Messaggio della Consigliera per le Missioni - FRA
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Le document exprime l'appel du pape François à raviver l'engagement missionnaire des chrétiens, soulignant que chaque baptisé doit être un témoin de l'évangile. Il mentionne le synode panamazonique, qui vise à mettre en lumière les voix des peuples autochtones et à promouvoir une collaboration avec eux pour défendre la vie et l'écologie. Sœur Maria Troncatti est présentée comme un précieux témoin de foi et d'engagement en Amazonie, inspirant la communauté à poursuivre cette mission.
![appartenant aux différentes communautés de Rome – offrent leur disponibilité en tant que
volontaires, pour garder la Tente de 12h00 à 16h00.
Comme vous pouvez le constater, mes très chères sœurs, où que nous soyons, nous pouvons
trouver suffisamment d’espace pour vivre pleinement notre vocation, en nous mettant au service de
la vie et en collaborant à la défense de la Maison Commune.
Je voudrais maintenant vous dédier un mot sur la Bienheureuse Sœur Maria Troncatti,
dont nous avons fêté le 50e
anniversaire de la mort en août, et qui est figurée parmi les Témoins
de l’Amazonie dans ce Synode des Évêques.
Sœur Maria Troncatti a été un témoin oculaire de la façon dont l’Amazonie est une terre
aride et de solitude (L. 17 et 16), de distances incommensurables (L. 28), de la pauvreté de toutes
les espèces, de peuples privés de la présence d’un prêtre, de « journées très fatigantes, à travers les
dangers de toute sorte et des difficultés indicibles » (L. 9 e 12).
Sœur Maria a également témoigné du protagonisme des femmes et de leur rôle, lorsqu’il
s’agit de défendre la foi : « Ici vit une jeune femme qui a soutenu la religion parmi les chrétiens
blancs de cette population pendant environ 28 ans, sans qu’aucun prêtre s’est fait présent durant
tout ce temps. C’est une véritable héroïne, et elle le lui doit s’il y a encore de la foi et de la piété
parmi les résidents civilisés » (L. 12).
Chères sœurs, Sœur Maria Troncatti est pour nous un témoin influent en cette période du
Synode Panamazonique et du Mois Missionnaire Extraordinaire.
Dans les lettres 15 et 31, elle nous laisse le cœur de son être « missionnaire » : « Avec autant
de joie nous donnerions aussi nos vies pour pouvoir sauver des âmes ». « Ma préoccupation, mon
souci est de gagner des âmes à Dieu [...] Quel terrible récit nous devrions rendre à Dieu si nous ne
faisons pas tout pour aimer et faire aimer Jésus ». Ces pauvres petits indigènes disent : « Comment
devrions-nous connaître Jésus, si jamais personne nous a dit qu’il y avait un Dieu ? »
Que le Synode Panamazonique soit l’expression du parcours d’une véritable Église synodale
et puisse porter des fruits à tous ceux qui vivent sur ce territoire, composé de 9 pays, dont 6 sont
pour nous « une terre sacrée », où le charisme de Don Bosco et de Mère Mazzarello a ancré ses
racines et continue à protéger, promouvoir et sauver des vies et la Maison Commune.
En ce 14 octobre, nous prions ensemble avec une grande confiance pour la communauté
« B. Maria Troncatti », de Rome, fondée le 24 août 2014 et appartenant à la Province Romaine
« Saint Jean Bosco » - IRO. Une salutation affectueuse aux sœurs qui, sous le regard de sœur Maria
Troncatti, travaillent pour le bien de nombreux jeunes, dans la pastorale universitaire et dans la
catéchèse paroissiale.
Une salutation fraternelle et toujours unies dans la prière, de manière particulière, en ce
Mois Missionnaire Extraordinaire. Avec affection,
Conseillère pour les Missions](https://image.slidesharecdn.com/14ottobre2019fra-191013154530/85/Messaggio-della-Consigliera-per-le-Missioni-FRA-2-320.jpg)
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- 1. Très chères sœurs, je vous souhaite une bonne continuation de ce Mois Missionnaire Extraordinaire, voulu par le Pape François avec la ferme intention de « réveiller dans la communauté chrétienne le devoir et l’enthousiasme d’annoncer l’évangile ». « Baptisés et envoyés. L’Église du Christ en mission dans le monde » est un engagement fort de toute personne, qui, un jour a dit OUI à la foi catholique. C’est un engagement à rendre concrète l’adhésion à Jésus-Christ et à son Évangile. Le baptême n’est pas un « cadeau » ou une « prime » que la personne reçoit et garde pour elle-même. Chaque baptisé est nécessairement un envoyé. Une fois reçu le don de la foi, le baptisé devient un témoin de la « Vie » et l’annonce à travers la vie, dans le quotidien de la vie. Avec le baptême, nous devenons Église, membres d’un seul corps qui est le Christ, et nous parcourons les voies du monde annonçant la Bonne Nouvelle d’un Dieu qui est Amour, qui est Père-Mère, qui est Miséricorde et qui nous rassemble en tant que famille humaine, pour faire grandir Son Royaume! Nous sommes à la mi-octobre, au cœur du Synode Panamazonique, en communion avec le Pape François, avec les Pères Synodaux et surtout avec les peuples de