
• Critères de pondération :
entreprise / organisation
participante croisée par le sexe
Etude CAWI sur fichier(s) client
ÉCHANTILLON COLLECTE DE DONNÉES TRAITEMENTS DES DONNÉES
Compléments d’informations
méthodologiques disponibles sur demande

77
• Design et méthodologie
• Préparation du fichier
• Coordination et validation des traductions
• Elaboration du questionnaire / Scripting et validation
• Emailing et collecte des données
• Coordination de la codification et validation du
plan de codes
• Traitement des données
• Validation des analyses statistiques
• Conception de la présentation des résultats
• Mise en forme des résultats
• Présentation orale
• Analyses et synthèse
• Traduction
• Partie des analyses et synthèses
Organisation
Fiche technique
LES ACTIVITÉS CONDUITES OU COORDONNÉES PAR
LES ÉQUIPES IPSOS EN FRANCE
LES ACTIVITÉS CONFIÉES À NOS
PARTENAIRES RÉFÉRENCÉS

© Ipsos pour [ENT] – Résultats du baromètre # StOpE 2025 sur le sexisme "ordinaire" au travail
78
À PROPOS D’IPSOS
Ipsos est l’un des leaders mondiaux des études de marché et des
sondages d’opinion, présent dans 90 marchés et comptant près
de 20 000 collaborateurs.
Nos chercheurs, analystes et scientifiques sont passionnément
curieux et ont développé des capacités multi-spécialistes qui
permettent de fournir des informations et des analyses poussées
sur les actions, les opinions et les motivations des citoyens, des
consommateurs, des patients, des clients et des employés.
Nos 75 solutions s’appuient sur des données primaires provenant
de nos enquêtes, de notre suivi des réseaux sociaux et de
techniques qualitatives ou observationnelles.
Notre signature « Game Changers » résume bien notre ambition
d’aider nos 5 000 clients à évoluer avec confiance dans un monde
en rapide évolution.
Créé en France en 1975, Ipsos est coté à l’Euronext Paris depuis le
1er juillet 1999. L’entreprise fait partie des indices SBF 120, Mid-
60, STOXX Europe 600 et est éligible au service de règlement
différé (SRD).
ISIN code FR0000073298, Reuters ISOS.PA, Bloomberg IPS:FP
www.ipsos.com
35 rue du Val de Marne
75 628 Paris, Cedex 13 France
Tel. +33 1 41 98 90 00
GAME CHANGERS
Dans un monde qui évolue rapidement, s’appuyer sur des
données fiables pour prendre les bonnes décisions n’a jamais été
aussi important.
Chez Ipsos, nous sommes convaincus que nos clients cherchent
plus qu’un simple fournisseur de données. Ils ont besoin d’un
véritable partenaire qui leur procure des informations précises et
pertinentes, et les transforme en connaissances pour leur
permettre de passer à l’action.
Voilà pourquoi nos experts, curieux et passionnés, délivrent les
mesures les plus exactes pour en extraire l’information qui
permettra d’avoir une vraie compréhension de la Société, des
Marchés et des Individus.
Nous mêlons notre savoir-faire au meilleur des sciences et de la
technologie, et appliquons nos quatre principes de sécurité,
simplicité, rapidité et de substance à tout ce que nous
produisons.
Pour permettre à nos clients d’agir avec plus de rapidité,
d’ingéniosité et d’audace.
La clef du succès se résume par une vérité simple :
You act better when you are sure.

MERCI
Federico Vacas, federico.vacas@ipsos.com
Alice Tétaz, alice.tetaz@ipsos.com
Salomé Quétier-Parent, salome.quetierparent@ipsos.com
Diane Lamotte, diane.lamotte@ipsos.com

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