Et si nous devenions meilleurs…

Et si nous devenions meilleurs…

Disons-le clairement ! On se serait bien passé de cette crise sanitaire mondiale.

Seulement voilà ! Elle est là et elle a bouleversé, pour quelques semaines, nos vies professionnelles et privées. Pas question de négociations, de débats, ni de tergiversations : tout le monde a été mis à la même enseigne du confinement !

Dans un article récent, l’excellent Yann Arthus-Bertrand disait : "La crise du coronavirus révèle bien des contradictions et des paradoxes d’un monde en crise depuis des décennies. Elle interroge sur la manière dont nous réagissons aux événements ? Elle donne l’impression qu’on agit mieux face à un événement exceptionnel imminent que face à des problèmes de fond à résoudre".

Mon métier étant d’aider les entreprises à se transformer, je passe beaucoup de temps à vanter auprès des dirigeants, les bienfaits d’une remise en question régulière de leur modèle économique, de l’organisation, des méthodes de travail, du développement durable et des propositions de valeur, dans un monde en perpétuel changement.

Et voilà que cette satanée pandémie nous impose un changement brutal et fondamental en quelques jours, parfois quelques heures. Il a fallu réorganiser notre société autour du télétravail et assurer les services fondamentaux avec de nouvelles règles. Cet examen surprise nous a fait prendre conscience de la capacité de l’être humain à s’adapter à tout.

Et après ? Les débats se jouent désormais autour de la question : que sera le monde d’après ?

Va-t-on reprendre nos bonnes vieilles habitudes de travail dans des organisations obsolètes. Va-t-on retrouver nos engorgements de trafic, nos escapades low cost à 30 €, nos achats compulsifs chez les géants du eCommerce ?

Ou allons-nous au contraire nous réinventer dans de nouveaux modèles d’affaires plus soucieux de durabilité et d’écologie ?

Je me félicite de constater que plusieurs chefs d’entreprise avec qui j’échange régulièrement ont des intentions fermes d’opérer des changements. Gandhi disait « la différence entre le possible et l’impossible se trouve dans la détermination ». J’ai hâte de pouvoir démontrer, exemples à l’appui, à quel point il dit vrai. Je m’y attèle dès aujourd’hui.

Hervé Escriou

Transfert technologique Agriculture&Agroalimentaire, Agronome, Fondateur Betadigitis

5 ans

Bonjour Bernard, Bravo Bernard Sulliger pour ces réflexions et l'engagement. Des questions comme nourrir l'humanité, vont revenir assez fortement sur le devant de nos préoccupations, du fait de la désorganisation des flux de transport et de la mise sous tension économique très forte de l'agriculture, en lien avec les changements de consommation alimentaire dus aux bouleversements de la vie sociale. Quelques continents vont être dans des situations désastreuses : en cause les flux d'importation/exportation, les fermetures des frontières, la distanciation sociale,... Les entreprises cachées derrière les services vitaux mis en avant actuellement : santé, agriculture, commerce de l'alimentation, transports vont devoir se pencher sur leurs rôles pour soutenir, protéger, sécuriser et valoriser ces activités,.. #climatchange #agriculture #agtech #shayofae

Pascal JANIN

Country Manager Switzerland / Senior VP Consulting Services

5 ans

Merci Bernard pour ton post qui nous éclaire sur la nécessité de changer les choses. Comme l'évoque assez régulièrement Marc Halévy dans ses conférences, nous sommes en plein changement de paradigme ! Cette crise ne fait que finalement accélérer ce processus de transformation de notre Société. Alors, serons-nous meilleurs ... nous le verrons bien. Ce qui est certain c'est que nous pouvons (devons) en être les acteurs.

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