l’Amazonie. Le Synode souhaite les mettre en évidence et leur donner la parole, afin d’être des protagonistes de l’histoire. Avec eux, l’Église s’engage à vivre la dynamique de l’écoute, car ils ont beaucoup à nous apprendre. Ils sont les véritables gardiens de la Terre Nourricière et, dans leurs cultures, Dieu est déjà présent et l’était aussi bien avant l’arrivée de l’Évangile et de l’Église. Autour d’eux, nous voulons nous aussi nous unir pour défendre la vie, la nature, pour construire ensemble de nouveaux chemins pour une écologie intégrale. La première invitation que je vous lance est celle d’intensifier la prière et l’offrande, afin que personne d’entre nous et de nos communautés ne manque l’occasion de grandir dans la conscience que le Synode Panamazonique nous touche de près, et de plus près ! Là où on joue sur la vie, c’est là que nous sommes ! Là où il y a des jeunes, des plus pauvres, des marginaux et des oubliés ...c’est là notre place et là se mesure notre fidélité à Don Bosco et à Mère Mazzarello ! Grâce au Synode, l’Institut vit une très belle réalité de collaboration avec l’Église, de synergie intercongrégationnelle et de témoignage, en ce qui nous concerne, du fait que les FMA sont du côté des peuples autochtones. Depuis le mois de mai, l’Office des Missions participe à l’organisation de la Tente « Amazonia : Maison Commune ». La Tente, dont le point de repère est l’église de Santa Maria in Traspontina, à Rome, est «un espace de rencontre, d’écoute et de prière pour ceux qui souhaitent en savoir davantage sur la réalité et la spiritualité amazonienne». Du 5 au 27 octobre, environ 250 volontaires s’alternent dans la Tente pour assurer la prière et l’invocation permanente à l’Esprit Saint en faveur du travail Synodal, ainsi que pour accueillir les personnes qui y viennent pour vivre leur foi et « respirer » l’air amazonienne. Il y a plus de 240 événements promus par la Tente « Amazonie : Maison Commune » et plus de 100 FMA - Rome, 14 octobre 2019.
- 2. appartenant aux différentes communautés de Rome – offrent leur disponibilité en tant que volontaires, pour garder la Tente de 12h00 à 16h00. Comme vous pouvez le constater, mes très chères sœurs, où que nous soyons, nous pouvons trouver suffisamment d’espace pour vivre pleinement notre vocation, en nous mettant au service de la vie et en collaborant à la défense de la Maison Commune. Je voudrais maintenant vous dédier un mot sur la Bienheureuse Sœur Maria Troncatti, dont nous avons fêté le 50e anniversaire de la mort en août, et qui est figurée parmi les Témoins de l’Amazonie dans ce Synode des Évêques. Sœur Maria Troncatti a été un témoin oculaire de la façon dont l’Amazonie est une terre aride et de solitude (L. 17 et 16), de distances incommensurables (L. 28), de la pauvreté de toutes les espèces, de peuples privés de la présence d’un prêtre, de « journées très fatigantes, à travers les dangers de toute sorte et des difficultés indicibles » (L. 9 e 12). Sœur Maria a également témoigné du protagonisme des femmes et de leur rôle, lorsqu’il s’agit de défendre la foi : « Ici vit une jeune femme qui a soutenu la religion parmi les chrétiens blancs de cette population pendant environ 28 ans, sans qu’aucun prêtre s’est fait présent durant tout ce temps. C’est une véritable héroïne, et elle le lui doit s’il y a encore de la foi et de la piété parmi les résidents civilisés » (L. 12). Chères sœurs, Sœur Maria Troncatti est pour nous un témoin influent en cette période du Synode Panamazonique et du Mois Missionnaire Extraordinaire. Dans les lettres 15 et 31, elle nous laisse le cœur de son être « missionnaire » : « Avec autant de joie nous donnerions aussi nos vies pour pouvoir sauver des âmes ». « Ma préoccupation, mon souci est de gagner des âmes à Dieu [...] Quel terrible récit nous devrions rendre à Dieu si nous ne faisons pas tout pour aimer et faire aimer Jésus ». Ces pauvres petits indigènes disent : « Comment devrions-nous connaître Jésus, si jamais personne nous a dit qu’il y avait un Dieu ? » Que le Synode Panamazonique soit l’expression du parcours d’une véritable Église synodale et puisse porter des fruits à tous ceux qui vivent sur ce territoire, composé de 9 pays, dont 6 sont pour nous « une terre sacrée », où le charisme de Don Bosco et de Mère Mazzarello a ancré ses racines et continue à protéger, promouvoir et sauver des vies et la Maison Commune. En ce 14 octobre, nous prions ensemble avec une grande confiance pour la communauté « B. Maria Troncatti », de Rome, fondée le 24 août 2014 et appartenant à la Province Romaine « Saint Jean Bosco » - IRO. Une salutation affectueuse aux sœurs qui, sous le regard de sœur Maria Troncatti, travaillent pour le bien de nombreux jeunes, dans la pastorale universitaire et dans la catéchèse paroissiale. Une salutation fraternelle et toujours unies dans la prière, de manière particulière, en ce Mois Missionnaire Extraordinaire. Avec affection, Conseillère pour les Missions